Crédit photo : © ALF photo
RGPD : regard critique sur la décision de la CNIL concernant l'amende de Google
Publié le :
14/03/2019
14
mars
mars
03
2019
Dans sa délibération n° SAN – 2019-001 du 21 janvier 2019, la CNIL a reproché à Google un manque de transparence et d’accessibilité de l’information fournie aux utilisateurs des services Google (tels que la messagerie Gmail, le moteur de recherche Google Search, YouTube etc.).
S’agissant des traitements de publicité ciblée, la CNIL a considéré que le consentement des utilisateurs n’était pas recueilli conformément aux dispositions du Règlement Général pour la Protection des Données (« RGPD »).
Ainsi, il est reproché à Google de ne pas avoir procédé à une information spécifique et univoque pour chacun des nombreux services proposés par Google aussi diverses que Google search, Youtube, Google home, Google maps, Playstore, Google photo.
Pour l’ensemble de ces manquements, la CNIL a prononcé, sans mise en demeure préalable, une sanction de 50 millions d’euros.
Google ayant fait appel de la décision, l’éclairage du Conseil d’Etat sera nécessaire sur plusieurs sujets juridiques intéressants et en particulier sur l’appréciation de la notion d’établissement principal au fondement de la compétence de la CNIL dans cette affaire (1) et d’autre part sur le choix, la nature et la motivation de la décision de sanction prononcée par la CNIL contre Google (2).
1. La compétence de la CNIL devra être tranchée par le Conseil d’Etat
La délibération de la CNIL est la première illustration du mécanisme du guichet unique mis en place par le RGPD. Ainsi, dans le cadre de transferts transfrontaliers, aux termes de l’article 56 du RGPD, il est donné compétence à l’autorité de contrôle de l'établissement principal du responsable du traitement.Dans sa décision du 21 janvier 2019, la CNIL a considéré qu’elle était compétente pour prononcer une sanction contre la société Google LLC au motif que cette dernière ne disposait pas d’un établissement principal en Irlande et qu’en conséquence toutes les autorités de contrôle de l’Union Européenne pouvaient être compétentes.
Pour justifier sa décision, la CNIL reprend la définition donnée par l’article 4 (16) du RGPD qui définit la notion d’établissement principal comme « le lieu de son administration centrale dans l'Union, à moins que les décisions quant aux finalités et aux moyens du traitement de données à caractère personnel soient prises dans un autre établissement du responsable du traitement dans l'Union et que ce dernier établissement a le pouvoir de faire appliquer ces décisions, auquel cas l'établissement ayant pris de telles décisions est considéré comme l'établissement principal ».
A la lumière du considérant 36 du RGPD ; qui rappelle que la notion d’établissement principal s’apprécie au moyen de « critères objectifs » qui nécessitent « l'exercice effectif et réel d'activités de gestion déterminant les décisions principales quant aux finalités et aux moyens du traitement » la CNIL décide qu’en l’absence d’établissement stable de la société Google en Irlande, elle est compétente pour agir au sens de l’article 56 du RGPD. Par cette délibération, la CNIL consacre, pour la première fois, les critères posés par les lignes directrices du G29 concernant la désignation d’une autorité contrôle chef de file d’un responsable ou d’un sous-traitant du 5 avril 2017.
Concrètement, la CNIL considère que la seule présence d’un siège social dans l’Union Européenne ne suffit pas à caractériser la notion d’établissement stable et qu’en l’espèce la société Google Ireland Limited ne disposait pas, à la date de l’engagement des poursuites « d’un quelconque pouvoir décisionnel quant aux finalités et aux moyens des traitements couverts par la politique de confidentialité présentée à l’utilisateur lors de la création de son compte, à l’occasion de la configuration de son téléphone mobile sous Android ».
La CNIL constate également que la politique de confidentialité de Google ne mentionnait pas Google Ireland Limited comme l’entité où sont prises les décisions principales sur les traitements concernés ; qu’aucun DPO n’a été désigné au sein de cette entité et qu’enfin les transferts de responsabilité étaient en cours, et donc non effectifs[1].
Dans sa décision du 21 janvier, la CNIL décide que les activités financières et comptables, tout comme la vente d’espaces publicitaires ou la passation de contrats sont gérées par la société Google LLC et que la société Google Ireland Limited est seulement impliquée dans ces décisions, sans qu’il ne soit pour autant démontré que cette dernière dispose d’un pouvoir décisionnel effectif.
Sans surprise la société Google LLC a contesté la compétence de la CNIL au profit de l’autorité de protection de la vie privée Irlandaise la Data Protection Commission (« DPC »), en estimant que son siège en Irlande doit être considéré comme son établissement principal au sein de l’Union Européenne notamment pour les traitements objet de la plainte reçues par la CNIL et qui fondent la condamnation.
