Faculté du pétitionnaire de modifier sa demande pendant la phase d'instruction : incidence sur le délai d'instruction et la date de naissance de la décision administrative tacite
Publié le :
15/02/2024
15
février
févr.
02
2024
Un projet immobilier est par nature évolutif au gré d’adaptations règlementaires, commerciales, constructives, environnementales, ou au regard de l’évolution des besoins techniques et fonctionnels du programme qu’il porte.Tous ces facteurs, parfois indépendants de la volonté du porteur de projet, peuvent nécessiter des ajustements de l’opération envisagée susceptibles de se traduire dans le cadre des autorisations administratives préalables, et notamment celles délivrées au titre du code de l’urbanisme.
A ce titre des évolutions peuvent être autorisées dans le cadre d’un permis de construire modificatif, dès lors que le permis de construire initial, déjà obtenu :
- est en cours de validité,
- que les travaux ne sont pas achevés (notamment administrativement par le dépôt d’une déclaration d’achèvement de travaux),
- et que la modification ne change pas la nature du projet.
Cela étant, un permis de construire modificatif, qui est par nature un nouvel acte administratif créateur de droits, est susceptible de faire l’objet de recours dont se passerait bien le porteur du projet.
C’est pourquoi, si la teneur de l’évolution du projet est connue et actée avant la délivrance du permis initial, le pétitionnaire a la possibilité de modifier sa demande de permis de construire en cours d’instruction.
En effet, il est dans l’intérêt du porteur de projet de limiter la production d’autorisations administratives nécessaires à son projet, chacune entraînant un délai d’instruction et surtout un nouveau risque de recours ; autant d’obstacles à l’avancement du projet.
Il est également dans l’intérêt d’une bonne administration, d’une part de ne pas multiplier les dossiers à instruire, et d’autre part d’autoriser un projet au titre du code de l’urbanisme au travers d’un unique permis de construire, afin de garantir une forme de cohérence entre l’opération et le cadre administratif dans lequel elle s’inscrit.
C’est donc avec cette approche pragmatique que le Conseil d’Etat a, le 1er décembre 2023, dans un arrêt publié (CE, 1er décembre 2023, n°448905, Publié au recueil Lebon), renouvelé le principe selon lequel il est « loisible à l'auteur d'une demande de permis de construire d'apporter à son projet, pendant la phase d'instruction de sa demande et avant l'intervention d'une décision expresse ou tacite, des modifications qui n'en changent pas la nature, en adressant une demande en ce sens accompagnée de pièces nouvelles qui sont intégrées au dossier afin que la décision finale porte sur le projet ainsi modifié. »
En principe, il ne s’agit donc pas d’une nouvelle demande d’autorisation administrative mais bien de faire évoluer la demande en cours d’instruction.
L’apport de l’arrêt du Conseil d’Etat précité consiste davantage à encadrer cette possibilité pour prévenir de l’inconstance de certain porteur de projet et tout simplement dans un souci d’intelligibilité du dossier à instruire à l’égard notamment des aléas commerciaux qui n’intéressent guère l’administration.
Cette faculté de faire évoluer le dossier de demande d’autorisation d’urbanisme après son enregistrement pose nécessairement la question de la complétude du dossier et du délai imparti pour y procéder, ainsi que la question de la période d’instruction à l’issue de laquelle intervient une décision tacite.
En premier lieu, il convient de rappeler que cette faculté est avant tout ouverte à l’égard de l’administration.
S’agissant de la complétude du dossier, l’article R.423-38 du code de l’urbanisme dispose que :
« Lorsque le dossier ne comprend pas les pièces exigées en application du présent livre, l'autorité compétente, dans le délai d'un mois à compter de la réception ou du dépôt du dossier à la mairie, adresse au demandeur ou à l'auteur de la déclaration une lettre recommandée avec demande d'avis de réception, indiquant, de façon exhaustive, les pièces manquantes »
Il s’agit bien dans cette hypothèse d’une demande de complément :
- à l’initiative du service instructeur,
- avant tout départ du délai d’instruction (dans le mois qui suit le dépôt de la demande),
- dont l’objet ne peut porter que sur des pièces nécessaires à l’instruction prévues de manière exhaustive par le code de l’urbanisme.
