Affaire Tapie (8) : Qui sont les acteurs de la saga Tapie ?
Publié le :
09/08/2019
09
août
août
08
2019
Après la parole donnée à Bernard Tapie, découvrons qui sont les acteurs de cette grande saga...
Lire les articles précédents :
- Affaire Tapie (1) : Suite et enfin... fin ? 25/06/2018
- Affaire Tapie (2): Les sociétés GBT et FIBT étaient-elles éligibles à la procédure de sauvegarde ? 10/07/2018
- Affaire Tapie (3) : Un plan de sauvegarde commun aux 2 sociétés pouvait-il régulièrement être arrêté ? 16/07/2018
- Affaire Tapie (4) : Le sort de sauvegarde après l'arrêt de la Cour d'Appel de Paris. 08/01/2019
- Affaire Tapie (5) : Que penser de la décision de relaxe ? 16/07/2019
- Affaire Tapie (6) : Les réponses apportées par le Tribunal. 17/07/2019
- Affaire Tapie (7) : La parole à Bernard Tapie. 18/07/2019
-
Maurice LANTOURNE : un avocat à la barre…
1°) Une plaidoirie à l’audience
Maurice LANTOURNE, dont personne ou à peu près n’ignore qu’il a été l’avocat attitré de Bernard TAPIE mais aussi très proche de l’arbitre ESTOUP, a donné du dossier une présentation plus technique. Il est vrai qu’il a été le seul avocat qui a suivi depuis le début cette très longue procédure (25 ans). Il pouvait donc en parler à son aise sans trop risquer d’être contredit. Il a martelé son credo juridique « j’affirme et continue de penser qu’il y avait interdiction de se porter contrepartie » pour évoquer la position ambiguë du CREDIT LYONNAIS[1].
Pourtant, la Cour d’appel de Paris a jugé le contraire dans un arrêt ultérieur, du 3 décembre 2015, approuvé par la Cour de cassation[2].
On rappellera que cette juridiction avait motivé sa décision en retenant que « le projet de cession de titre de la société BTF (Bernard Tapie Finance) avait été préparé par le propre avocat de la Société » et que celui-ci avait donné « son consentement éclairé à la vente des titres à son mandataire [la SDBO, émanation du CREDIT LYONNAIS] ».
Ainsi, selon ces décisions, le banquier non seulement n’avait commis aucune faute, ni aucun manquement à son obligation de loyauté mais, encore, n’avait commis aucune rupture abusive de crédit (ce qui était également soutenu).
En conséquence, les sociétés de Bernard TAPIE, en grande difficulté financière, disposaient de toutes les informations nécessaires lors de la cession de leur titre et cette solution proposée par son banquier la SDBO (qui l’avait informé également des négociations en cours avec le repreneur pressenti (DREYFUS)) avait été décidée avec son accord pour un prix correspondant à leur valeur réelle et, en conclusion, il n’existait donc ni tromperie ni aucun préjudice.
Certes, Maître LANTOURNE contestait toujours cette décision et a regretté « ne pas avoir pu plaider devant la cour de Paris » en raison de sa mise en examen. Songeait-il sincèrement à cet instant qu’il aurait pu à lui seul faire échec à ce qu’il qualifie de « jurisprudence inversée (sic) » qui le « scandalise »[3] ?
Il avait pourtant mené un autre combat très intense pour contester la régularité des poursuites pénales, notamment sur la durée des gardes à vue, et plus encore la communication aux magistrats instructeurs du dossier des poursuites contre Christine LAGARDE par les juges d’instruction de la Cour de justice de la République. Ce volet pénal de l’affaire, qui visait directement Maître LANTOUNE, devait lui-aussi tourner en sa défaveur[4]. Sa démonstration arrivait donc trop tard pour convaincre et pouvait apparaître même contreproductive alors que justement il se défendait d’avoir entretenu avec l’arbitre des relations suspectes qui pouvait faire douter de l’impartialité de ce dernier.
Certes, son Conseil (l’avocat de l’avocat !) a prétendu avec raison que dans un arbitrage chaque partie choisit un arbitre plutôt favorable à sa cause et que ce serait « une faute professionnelle de ne pas le faire ». Mais en l’espèce, curieusement, ce processus n’a pas été respecté puisque les arbitres n’ont pas été choisis par les parties mais par une sorte de consensus entre elles.
