Blocage de l’entreprise, comment mettre en cause la responsabilité de l’État ?
Publié le :
04/11/2019
04
novembre
nov.
11
2019
Alors que les phénomènes de blocage se multiplient, corrélativement à l’augmentation des grognes sociales, le Conseil d’Etat s’est à nouveau prononcé sur les conditions d’indemnisation des professionnels victimes des blocages.Le mois de juin 2014 a été marqué par le démarrage d’un mouvement de grève, à l’initiative de salariés de la SNCM syndiqués CGT, qui a touché le port de Marseille.
Le mouvement s’est durcit le 1er juillet 2014, lorsqu’une centaine de salariés grévistes a décidé de bloquer le navire « Le Kalliste » appartenant à la Compagnie Méridionale de Navigation et qui devait partir le soir même pour Bastia avec, à son bord, 430 passagers.
Un procès-verbal de constat a immédiatement été effectué par un huissier, lequel a servi pour obtenir une ordonnance du Président du Tribunal de Commerce de ordonnant l’expulsion immédiate de toute personne, tout engin ou tout matériel empêchant l’accès à ce navire.
Malgré cette décision et la circonstance que la Méridionale a requis le concours de la force publique dès le 1er juillet 2014, le déblocage n’interviendra que le 9 juillet 2014 suite à la levée des barrages par les grévistes eux-mêmes.
Entretemps, la Méridionale aura été contrainte de dérouter deux navires vers le port de Toulon.
Bien évidemment, les pertes de la Méridionale ont été importantes ; s’est alors posée alors la question des modalités d’indemnisation du préjudice subi.
C’est ainsi que la société méridionale de navigation, considérant qu’il appartenait à l’Etat d’assurer, dès lors que le concours de la force publique avait été requis, le déblocage du navire sur le fondement de l’ordonnance rendue par le Président du Tribunal de Commerce, a adressé à l’Etat une réclamation indemnitaire le 26 septembre 2014.
Par un jugement en date du 26 octobre 2017, le Tribunal Administratif de Marseille a estimé :
- D’une part que la carence de l’Etat à assurer le déblocage constitue une charge ne devant pas, normalement, incomber aux usagers du domaine publique portuaire ;
- D’autre part, que cette charge, qui présentait en l’espèce les caractères de spécialité et de gravité suffisants, imposait de retenir la responsabilité de l’Etat pour la carence du recours à la force publique au-delà du délai de vingt-quatre heures suivant la réquisition faite par huissier.
Dans notre affaire, le Tribunal Administratif de Marseille a ordonné à ce qu’il soit procédé à une expertise afin de déterminer les préjudices de toute nature subis par la Méridionale.
Afin d’échapper à la condamnation financière annoncée, l’Etat a saisi en appel le Conseil d’État lequel est venu, le 30 septembre 2019, confirmer la position du Tribunal Administratif, en rappelant que l’abstention des services de l’Etat à faire exécuter la décision d’expulsion est susceptible de permettre la mise en jeu de la responsabilité de ce dernier : dès lors que cette carence excède une certaine durée, elle matérialise une charge qu’il ne revient pas « normalement » aux usagers de supporter.
La méridionale est considérée comme usager dès lors qu’elle faisait le domaine public portuaire dans le cadre de son activité économique ; de la même manière, une entreprise de transport de marchandise devra nécessairement être considérée comme usager du domaine public routier.
En tant qu’usager il est alors possible de faire peser sur l’Etat la responsabilité du préjudice subi.
Cette responsabilité peut être engagée :
- Soit que l’État ait commis une faute en ne justifiant pas, ou insuffisamment, son refus d’intervention ;
- Soit que l’État n’ait pas commis de faute lorsque, notamment, il justifie son refus d’intervention par des considérations légitimes liées au maintien de l’ordre public :
Cela pourra être le cas si, par exemple, les bloqueurs apparaissent comme trop nombreux pour que l’opération de déblocage puisse être réalisée immédiatement sans préparation particulière et sans renfort supplémentaire, ou sans risquer que la situation ne dégénère.
L’explication apportée par l’État pourra alors être appréciée comme suffisante pour écarter toute faute et on considérera alors que le remède n’ayant pas vocation à être pire que le mal, le refus d’intervention est bien fondé.