Passé le délai d’un mois après le dépôt de la demande, et aux termes de l’article R.423-41 du code de l’urbanisme, le service instructeur a toujours la possibilité de solliciter une pièce manquante à la demande ou tout autre pièce.(1)
Dans cette deuxième hypothèse, le délai d’instruction a déjà commencé à courir puisque le dossier est considéré comme complet, et toute demande de pièce complémentaire formulée par le service instructeur n’a aucune conséquence sur le délai d’instruction à l’issu duquel intervient une décision tacite.
Ces dispositions garantissent les pétitionnaires à l’égard des services instructeurs qui auraient mal examiné la complétude du dossier dans le délai d’un mois qui suit l’enregistrement de la demande2&3.
En tout état de cause, le pétitionnaire dispose également de la possibilité de déposer de nouvelles pièces ou d’en substituer certaines pour prendre en compte l’évolution de son projet.
Cette faculté de faire évoluer le dossier de demande de permis de construire après son enregistrement pose nécessairement la question de l’incidence sur la période d’instruction à l’issue de laquelle intervient une décision tacite.
En principe, le dépôt d’une nouvelle pièce (ou la substitution de pièces) par le pétitionnaire, postérieurement à l’enregistrement de sa demande, n’a aucune incidence sur le délai d'instruction et donc sur l’intervention d'une autorisation tacite, quand bien même le dépôt interviendrait avant ou après l’échéance du premier mois qui suit l’enregistrement de la demande.
Ce principe souffre toutefois de deux exceptions qui relèvent du bon sens.
Le dépôt d’une nouvelle pièce ou la substitution d’une pièce à l’initiative du demandeur fait courir un nouveau délai d’instruction, et donc une nouvelle date de naissance d’une autorisation tacite si l’examen de ces nouvelles pièces ne peut être mené à bien dans le délai initial eu égard :
- à l’importance de l’objet de l’évolution ;
- et/ou
- à la date à laquelle intervient cette évolution au cours de la période d’instruction.
Le Conseil d’Etat précise que dans cette hypothèse, « l'autorité compétente est alors tenue d’en informe par tout moyen le pétitionnaire avant la date initiale à laquelle serait normalement intervenue une décision tacite, en lui indiquant la date à compter de laquelle, à défaut de décision expresse, la demande modifiée sera réputée acceptée. »
Il résulte de cette jurisprudence l’attribution par le Conseil d’Etat d’un pouvoir discrétionnaire dans les mains de l’administration s’agissant de l’interprétation de ces deux conditions alternatives.
A l’instar du critère du recours au permis de construire modificatif il n’est en tout état de cause pas possible pour le pétitionnaire de faire évoluer son dossier en cours d’instruction dès lors que la modification envisagée modifie la nature même du projet. La jurisprudence est abondante sur ce point et permet désormais de déterminer le critère de la modification de la nature du projet permettant ou non de déposer une demande de permis de construire modificatif ou de nouvelles pièces en cours d’instruction d’un permis de construire.
En revanche, s’agissant de l’hypothèse où l’évolution envisagée ne change pas la nature du projet, le Conseil d’Etat installe un nouvel aiguillage dans le raisonnement afin de déterminer si l’évolution du projet, et donc du dossier de demande de permis de construire en cours d’instruction, est ou non considéré comme une nouvelle demande lançant un nouveau délai d’instruction.
Le critère de l’aiguillage est donc de savoir si l’importance de l’objet de l’évolution à apporter permet ou non de mener à bien l’instruction dans le délai initial « compte tenu notamment des nouvelles vérifications ou consultations qu'elles impliquent ».
Sur ce, il y a fort à parier que l’administration tire systématiquement l’aiguillage dans le sens d’une qualification en nouvelle demande et donc d’un nouveau délai d’instruction afin d’une part de limiter les ardeurs des porteurs de projet qui considèreraient qu’un dossier pourrait être déposé en l’état quitte à le faire évoluer une ou plusieurs fois en cours d’instruction, et d’autre part d’instruire correctement le dossier pour sécuriser l’acte à naître dans le contexte d’inflation du contentieux d’urbanisme que l’on connait.
En tout état de cause, l’administration pourra toujours considérer que l’évolution intervient trop tardivement eu égard à l’échéance de l’instruction et activer l’option consistant à considérer l’évolution comme une nouvelle demande emportant un nouveau délai d’instruction.