On touche ici un point important de l’accusation qui voit dans ce modus operandi la révélation de l’intention cachée de parvenir à un résultat voulu d’avance, marque de la fraude qui a été consacrée par la juridiction civile sous le qualificatif de « simulacre d’arbitrage ».
Tout laisse penser que la décision devait apparaître régulière en raison du seul prestige et de l’autorité attachée à la personne des arbitres. Cette observation concerne plus particulièrement Maître BREDIN et Monsieur MAZEAUD, ce dernier n’avait pourtant jamais eu à intervenir en matière d’arbitrage mais, malgré ce handicap, avait été désigné comme président. Il avait donc la tache de diriger une procédure qu’il n’avait jamais pratiquée.
Mais la justice n’est pas divine, elle est rendue par des hommes, elle doit donc convaincre. Ainsi, la qualité et l’autorité de leurs décisions ressort donc davantage de la justesse de leurs raisonnements que de la seule signature des personnes qui les rédigent.
Il faut ajouter qu’en matière d’arbitrage la fonction n’étant pas institutionnelle comme pour les magistrats, l’indépendance est considérée comme une qualité consubstantielle à l’arbitre. Elle est donc plus exigeante et un manquement peut résulter d’une simple apparence.
Il faut encore ajouter que Maître LANTOURNE se défendant parfaitement tout seul n’avait pas jugé utile de faire citer des témoins pour conforter sa défense.
2°) La charge de l’accusation
Il était reproché à Maître LANTOURNE de s’être concerté pendant plusieurs mois avec Monsieur ESTOUP, qu’il savait acquis à la cause de Bernard TAPIE, afin d’organiser un arbitrage pour régler les litiges de son client afin d’obtenir par la fraude une décision indemnisant son client dans des proportions exorbitantes pour un préjudice inexistant.
Le simple énoncé de ces griefs dépassait donc un simple manque d’indépendance et le présentait comme un auteur de la fraude qui avait permis à l’arbitre ESTOUP de « circonvenir les deux autres dans un dessin frauduleux »[5].
Pour le parquet, les poursuites pour escroquerie était non seulement justifiées mais se dédoublaient d’une complicité de détournement de fonds publics pour en avoir facilité la préparation et la consommation par Bernard TAPIE.
3°) La réponse du Tribunal
En revanche, pour le tribunal « il ressort clairement des éléments du dossier et des débats que les modalités du compromis d’arbitrage sont le fruit de négociation entre avocats ».
Le tribunal prenant notamment appui sur les nombreux échanges entre le cabinet AUGUST et Maître LANTOURNE révélé par le dossier pénal.
Certes, mais que ce compromis ait été « le fruit » d’une négociation entre avocats n’évacue pas le fait qu’il ait pu être une fraude constitutive d’escroquerie.
Un point, sans doute le plus délicat puisqu’il porte sur le « fameux » préjudice moral, l’éclaire particulièrement et rend le raisonnement du tribunal guère convainquant.
Ainsi, après avoir fait une assimilation douteuse entre « préjudice moral » et « préjudice de carrière » (sic), le tribunal énonce qu’ « il n’est pas contesté que l’engagement a été pris que le préjudice moral, qui devait être remis directement à Monsieur et Madame TAPIE, serait en fait versé aux liquidateurs des sociétés du groupe TAPIE, lesquels ne seraient autorisés à le leur remettre que s’ils disposaient des fonds nécessaires pour payer l’intégralité du passif ».
Voilà donc un bien curieux préjudice qui change de nature en fonction des personnes susceptibles d'en recevoir le montant...
Mais un préjudice moral ne ressemble pas à un caméléon, il ne peut être réclamé que par celui qui en a souffert. Il est attaché à la personne et pour cette raison insusceptible d’être appréhendé par des liquidateurs. Il n’est pas de nature patrimonial et échappe pour cette raison au dessaisissement produit par le jugement de liquidation judiciaire[6].
Il ne peut servir de variable d’ajustement de la procédure collective pour combler une éventuelle insuffisance d’actif et ce préjudice qualifié de « moral » ne pouvait être remis qu’à Monsieur et Madame TAPIE et à personne d’autre.
Il faut aussi revenir sur « les évolutions » de la rédaction du compromis d’arbitrage.
On sait que la première rédaction était la suivante « en qualité de liquidateurs des époux TAPIE, les parties B limitent le montant de leurs demandes d’indemnisation à 50 millions d’euros ».
Ainsi, lors de cette première présentation, aucune référence n’était faite à un préjudice « moral » et d’ailleurs c’était bien les liquidateurs qui étaient les demandeurs.