Dans cette dernière hypothèse, l’engagement de la responsabilité supposera alors de caractériser un préjudice suffisamment grave et spéciale, étant précisé que :
- La gravité est retenue lorsque le dommage excède les contraintes auxquelles l’usager doit normalement faire face ;
- La spécialité est entendue comme la circonstance que le dommage n’affecte qu’une partie seulement des usagers : à l’inverse, dès lors qu’un grand nombre d’usager est exposé, au même moment, aux mêmes contraintes, comme par exemple lors d’une grève de la SNCF, le caractère spécial du dommage pourra ne pas être retenu.
Ici, le Conseil d’État constate que les évènements ont eu lieu durant la période estivale, pendant laquelle les enjeux liés au blocage des navires pour la Corse sont particulièrement forts, et que huit jours se sont écoulés entre la demande de concours de la force publique et la levée du blocage dont seuls les grévistes sont à l’origine.
Le préjudice apparait à la fois :
- Spécial : il ne concerne pas la totalité des ports mais bien le seul port de Marseille et, plus encore, une seule société apparait ici réellement affectée.
- Grave : la saisonnalité de l’activité de la société méridionale de navigation est parfaitement mise en avant, le coût que cela représente pour elle également.
Plus encore, le dommage affecte le transport de personnes et porte atteinte ici à la liberté d’aller et venir, principe à valeur constitutionnel.
Bon nombre de ces voyageurs ont certainement été définitivement empêchés de rejoindre l’île de Corse : les moyens de transport étant limités, en l’espèce, à l’avion et au bateau et les places disponibles pour un tel trajet de dernière minute étant, en plein été, particulièrement rares et onéreuses.
C’est pourquoi, relevant que le blocage est intervenu à une période cruciale, le Conseil d’Etat vient considérer que les conditions de gravité et de spécialité du dommage sont nécessairement caractérisées à compter de l’expiration d’un délai de vingt-quatre heure suivant le moment où le recours à la force publique est requis.
Autrement dit, l’intervention de l’Etat dans ce délai de vingt-quatre heure n’aurait pas remis en cause l’anormalité de la charge pesant irrégulièrement sur les usagers du port, mais aurait, semble-t-il, fait échec à la mise en jeu de la responsabilité de l’Etat, pour rupture d’égalité devant les charges publiques, en l’absence d’un tel préjudice grave et spécial.
Ce faisant, la décision rendue par le Conseil d’Etat est classique en la matière (cf Conseil d’Etat, 30 novembre 1923, n°38284) et il y aurait tort de s’en étonner, y compris en ce qu’est fixé un délai de vingt-heure de carence pour caractériser un tel préjudice.
Sur ce point très précis, le Conseil d’Etat avait déjà eu l’occasion de juger, également à propos de blocage d’une infrastructure portuaire empêchant le trafic de passagers que l’’Etat doit indemniser les victimes des pertes subies au-delà des premières vingt-quatre heure (Conseil d’Etat, 22 juin 1984, n°53630).
Certes, le juge administratif a pu considérer qu’un blocage persistant au-delà du délai de vingt-quatre pouvait parfaitement ne pas caractériser un préjudice anormal et spécial justifiant la mise en jeu de la responsabilité de l’Etat pour rupture d’égalité devant les charges publiques ; tel est le cas, par exemple :
- D’un blocage d’une durée de dix jours de l’écluse de Thionville, qui n’empêchait pas de manière définitive le transport de biens et de personnes mais qui impliquait « seulement » de prendre un certain de disposition et de précautions en amont (Conseil d’État, 16 novembre 1979, n°10627) ;
- D’un blocage d’une durée de trois jours affectant le port de Dunkerque et n’a pu affecter que le transport de marchandise (Conseil d’État, 13 novembre 1985, n°58718).
En réalité, il n’existe pas de délai fixe au-delà duquel le préjudice devient nécessairement grave et spécial ; il ne faudrait pas croire que le Conseil d’Etat vient consacrer le délai de 24 heure comme limite absolue de l’inaction de l’État.
A l’inverse, il fait la preuve de sa volonté d’adaptation aux circonstances précises : Quelles sont les activités concernées par le blocage ? Quelles sont les contraintes particulières d’exercice de ces activités : sommes-nous en période haute ou en période basse ? Existe-t-il des alternatives pour les usagers confrontés au blocage ? Quelles sont les pertes ? Quels les enjeux ?
Ainsi, il apparait, aux termes de ces raisonnements, plus urgent d’assurer le déblocage des transports de personnes que ceux de marchandises ; de même, que le déblocage d’un bateau ou de vols longs courriers devra intervenir plus rapidement que le blocage d’un train compte tenu de la moindre importance des moyens alternatifs.