La tardiveté est là encore une notion subjective sujette à variation selon l’encombrement des services instructeurs. Passé le 1er mois qui lui est imposé de son côté pour solliciter des pièces complémentaires, l’administration pourra très probablement considérer qu’une évolution du projet se traduisant par le dépôt à l’initiative du pétitionnaire de nouvelles pièces constitue le dépôt d’une nouvelle demande.
Etant précisé que dans un cas comme dans l’autre, la nouvelle demande ainsi qualifiée par l’administration se substitue à la demande initiale.
On notera à cet égard que s’agissant d’un tout nouveau dossier, l’administration dispose à nouveau d’un délai d’un mois pour solliciter du pétitionnaire la communication de pièces complémentaires sans lesquelles le délai d’instruction ne saurait débuter.
De ce point de vue l’évolution du projet en cours d’instruction pourrait finalement s’avérer être plus long que la technique plus classique du dépôt ultérieur d’une demande de permis de construire modificatif…
Les prérogatives ainsi accordées à l’administration s’agissant de déterminer si l’évolution du projet constitue en réalité une nouvelle demande va nécessairement donner lieu à d’abondants contentieux dès lors que cet arbitrage a une incidence directe sur la naissance ou non d’une décision tacite accordant l’autorisation d’urbanisme nécessaire et préalable au projet.
Index :
- Art. R.423-41 du code de l’urbanisme : « Une demande de production de pièce manquante notifiée après la fin du délai d'un mois prévu à l'article R*423-38 ou ne portant pas sur l'une des pièces énumérées par le présent code n'a pas pour effet de modifier les délais d'instruction […]. »- Art. R.423-19 du code de l’urbanisme : « Le délai d'instruction court à compter de la réception en mairie d'un dossier complet. »
- Art. R.423-22 du code de l’urbanisme : « Le dossier est réputé complet si l'autorité compétente n'a pas, dans le délai d'un mois à compter du dépôt du dossier en mairie, notifié au demandeur [...] la liste des pièces manquantes. »
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
Benoît CHAREYRE
Juriste
ANTARIUS AVOCATS ANGERS
ANGERS (49)
Historique
-
Exposition à un médicament : la confirmation de la réparation d’un dommage à causes multiples
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleRésumé : Il résulte de l’article 1240 du Code civil qu’ouvre droit à répa...
-
Podcast sur L'expertise judiciaire
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileSeizième podcast de la chaîne, et cette fois-ci, un entretien privilégié avec...
-
Instruction du 14 décembre 2023 relative à la mise en œuvre du décret n°2021-795 du 23 juin 2021 et du décret n°2022-1078 du 29 juillet 2022 relatifs à la gestion quantitative de la ressource en eau : précisions sur ses modalités
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Collectivités / Environnement / EnvironnementLe ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires...
-
Focus sur le non renouvellement des contrats des accueillants familiaux employés par des personnes morales de droit public
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article L. 444-1 du code de l’action sociale et des familles, dispose que :...
-
Bail d’habitation : divorce et paiement des loyers
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / DivorcesLe devenir du logement familial dans le cadre d’un divorce est une interrog...
-
Le salarié peut-il partir en congés sans prévenir son employeur ?
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailAprès avoir rendu des arrêts concernant l’acquisition de congés payés en co...
-
Définition de la notion de sous-traitance
Publié le : 21/02/2024 21 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’arrêt qui a été rendu par la Cour de cassation le 18 janvier 2024 (Cass,...
-
Le respect du droit à l’image des enfants : quels sont les apports de la loi du 19 février 2024 ?
Publié le : 20/02/2024 20 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / EnfantsDans le Journal Officiel de ce mardi 19 février 2024, a été publiée la loi...
-
Une Cour d'Appel face à la coutume locale : Pau
Publié le : 19/02/2024 19 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileAlors, ça a l'air barbant dit comme ça ! Mais figurez-vous une cour d'appe...
-
Activités déclarées, lorsque terrassement et enrochements ne se confondent pas
Publié le : 19/02/2024 19 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierSi le contrat d’assurance de responsabilité obligatoire que doit souscrire...
-
Les comédies romantiques face au droit : 50 nuances de Grey : Pratiques BDSM : le délicat équilibre entre les libertés individuelles et le droit pénal
Publié le : 16/02/2024 16 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénaleNous terminons cette semaine de la Saint Valentin en compagnie d’Anastasia...