A ce titre, la société Google rappelle que la société Google Ireland Limited « est le siège social de Google pour ses opérations européennes depuis 2003 et qu’elle est l’entité en charge de plusieurs fonctions organisationnelles nécessaires à la réalisation de ces opérations pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (secrétariat général, fiscalité, comptabilité, audit interne, etc.). » La société Google précise également que son siège en Irlande est en charge de « la conclusion de l’intégralité des contrats de vente de publicités avec les clients basés dans l’Union européenne » et que « cette société emploie plus de 3 600 salariés » et enfin qu’elle dispose d’une équipe dédiée « en charge de la gestion des demandes faites au sein de l’Union européenne en lien avec la confidentialité et d’un responsable chargé de la protection de la vie privée ».
En droit fiscal, ces éléments auraient vraisemblablement suffi à caractériser un établissement stable, redevable de l’impôt dans l’état concerné, mais la CNIL en a décidé autrement et a justifié sa décision par le fait que Google n’avait pas désigné d’autorité de contrôle au sein de l’Union Européenne, dans l’état membre ou se situe sont établissement principal.
En outre, interrogée par la CNIL, dans le cadre du mécanisme de coopération, la DPC, n’a pas estimé devoir se saisir du dossier.
Ainsi, en considérant que Google n’avait pas d’établissement principal en Irlande au sens du RGPD, il n’y avait pas de raison de saisir le CEPD et la CNIL a pu décider de s’attribuer la compétence pour sanctionner Google. Le Conseil d’Etat devra confirmer ou infirmer la compétence de la CNIL dans cette affaire et devra ainsi revenir sur la définition d’établissement principal. Il n’est pas exclu que la CJUE soit saisie.
2. Analyse de la sanction sous un angle processuel
Indépendamment du montant de la sanction prononcée contre Google, il convient de s’interroger sur le choix et la nature de la sanction prononcée par la CNIL.
Malgré le nécessaire principe de l’opportunité des poursuites, la CNIL, en principe, procède à une mise en demeure préalablement à une sanction. Dans ce cas, elle fixe alors un délai pour donner l’opportunité à l’entreprise de se mettre en conformité. La sanction n’intervient normalement que dans l’hypothèse où l’organisme contrôlé n’a pas pris les mesures nécessaires dans le délai fixé par la CNIL.Lorsque l’organisme contrôlé a appliqué les mesures nécessaires pour se mettre en conformité, aucune sanction n’est prononcée et la CNIL prend une décision de clôture du dossier.
Dans cette affaire, la CNIL, après avoir procédé à un contrôle en ligne a directement sanctionné Google – sans qu’il soit prononcé une mise en demeure ou un avertissement.
La société Google relève d’ailleurs « qu’une mise en demeure lui aurait permis d’entreprendre une démarche de mise en conformité et qu’il n’apparait pas que le prononcé direct d’une amende administrative constitue la mesure correctrice la plus adéquate ».
Ce choix d’une amende administrative, sans préavis, est seulement justifié par la CNIL par la gravité des manquements reprochés à Google. Le principe reste toutefois contestable et non conforme à la pratique habituelle de la CNIL, à tout le moins avec les acteurs français.
De la même manière, une remarque sur la nature de la décision s’impose.
En effet, indépendamment de l’amende administrative, il convient de relever que la CNIL n’a pas fait injonction à la société Google de se mettre en conformité aux dispositions violées du RGPD, au moyen notamment d’une astreinte journalière. Il est seulement précisé dans le dispositif de la décision qu’elle doit être adressée à Google France pour exécution.Or, le principe non bis in idem exclu qu’une même sanction soit prononcée pour les mêmes manquements. Comment dès lors qualifier la portée de cette décision, indépendamment du paiement de l’amende, la société Google a-t-elle l’obligation de se mettre en conformité ?
Par ailleurs, il parait justifié de revenir sur la question de la motivation du calcul de la sanction.
En droit français les jugements doivent être motivés (article 455 du Code de procédure civile ; article 9 du code de justice administrative).La Cour de Cassation [2] rappelle que « le domaine de la motivation est général. L’obligation s’applique indistinctement et, sauf exception, à toutes les décisions de justice ».
Ce principe est donc sans conteste applicable aux autorités administratives indépendantes. Or, dans la délibération du 21 janvier 2019, pour justifier le montant de la sanction, la CNIL se contente d’estimer que « au vu du montant maximum encouru établi sur la base de 4% du chiffre d’affaires indiqué au point 2 de la présente décision, qu’une sanction pécuniaire est justifiée à hauteur de 50 millions d’euros, ainsi qu’une sanction complémentaire de publicité pour les mêmes motifs ».
Rien dans la décision de la CNIL ne permet de comprendre les raisons qui justifient le montant de ladite sanction qui aurait pu s’élever à 4 % de 100 milliards d’euros soit 4 milliards d’euros. La sanction représente seulement 0,05 % du chiffre d’affaires annuel global de la société Google LLC.
Doit-on considérer que ce montant ne concerne que les activités de Google destinées aux utilisateurs de mobiles Android ? Comment apprécier ce montant par rapport au chiffre de 7 % des utilisateurs concernés ?