Or, de façon inexplicable, la version finale devait être la suivante : « en qualité de liquidateurs des époux TAPIE, les parties B limitent le montant de leurs demandes d’indemnisation du préjudice moral à 50 (cinquante) millions d’euros ».
La demande était donc irrecevable (ou au moins inexpliqué), on l’a vu puisque les liquidateur n’avaient aucune qualité pour réclamer un préjudice moral qui constitue un droit propre du débiteur[7].
Le plus extraordinaire (oule plus invraisemblable), c’est que le CDR a fait valoir le moyen dans ses mémoires mais l’a abandonné inexplicablement lors des plaidoiries devant les arbitres lors de l’audience du mois de juin 2008[8]
Ce comportement interpelle car si le compromis était bien « le fruit » d’une négociation entre avocats, comment ne pas voir des manœuvres frauduleuses dans un tel processus ?
Certes, Maître LANTOURNE n’était pas l’avocat du CDR puisque c’était Maître Gilles AUGUST qui l’était, mais ces derniers étaient en contact étroit et semblent bien avoir agi dans le seul intérêt de la partie « TAPIE ».
Dès lors, on a du mal à admettre que le recours à l’arbitrage et la signature du compromis soit le « fruit » « de décision librement consentie » ou encore « de décisions prises en toute connaissance de cause par les conseils d’administration du CDR et de l’EFR » comme l’énonce le tribunal[9].
Le tribunal va d’ailleurs plus loin encore puisqu’il « dédouane » Maître LANTOURNE en énonçant « qu’il ne saurait être reproché (à celui-ci) avocat d’une partie, au demeurant soumis au secret professionnel, d’avoir tu ce qui n’avait pas à être divulgué par l’arbitre à l’époque des faits ».
Ce jugement constitue même pour Maître LANTOURNE un satisfecit inattendu puisque le tribunal énonce « qu’il n’y a pas de manœuvre à savoir manier habilement ses droits dans le cadre d’une stratégie judiciaire ».
Mais toute stratégie judiciaire d’un avocat a une limite, celle de l’escroquerie au jugement qui consiste à tromper les juges afin d’obtenir une décision favorable aux intérêts de ses clients. L’escroquerie au jugement peut être retenue même dans une procédure arbitrale[10].
Cette catégorie d’escroquerie a été reconnue par la jurisprudence sous l’affirmation du principe suivant « si l’exercice d’une action en justice constitue un droit, sa mise en œuvre peut constituer une manœuvre frauduleuse caractérisant le délit d’escroquerie »[11].
L’affirmation du tribunal semble donc être en décalage avec cette jurisprudence bien acquise, qui constitue la limite de toute « stratégie judiciaire » qui peut facilement revêtir la couleur d’une escroquerie lorsque ses véritables buts sont dissimulés.
En revanche, une question demeure sans réponse claire, celle de savoir si les juges (les arbitres) ont été trompés par cette « stratégie » ou ils ont accepté de l’être ?[12]
La Cour d’appel de Paris (dans son arrêt du 17 février 2015) n’avait pas eu d’état d’âme sur le comportement des « coarbitres soumis à l’effacement, par facilité, excès de confiance, parti pris, voire incompétence » par le rôle prépondérant donné à l’arbitre ESTOUP.
Cette motivation apparaît donc plus convaincante que celle développée par le Tribunal.
(à suivre…)
Cet article n'engage que ses auteurs.
[1] Allusion au « double jeu » qu’aurait utilisé le Crédit Lyonnais pour s’emparer de la fameuse plus-value alors que la banque soutient au contraire avait par ce moyen sauvé Tapie de la faillite.
[2] Paris, 3 déc. 2015, rejet du pourvoi ; Cass. Com., 18 mai 2017, NP 15-28683/16-10339/16-10344.
[3] Il semblait faire allusion à une autre décision rendue par la cour d’appel de Paris qui sur le recours en révision à rétracté la sentence arbitrale (Paris, 17 février 2015, Dalloz 2015, p. 1253, note Mouralis).
[4] Cass. Com., 19 janv. 2016, n°15-81039.
[5] Paris, 17 février 2015
[6] Article L. 641-9 du Code de commerce ; une plainte pour escroquerie au jugement pouvait-donc émaner du dirigeant dessaisi (Cass. crim., 30 janvier 2019, NP 17-86344) mais en l’espèce ce n’était autre que TAPIE…
[7] Cass. com., 13 février 2007, n°05-12471.