-
Devoir de conseil et d'information de l'agent immobilier, vers une rigueur accrue
Publié le : 16/02/2024 16 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementEntreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéL’agent immobilier est tenu à un devoir de conseil et d’information tant à...
-
Absence de responsabilité du transporteur pour un vol de marchandises dans un lieu apparemment inviolable
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéUne décision de la chambre commerciale de la cour de cassation du 17 janvie...
-
Les comédies romantiques face au droit : l'arnacoeur, briseur de couple professionnel
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileNous poursuivons la semaine avec Alex qui exerce un métier original. Alex,...
-
Faculté du pétitionnaire de modifier sa demande pendant la phase d'instruction : incidence sur le délai d'instruction et la date de naissance de la décision administrative tacite
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeUn projet immobilier est par nature évolutif au gré d’adaptations règlement...
-
Non respect de la clause de règlement amiable de la convention coral et fin de non-recevoir
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / AssurancesUn incendie a sinistré en 2014 un appartement situé dans une copropriété, a...
-
Les comédies romantiques face au droit : les enfants amoureux
Publié le : 14/02/2024 14 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / EnfantsCette journée de la Saint Valentin est consacrée aux amants maudits de Véro...
-
Comment contester une décision administrative ? Société Intercopie
Publié le : 14/02/2024 14 février févr. 02 2024Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeEtienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, vous propose sa Pourrisprudence n°...
-
Les limites posées à la mise en cause de l'entrepreneur principal du fait fautif de son sous-traitant
Publié le : 14/02/2024 14 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierS’il résulte des dispositions de l’article 1er de la loi du 31 décembre 197...
-
Les comédies romantiques face au droit : quelle est la valeur juridique des fiançailles ? Quelles conséquences en cas de rupture ?
Publié le : 13/02/2024 13 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileContinuons la semaine en compagnie de Thierry Boisnard et de l’un des coupl...
-
L'abolition de la peine de mort - Hommage à Robert BADINTER
Publié le : 13/02/2024 13 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénaleDans ce podcast Etienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, rend hommage à Rob...
-
Peut-on rejuger une affaire définitivement jugée ? Principe de concentration des moyens
Publié le : 12/02/2024 12 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileDans la vidéo suivante Etienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, revient sur...
-
Les comédies romantiques face au droit : Est-ce qu’un employeur peut interdire les relations amoureuses salarié/client ?
Publié le : 12/02/2024 12 février févr. 02 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCommençons la semaine avec un film sorti en France en 1987 : Dirty Dancing...
-
Point sur le décret de simplification de la procédure d'appel
Publié le : 09/02/2024 09 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileUn nouveau décret 2023-1391 du 29 décembre 23 a paru au Jo le 31 décembre 2...
-
Marion CORNEAU, nommée Avocat associée au sein du cabinet ORVA VACCARO & Associés
Publié le : 09/02/2024 09 février févr. 02 2024Actualités EUROJURISNous sommes heureux de vous annoncer la nomination de Marion CORNEAU en qua...
-
Professionnels de santé et loi anti-cadeaux : comment réagir en cas de convocation de la DGCCRF ?
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’actualité politique a mis en lumière les poursuites actuellement en cours...
-
Bail d’habitation : Congé du bailleur pour indécence du logement
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementPar acte sous seing privé en date du 21 juillet 1985, des bailleurs ont donné...
-
Un partenariat innovant entre les cabinets Avocadour et Alquié Avocats : Ava Avocats !
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Actualités EUROJURISAVA est né de la volonté des cabinets d’avocats AVOCADOUR et ALQUIE de se r...
-
Le régime juridique des haies
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / GestionCollectivités / Environnement / EnvironnementLe pacte gouvernemental en faveur des haies, né au dernier trimestre 2023,...
-
Récupération et valorisation des métaux issus de la crémation : pas d’atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine, ni même au droit de propriété
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / SuccessionsPour rappel, parmi les différentes modifications opérées par la loi dite 3D...
-
Le vendeur qui se comporte comme un professionnel de la construction est irréfragablement réputé connaître le vice affectant le bien vendu
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéL’article 1645 du code civil dispose que le vendeur professionnel est irréf...
-
L'Intelligence artificielle (IA) et l'Avocat
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Consommation / Informatique et InternetDans la vidéo suivante Etienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, évoque avec...
-
Suivi de travaux de copropriété : responsabilité du syndic qui n’accomplit pas toutes les diligences lui incombant
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / CopropriétéLe syndic engage sa responsabilité à l’égard du syndicat des copropriétaire...