Toutefois, il ne faudrait pas, pour autant, considérer que certaines activités seraient, par nature, insusceptibles de justifier de l’existence de préjudices indemnisables en cas de blocage : encore une fois, la carence de l’État à assurer un déblocage ordonné judiciairement doit être considérée comme étant, par définition, illégale et susceptible de justifier une mise en jeu de sa responsabilité.
Plusieurs réflexes pratiques apparaissent alors, en cas de blocage de l’activité, indispensables :
- Faire immédiatement établir un constat d’huissier permettant de démontrer non seulement la réalité du blocage mais également la date et l’heure à partir desquelles celui-ci intervient ;
- Solliciter dès réception du procès-verbal une décision judiciaire portant ordre de débloquer (expulsion des lieux, levées des barricades …) ;
- Assurer, dès réception de la décision judiciaire, l’exécution de celle-ci notamment en faire en sorte que l’huissier chargé de l’exécution procède à la réquisition de la force publique ;
Le raisonnement est le suivant : plus tôt la réquisition est faite, plus tôt le déblocage doit normalement intervenir et plus grande seront les chances d’indemnisation en cas de carence de l’État.
A l’inverse, on trouve en pratique de très nombreuses situations dans lesquelles l’État, à travers les services de préfecture en lien avec le ou les entreprises affectées, tente de négocier un calendrier d’intervention.
Il est absolument essentiel de prendre en compte qu’une telle négociation est à perte dès lors que la réquisition de la force publique n’est pas intervenue : aucune responsabilité de l’État ne pourra être mise en jeu dès lors que la réquisition de la force publique en vue d’assurer l’exécution d’une décision de justice n’est pas intervenu, a fortiori, si aucune décision de justice n’a été rendue.
Cet article n'engage que son auteur.
Auteurs
Clément Launay
Avocat directeur
CORNET, VINCENT, SEGUREL NANTES
NANTES (44)
NAUX Christian
Avocat Associé
CORNET, VINCENT, SEGUREL NANTES
NANTES (44)
Historique
-
Risques et problématiques d’un usage collectif d’une marque individuelle
Publié le : 06/12/2019 06 décembre déc. 12 2019Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsL’arrêt rendu par le Tribunal de l’Union Européenne, le 24 septembr...
-
De l’ardente nécessité d’un débat public sur l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN)
Publié le : 06/12/2019 06 décembre déc. 12 2019Collectivités / Environnement / EnvironnementL’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale est une réalité....
-
Fusion-absorption du créancier, caution libérée ?
Publié le : 04/12/2019 04 décembre déc. 12 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéLe cautionnement est une sûreté résultant d’un contrat conclu entre un créa...
-
Pas de rémunération pour l’agent immobilier s’il n’y a pas de vente
Publié le : 04/12/2019 04 décembre déc. 12 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementL’article 6 de la loi du 2 janvier 1970 n°70-9 énonce qu’ « aucun bien, eff...
-
Bail d'habitation : comment régler les litiges entre un locataire et son propriétaire ?
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementDe nombreux sujets de discorde peuvent survenir entre un locataire et son p...
-
Régularité du mandat de vente signé par un seul des époux
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Particuliers / Patrimoine / GestionLes règles du contrat de mandat signé auprès d’un agent immobilier sont sou...
-
Fonctionnaires : du nouveau pour le calcul de la GIPA
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLes agents de la fonction publique de l’État et des fonctions publiques ter...
-
Absence de document unique d'évaluation des risques professionnels et préjudice du salarié
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéPar un arrêt du 25 septembre 2019 (Cass. soc. 25-9-2019 n° 17-22.224 F-D, Y...
-
Télémédecine : quel cadre réglementaire ?
Publié le : 28/11/2019 28 novembre nov. 11 2019Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLa télémédecine est une forme de pratique médicale à distance utilisant les...
-
Bail commercial : quelles sont les conséquences de l’exercice par le bailleur de son droit de repentir ?
Publié le : 27/11/2019 27 novembre nov. 11 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierLa Cour de Cassation dans un arrêt de la 3éme Chambre Civile du 12 septembr...
-
EUROJURIS FRANCE présente son expertise sur les nouvelles technologies au Village de la legaltech
Publié le : 25/11/2019 25 novembre nov. 11 2019Actualités EUROJURISEurojuris, premier réseau de cabinets d’avocats indépendants et de professi...
-
La Saga Tapie : quels sont les derniers rebondissements ?