[8] Cf. Affaire Tapie : Comment l’arbitrage a-t-il état conduit ?
[9] Jugement du 9 juillet 2019.
[10] Cass. crim., 30 juin 2004,NP°03-85019.
[11] En dernier lieu, Cass. crim., 31 janvier 2018, NP 16-84-612 ; Cass. crim., 24 octobre 2018, NP 17-802015.
[12] Suivant la déposition ambigüe de Me BREDIN (déjà citée) « nous nous sommes peut-être fait avoir… enfin ESTOUP, je ne sais pas, mais Pier MAZEAUD et moi oui ».
Auteurs
Matthieu BOTTIN
Avocat
NEVEU, CHARLES & ASSOCIES
NICE (06)
NEVEU Pascal
Avocat Honoraire
NEVEU, CHARLES & ASSOCIES
NICE (06)
Historique
-
Eurojuris France et Eurojuris Deutschland présents au Colloque à la cour de cassation sur la connaissance du droit étranger
Publié le : 14/11/2019 14 novembre nov. 11 2019Actualités EUROJURISManuel Bosqué, avocat à Paris et membre d...
-
Le décret JADE impose-t-il que le référé provision soit précédé d’une demande préalable à l’administration ?
Publié le : 07/11/2019 07 novembre nov. 11 2019Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeLe décret n° 2016-1480 du 2 novembre 2016 (dit « JADE ») impose-t-il que le...
-
Actualité du droit des marchés publics et de la commande publique
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Collectivités / Marchés publics / ExécutionL’année qui vient de s’écouler et celle qui s’annonce confirment la vitalit...
-
Réforme de l'assurance chômage : quelles nouveautés depuis le 1er novembre ?
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionDroits rechargeables rabotés, baisse des allocations pour les hauts revenus...
-
Sociétés : une nouvelle procédure de régularisation de prorogation de sociétés dont la durée est arrivée à son terme
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa loi de simplification du droit des sociétés parue en été 2019 a introdui...
-
Blocage de l’entreprise, comment mettre en cause la responsabilité de l’État ?
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeAlors que les phénomènes de blocage se multiplient, corrélativement à l’aug...
-
Préjudice d'anxiété : extension de la réparation
Publié le : 30/10/2019 30 octobre oct. 10 2019Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailPar quatre arrêts du 11 septembre 2019 (Cass. soc. 11-9-2019 n° 17-18.311 F...
-
La CJUE renforce sensiblement les droits des passagers victimes de vols retardés
Publié le : 29/10/2019 29 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsCollectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireAux termes d’une décision rendue le 11 juillet 2019, la Cour de Justice de...
-
Une vente de vin bio non conforme
Publié le : 25/10/2019 25 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / AgroalimentaireEntreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionUne Cour d’appel a eu à connaître d’un litige en juin 2019 entre un négocia...
-
Olivier VIBERT nommé Président d'Eurojuris International
Publié le : 25/10/2019 25 octobre oct. 10 2019Actualités EUROJURISOlivier VIBERT, avocat à Paris (IFL Avocats) et membre d'EUROJURIS FRANCE,...
-
Quelles sont les sanctions en cas de sous-location prohibée ?
Publié le : 24/10/2019 24 octobre oct. 10 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementSauf lorsque la sous-location a été autorisée par le bailleur, les sous-loy...
-
Deux nouvelles mentions obligatoires sur les factures en France
Publié le : 23/10/2019 23 octobre oct. 10 2019Entreprises / Finances / Banque et financeLes factures, en droit français, doivent contenir plusieurs mentions spécif...
-
Cookies, RGPD et consentement par la poursuite de la navigation
Publié le : 23/10/2019 23 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / Informatique et InternetEntreprises / Marketing et ventes / E-commerceSurfer vaut consentement aux cookies…jusqu’à l’été 2020. (CE 16 oct. 201...
-
Taxe foncière à la charge du locataire : attention à la rédaction du bail !
Publié le : 22/10/2019 22 octobre oct. 10 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’article R. 145-35 du Code de Commerce exclut expressément que le bailleur...
-
Congrès EUROJURIS 2020 à AMSTERDAM
Publié le : 15/10/2019 15 octobre oct. 10 2019Congrès EUROJURISDu 30 janvier au 2 février 2020 se déroulera le Congrès EUROJURIS F...