-
Le droit de préférence du locataire commercial écarté en cas de vente sur saisie
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierDans une décision du 3 novembre 2023 (Pourvoi 22 – 17505FS-B) la Cour de ca...
-
Analyse rapide du décret n° 2023-1391 du 29 décembre 2023 portant simplification de la procédure d'appel en matière civile
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileLa Chancellerie a publié en fin d’année 2023 son décret ayant vocation à «...
-
La levée de la confidentialité du mandat ad hoc en cas d’ouverture d’une procédure collective
Publié le : 05/02/2024 05 février févr. 02 2024Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesUn tribunal, saisi d'une demande d'ouverture d'une procédure de redressemen...
-
Clarification des conditions d’indemnisation du candidat irrégulièrement évincé de la procédure d’attribution d’un contrat public
Publié le : 05/02/2024 05 février févr. 02 2024Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationPar un arrêt Commune de Saint-Cyr-sur-Mer du 28 novembre 2023 (n° 468867, L...
-
Benjamin ENGLISH élu Président d'Eurojuris FRANCE
Publié le : 05/02/2024 05 février févr. 02 2024Actualités EUROJURISApplicationLors du congrès d'Eurojuris France qui s'est déroulé du 1er au 3 février 20...
-
Formalisme de la mention manuscrite sur la durée du cautionnement
Publié le : 31/01/2024 31 janvier janv. 01 2024Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsEntreprises / Finances / Banque et financeUne Cour de cassation droite dans ses bottes pour les contrats signés avant l...
-
La loi Badinter n'exclut pas l’application de la responsabilité civile extracontractuelle de droit commun à l'encontre des non conducteurs
Publié le : 29/01/2024 29 janvier janv. 01 2024Particuliers / Civil / Pénal / VictimesLe 29 mars 2012, un cycliste a été renversé par un autre cycliste se trouva...
-
Déontologie des praticiens de santé : rappel sur les règles d’impartialité du médecin expert
Publié le : 29/01/2024 29 janvier janv. 01 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article R. 4127-105 du code de la santé publique, dispose que : « Nul ne...
-
Point sur la notion de conseiller intéressé
Publié le : 23/01/2024 23 janvier janv. 01 2024Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa notion de conseiller intéressé est un sujet utilisé par bon nombre de re...
-
Bail commercial : modifications du règlement de copropriété et restrictions de l'activité
Publié le : 18/01/2024 18 janvier janv. 01 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierIl est fréquent que les assemblées générales de copropriété tentent de rest...
-
La Succursale en France : Comprendre ses Caractéristiques et Implications Juridiques
Publié le : 16/01/2024 16 janvier janv. 01 2024Entreprises / Vie de l'entreprise / Cession d'entrepriseLes entreprises internationales cherchant à étendre leur présence en France...
-
Traitement de données à caractère personnel et obligation minimale d’information de la personne concernée : les précisions de la CJUE
Publié le : 09/01/2024 09 janvier janv. 01 2024Particuliers / Consommation / Informatique et InternetCollectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireDans un arrêt rendu le 16 novembre 2023, la Cour de Justice de l’Union Euro...
-
La notion d’extension d’une construction existante se dote d’une définition jurisprudentielle
Publié le : 09/01/2024 09 janvier janv. 01 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeUne décision du Conseil d’Etat en date du 9 novembre 2023 n° 469300 a préci...
-
Panneaux photovoltaïques sur le territoire des communes littorales : publication de la liste des 22 friches bénéficiant d’une dérogation au principe de continuité
Publié le : 08/01/2024 08 janvier janv. 01 2024Collectivités / Environnement / EnvironnementLa loi dite ENR du 10 mars 2023 n°2023-175 a prévu la faculté de déroger so...
-
L'octroi des congés payés en cas d'arrêt maladie non professionnel : une évolution significative à l'aune du droit européen
Publié le : 29/12/2023 29 décembre déc. 12 2023Particuliers / Emploi / Contrat de travailNonobstant la lettre contraire du Code du travail, et dans la mesure où la...
-
Représentation obligatoire : l’avocat ne peut se décharger de son mandat que du jour où il est remplacé
Publié le : 28/12/2023 28 décembre déc. 12 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileA l’heure où le contrôle de proportionnalité institué par la Cour européenn...