Publié le : 22/11/2019 22 novembre nov. 11 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeLes démêlés d’un « sauveur d’entreprise » confronté désormais à une procédure...
-
Eurojuris au Village de la Legaltech
Publié le : 18/11/2019 18 novembre nov. 11 2019Actualités EUROJURISEUROJURIS FRANCE sera présent les 26 et 27 novembre 2019 au Village de la Leg...
-
Professions libérales : la place de la confiance dans la rupture des relations commerciales
Publié le : 18/11/2019 18 novembre nov. 11 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionL'article L 442 – 6 du Code de commerce définit un certain nombre de situat...
-
Eurojuris France et Eurojuris Deutschland présents au Colloque à la cour de cassation sur la connaissance du droit étranger
Publié le : 14/11/2019 14 novembre nov. 11 2019Actualités EUROJURISManuel Bosqué, avocat à Paris et membre d...
-
Le décret JADE impose-t-il que le référé provision soit précédé d’une demande préalable à l’administration ?
Publié le : 07/11/2019 07 novembre nov. 11 2019Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeLe décret n° 2016-1480 du 2 novembre 2016 (dit « JADE ») impose-t-il que le...
-
Actualité du droit des marchés publics et de la commande publique
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Collectivités / Marchés publics / ExécutionL’année qui vient de s’écouler et celle qui s’annonce confirment la vitalit...
-
Réforme de l'assurance chômage : quelles nouveautés depuis le 1er novembre ?
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionDroits rechargeables rabotés, baisse des allocations pour les hauts revenus...
-
Sociétés : une nouvelle procédure de régularisation de prorogation de sociétés dont la durée est arrivée à son terme
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa loi de simplification du droit des sociétés parue en été 2019 a introdui...
-
Blocage de l’entreprise, comment mettre en cause la responsabilité de l’État ?
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeAlors que les phénomènes de blocage se multiplient, corrélativement à l’aug...
-
Préjudice d'anxiété : extension de la réparation
Publié le : 30/10/2019 30 octobre oct. 10 2019Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailPar quatre arrêts du 11 septembre 2019 (Cass. soc. 11-9-2019 n° 17-18.311 F...
-
La CJUE renforce sensiblement les droits des passagers victimes de vols retardés
Publié le : 29/10/2019 29 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsCollectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireAux termes d’une décision rendue le 11 juillet 2019, la Cour de Justice de...
-
Une vente de vin bio non conforme
Publié le : 25/10/2019 25 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / AgroalimentaireEntreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionUne Cour d’appel a eu à connaître d’un litige en juin 2019 entre un négocia...
-
Olivier VIBERT nommé Président d'Eurojuris International
Publié le : 25/10/2019 25 octobre oct. 10 2019Actualités EUROJURISOlivier VIBERT, avocat à Paris (IFL Avocats) et membre d'EUROJURIS FRANCE,...
-
Quelles sont les sanctions en cas de sous-location prohibée ?
Publié le : 24/10/2019 24 octobre oct. 10 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementSauf lorsque la sous-location a été autorisée par le bailleur, les sous-loy...
-
Deux nouvelles mentions obligatoires sur les factures en France
Publié le : 23/10/2019 23 octobre oct. 10 2019Entreprises / Finances / Banque et financeLes factures, en droit français, doivent contenir plusieurs mentions spécif...
-
Cookies, RGPD et consentement par la poursuite de la navigation
Publié le : 23/10/2019 23 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / Informatique et InternetEntreprises / Marketing et ventes / E-commerceSurfer vaut consentement aux cookies…jusqu’à l’été 2020. (CE 16 oct. 201...
-
Taxe foncière à la charge du locataire : attention à la rédaction du bail !
Publié le : 22/10/2019 22 octobre oct. 10 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’article R. 145-35 du Code de Commerce exclut expressément que le bailleur...
-
Congrès EUROJURIS 2020 à AMSTERDAM
Publié le : 15/10/2019 15 octobre oct. 10 2019Congrès EUROJURISDu 30 janvier au 2 février 2020 se déroulera le Congrès EUROJURIS F...
- programme-congres-eurojuris-france-5dd3cb8630a82.pdf
- programme-academique-congres-eurojuris-france.pdf
- partenaires-congres-2020--1--5dfb9564632d9.png
-
La loi de simplification du droit des sociétés : une extension des régimes de fusion simplifiée bienvenue
Publié le : 15/10/2019 15 octobre oct. 10 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa loi de simplification, de clarification et d’actualisation du droit des...