- programme-congres-eurojuris-france-5dd3cb8630a82.pdf
- programme-academique-congres-eurojuris-france.pdf
- partenaires-congres-2020--1--5dfb9564632d9.png
-
La loi de simplification du droit des sociétés : une extension des régimes de fusion simplifiée bienvenue
Publié le : 15/10/2019 15 octobre oct. 10 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa loi de simplification, de clarification et d’actualisation du droit des...
-
Indemnités de licenciement : la Cour d'Appel de REIMS admet la possibilité d'écarter le barème MACRON
Publié le : 11/10/2019 11 octobre oct. 10 2019Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionEntreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementUn nouveau chapitre vient d'être écrit par la Chambre sociale de la Cour d'...
-
La société holding animatrice à la lumière de la jurisprudence récente
Publié le : 09/10/2019 09 octobre oct. 10 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseSociété ne relevant pas d’une forme spécifique, la holding est celle dont l...
-
Achat d'un animal domestique : quelles sont les actions en cas de vice caché ?
Publié le : 03/10/2019 03 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / ProcéduresLa personnification actuelle des animaux de compagnie rend finalement plus di...
-
Les jeunes avocats réunis à l'occasion du congrès annuel Jurismus International
Publié le : 01/10/2019 01 octobre oct. 10 2019Actualités EUROJURISvu dans Journal Spécial des Sociétés, p. 9
-
Hospitalisation sans consentement et indépendance du médecin (Civ, 1ère, 11 juillet 2019)
Publié le : 01/10/2019 01 octobre oct. 10 2019Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleConformément aux dispositions de l’article L3212-1 du Code de la santé publ...
-
Contrat entre un Club de football et un équipementier : comment juger si une offre est plus intéressante qu’une autre ?
Publié le : 30/09/2019 30 septembre sept. 09 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionEntreprises / Contentieux / Justice commercialeDans le cadre d’un litige entre un club de football et son partenaire maill...
-
Le choc émotif comme élément matériel de l'infraction de violences
Publié le : 27/09/2019 27 septembre sept. 09 2019Particuliers / Civil / Pénal / VictimesRécemment, la Cour d'Appel de FORT-DE-FRANCE a relaxé un prévenu de faits d...
-
Un acte de la vie personnelle peut-il avoir une répercussion sur la vie professionnelle ?
Publié le : 18/09/2019 18 septembre sept. 09 2019Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailIl est souvent recommandé de ne pas mélanger la vie professionnelle et la v...
-
Les journées Jurismus France 2019 : découvrir les incontournables de la facturation
Publié le : 11/09/2019 11 septembre sept. 09 2019Actualités EUROJURISJournées Jurismus 2019
-
Le défaut de pouvoir du syndic pour agir en justice grandement relativisé par le décret n° 2019-650 du 27 juin 2019
Publié le : 10/09/2019 10 septembre sept. 09 2019Particuliers / Patrimoine / CopropriétéL’article 15 de la loi du 10 juillet 1965 dispose que le Syndicat des copro...
-
Les principes fondateurs du droit des marques vs. les prérogatives du titulaire de noms de domaine
Publié le : 30/08/2019 30 août août 08 2019Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsL’arrêt Dataxy du 5 juin 2019 est classique et efficace : la marque et le n...
-
L'extension du périmètre de l'indemnisation des victimes au titre de la tierce personne, de la sphère domestique à la sphère professionnelle
Publié le : 29/08/2019 29 août août 08 2019Particuliers / Santé / Préjudice corporelPar un arrêt d’importance du 22 mai 2019[1], d’ailleurs publié au bulletin...
-
Le comportement d’un candidat lors de précédentes procédures peut justifier son exclusion (CE 24 Juin 2019, Sté EGBTI)
Publié le : 28/08/2019 28 août août 08 2019Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationL’acheteur public peut, pour exclure un candidat, tenir compte des tentativ...
-
Les critères de la réception tacite de l’ouvrage (Civ. 3ème, 18 avril 2019 n° 18-13.734)
Publié le : 28/08/2019 28 août août 08 2019Particuliers / Patrimoine / ConstructionUn arrêt de la troisième chambre civile de la Cour de cassation (civ. 3èm...
-
De l’importance de bien choisir les pouvoirs de police face à un immeuble frappé de péril imminent
Publié le : 27/08/2019 27 août août 08 2019Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeAprès l’effondrement de trois immeubles rue d’Aubagne à Marseille et la dén...