-
Indemnités de licenciement : la Cour d'Appel de REIMS admet la possibilité d'écarter le barème MACRON
Publié le : 11/10/2019 11 octobre oct. 10 2019Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionEntreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementUn nouveau chapitre vient d'être écrit par la Chambre sociale de la Cour d'...
-
La société holding animatrice à la lumière de la jurisprudence récente
Publié le : 09/10/2019 09 octobre oct. 10 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseSociété ne relevant pas d’une forme spécifique, la holding est celle dont l...
-
Achat d'un animal domestique : quelles sont les actions en cas de vice caché ?
Publié le : 03/10/2019 03 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / ProcéduresLa personnification actuelle des animaux de compagnie rend finalement plus di...
-
Les jeunes avocats réunis à l'occasion du congrès annuel Jurismus International
Publié le : 01/10/2019 01 octobre oct. 10 2019Actualités EUROJURISvu dans Journal Spécial des Sociétés, p. 9
-
Hospitalisation sans consentement et indépendance du médecin (Civ, 1ère, 11 juillet 2019)
Publié le : 01/10/2019 01 octobre oct. 10 2019Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleConformément aux dispositions de l’article L3212-1 du Code de la santé publ...
-
Contrat entre un Club de football et un équipementier : comment juger si une offre est plus intéressante qu’une autre ?
Publié le : 30/09/2019 30 septembre sept. 09 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionEntreprises / Contentieux / Justice commercialeDans le cadre d’un litige entre un club de football et son partenaire maill...
-
Le choc émotif comme élément matériel de l'infraction de violences
Publié le : 27/09/2019 27 septembre sept. 09 2019Particuliers / Civil / Pénal / VictimesRécemment, la Cour d'Appel de FORT-DE-FRANCE a relaxé un prévenu de faits d...
-
Un acte de la vie personnelle peut-il avoir une répercussion sur la vie professionnelle ?
Publié le : 18/09/2019 18 septembre sept. 09 2019Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailIl est souvent recommandé de ne pas mélanger la vie professionnelle et la v...
-
Les journées Jurismus France 2019 : découvrir les incontournables de la facturation
Publié le : 11/09/2019 11 septembre sept. 09 2019Actualités EUROJURISJournées Jurismus 2019
-
Le défaut de pouvoir du syndic pour agir en justice grandement relativisé par le décret n° 2019-650 du 27 juin 2019
Publié le : 10/09/2019 10 septembre sept. 09 2019Particuliers / Patrimoine / CopropriétéL’article 15 de la loi du 10 juillet 1965 dispose que le Syndicat des copro...
-
Les principes fondateurs du droit des marques vs. les prérogatives du titulaire de noms de domaine
Publié le : 30/08/2019 30 août août 08 2019Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsL’arrêt Dataxy du 5 juin 2019 est classique et efficace : la marque et le n...
-
L'extension du périmètre de l'indemnisation des victimes au titre de la tierce personne, de la sphère domestique à la sphère professionnelle
Publié le : 29/08/2019 29 août août 08 2019Particuliers / Santé / Préjudice corporelPar un arrêt d’importance du 22 mai 2019[1], d’ailleurs publié au bulletin...
-
Le comportement d’un candidat lors de précédentes procédures peut justifier son exclusion (CE 24 Juin 2019, Sté EGBTI)
Publié le : 28/08/2019 28 août août 08 2019Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationL’acheteur public peut, pour exclure un candidat, tenir compte des tentativ...
-
Les critères de la réception tacite de l’ouvrage (Civ. 3ème, 18 avril 2019 n° 18-13.734)
Publié le : 28/08/2019 28 août août 08 2019Particuliers / Patrimoine / ConstructionUn arrêt de la troisième chambre civile de la Cour de cassation (civ. 3èm...
-
De l’importance de bien choisir les pouvoirs de police face à un immeuble frappé de péril imminent
Publié le : 27/08/2019 27 août août 08 2019Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeAprès l’effondrement de trois immeubles rue d’Aubagne à Marseille et la dén...
-
Dol et garantie des vices cachés : l’interruption de la prescription
Publié le : 20/08/2019 20 août août 08 2019Particuliers / Patrimoine / ConstructionCommentaire d'arrêt : Cass. 3e civ., 18 avr. 2019, n° 18-10.883, D. 1. L...
-
Affaire Tapie (8) : Qui sont les acteurs de la saga Tapie ?
Publié le : 09/08/2019 09 août août 08 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeAprès la parole donnée à Bernard Tapie, découvrons qui sont les acteurs de...