-
Dol et garantie des vices cachés : l’interruption de la prescription
Publié le : 20/08/2019 20 août août 08 2019Particuliers / Patrimoine / ConstructionCommentaire d'arrêt : Cass. 3e civ., 18 avr. 2019, n° 18-10.883, D. 1. L...
-
Affaire Tapie (8) : Qui sont les acteurs de la saga Tapie ?
Publié le : 09/08/2019 09 août août 08 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeAprès la parole donnée à Bernard Tapie, découvrons qui sont les acteurs de...
-
Les détournements de fonds par un tiers au détriment de l'entreprise sont-ils toujours déductibles ?
Publié le : 06/08/2019 06 août août 08 2019Entreprises / Finances / FiscalitéCollectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesLe Conseil d’Etat dans un arrêt du 12 avril 2019 précise qu’en cas de détou...
-
Dette engagée par le dirigeant caution de ses sociétés et procédure de surendettement
Publié le : 29/07/2019 29 juillet juil. 07 2019Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsEntreprises / Contentieux / Justice commercialeCommentaire de l'arrêt Cass. Civ. 2ème 6 juin 2019 F- P + B + I n°18-16.228...
-
Abus de majorité pour des décisions prises par l’associé majoritaire et gérant d’une SARL
Publié le : 26/07/2019 26 juillet juil. 07 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionLes décisions prises par l’associé majoritaire et gérant d’une SARL, de mi...
-
Affaire Tapie (7) : La parole à Bernard Tapie
Publié le : 18/07/2019 18 juillet juil. 07 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeLire les articles précédents : Affaire Tapie (1) : Suite et enfin.....
-
Délai et forme imposés à l’intimé pour réaliser un appel provoqué
Publié le : 16/07/2019 16 juillet juil. 07 2019Particuliers / Consommation / ProcéduresIl s’agit là d’une question historique puisque le décret n° 2017-891 du 6 m...
-
Affaire Tapie (6) : L'audience et les réponses apportées par le Tribunal
Publié le : 16/07/2019 16 juillet juil. 07 2019Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesLire les articles précédents : Affaire Tapie (1) : Suite et enfin.....
-
Affaire Tapie (5) : Mais que penser de la décision de relaxe ?
Publié le : 16/07/2019 16 juillet juil. 07 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeLire les articles précédents : Affaire Tapie (1) : Suite et enfin.....
-
La France condamnée à payer 20 000 euros de dommage moral au requérant blessé lors de son interpellation par la police
Publié le : 02/07/2019 02 juillet juil. 07 2019Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireCommentaire de l'arrêt CEDH 23 mai 2019, Chebab c. France, req. n° 542/13:...
-
La clause pénale : clause souple mais limitée
Publié le : 01/07/2019 01 juillet juil. 07 2019Entreprises / ContentieuxParticuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa clause pénale, régie par l’article 1231-5 du code civil, est la clause p...
-
La nouvelle théorie de l'imprévision des contrats et la possibilité de renégocier les contrats
Publié le : 01/07/2019 01 juillet juil. 07 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionL’article 1195 du code civil est une nouveauté du code civil. Il définit l’...
-
Congé avec offre d'indemnité d'éviction et prescription de l'indemnité d'occupation
Publié le : 26/06/2019 26 juin juin 06 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCommentaire d'arrêt : Cour de cassation, Chambre civile 3, 14 mars 2019 n°18-...
-
Rupture conventionnelle : le plus important c’est le consentement !
Publié le : 24/06/2019 24 juin juin 06 2019Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailAu gré des années, la Cour de Cassation a affiné sa jurisprudence concernan...
-
La médiation, une solution alternative pour le règlement des conflits de voisinage nés d’un projet de construction
Publié le : 21/06/2019 21 juin juin 06 2019Entreprises / ContentieuxParticuliers / Consommation / ProcéduresCommentaire de la Loi ELAN n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 et CAA Versailles...
-
La nouvelle place des modes amiables de résolution des litiges dans la réforme de la justice
Publié le : 21/06/2019 21 juin juin 06 2019Particuliers / Consommation / ProcéduresLa loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme...
-
Responsabilité pénale : Mark Zuckerberg est-il un directeur de la publication comme les autres ?
Publié le : 20/06/2019 20 juin juin 06 2019Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileMark Zuckerberg est-il un Directeur de la publication comme les autres ? Libr...
-
Location : un salon-séjour constitue-t-il deux pièces habitables ?
Publié le : 18/06/2019 18 juin juin 06 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCour de cassation, civile, Chambre civile 3, 14 mars 2019, 18-11.409 En...