Aucune explication n’est donnée par la CNIL sur le calcul du montant de l’amende fixée. La CNIL se contente de considérer que « au regard de l’ampleur des traitements déployés et de la nécessité impérieuse pour les utilisateurs de garder la maîtrise de leurs données, que ceux-ci doivent être mis en situation d’être suffisamment informés de la portée des traitements mis en œuvre et d’y consentir valablement, sauf à priver de base la confiance dans l’écosystème numérique » et que « Compte tenu des avantages qu’elle retire de ces traitements, la société doit apporter une attention toute particulière à la responsabilité qui lui incombe au titre du RGPD dans leur mise en œuvre ».
Enfin, la CNIL tient « compte de la place prépondérante occupée par la société sur le marché des systèmes d’exploitation, de la gravité des manquements et de l’intérêt que représente la présente décision pour l’information du public ».
Aucun élément ne permet donc de comprendre le montant record mais dérisoire eu égard au plafond ouvert à la CNIL.
Enfin, force est de remarquer que la CNIL a précisé dans sa décision du 21 janvier 2019 que la société Google LLC disposait d’un délai de 4 mois pour faire appel de ladite décision devant le Conseil d’Etat.
Or, sur le fondement de l’article R421-1 du code de justice administrative un recours peut être formé contre une décision de la CNIL « dans les deux mois à partir de la notification ou de la publication de la décision attaquée ». Rien dans la décision de la CNIL du 21 janvier 2019 ne précise la raison de l’augmentation du délai d’appel. Ce point est néanmoins purgé puisque la société Google LLC a fait appel de la décision dans les deux jours de la publication de la décision.
En conclusion, il convient de relever que la délibération de la CNIL suscite de nombreuses questions juridiques qu’il appartiendra au Conseil d’Etat de clarifier, dans l’intérêt de tous les acteurs concernés. En pratique pour les responsables de traitement qui mettent en œuvre des traitements transfrontaliers, il est recommandé de désigner l’autorité chef de file, dans l’état de leur établissement principal, pour réduire toute possibilité de débat sur la compétence des autorités de contrôle.
Cet article n'engage que son auteur.
[1] Google avait indiqué que le transfert de responsabilité de Google LLC vers Google Ireland Limited était en cours et qu’il serait finalisé le 31 janvier 2019, et que les règles de confidentialité entreraient en vigueur le 22 janvier 2019.
[2] Cour de Cassation, Rapport 2010, L’INFORMATION IMPOSÉE PAR LE DROIT DE SAVOIR : LE DROIT D’OBTENIR D’AUTRUI UNE INFORMATION >L’OBLIGATION DE SE JUSTIFIER OU D’EXPLIQUER > L’obligation de motivation publiée en ligne
Auteur
CHAVANE DE DALMASSY Juliette
Historique
-
Le rapport sur les discriminations dans les Outre-Mer
Publié le : 11/04/2019 11 avril avr. 04 2019Collectivités / Environnement / Principes générauxOn prendra connaissance avec intérêt d'un rapport qui vient d'être enregist...
-
Régime de frais de santé et modification par l'employeur : attention au redressement URSSAF
Publié le : 08/04/2019 08 avril avr. 04 2019Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesLes garanties collectives en matière de retraite et de prévoyance dont béné...
-
Vente en l’état futur d’achèvement et retard de livraison
Publié le : 05/04/2019 05 avril avr. 04 2019Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierDans le domaine du secteur protégé, l’acte de vente en l’état futur d’achèv...
-
La reprise des actes accomplis par une société en formation ne se présume pas
Publié le : 05/04/2019 05 avril avr. 04 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseUn arrêt de la Cour de cassation du 20 février 2019 vient préciser que la r...
-
Vous avez désormais la possibilité de saisir en ligne le juge administratif !
Publié le : 04/04/2019 04 avril avr. 04 2019Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeAfin de faciliter les échanges entre les citoyens et la justice administrat...
-
E-justice : le point de vue de Benjamin ENGLISH
Publié le : 04/04/2019 04 avril avr. 04 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeBenjamin English, avocat (cabinet Avril & Marion) et responsable du Lab du...
-
Le rapport annuel 2019 de la Cour des Comptes et les fonds européens structurels et d'investissements en outre-mer
Publié le : 04/04/2019 04 avril avr. 04 2019Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesLa Cour des Comptes au titre de sa mission doit s'assurer du bon emploi de...
-
Recours indemnitaires et pécuniaires : la liaison du contentieux peut à nouveau intervenir en cours d’instance
Publié le : 04/04/2019 04 avril avr. 04 2019Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeCE avis 27 mars 2019 Consorts R…, n° 426472 L’article R 421-1 du code de j...
-
Temps partiel modulé et décompte de la durée du travail
Publié le : 03/04/2019 03 avril avr. 04 2019Entreprises / Ressources humaines / Temps de travailPar un arrêt du 23 janvier 2019, la chambre sociale de la Cour de cassation...
-
Certificat d’urbanisme délivré sur le fondement d’un PLU illégal : quelles conséquences ?
Publié le : 03/04/2019 03 avril avr. 04 2019Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeLe certificat d’urbanisme a pour effet de garantir à son titulaire un « dro...
-
Qui est redevable de la taxe locale d'équipement (TLE) si un titre de recette avait été émis avant le transfert du permis de construire ?
Publié le : 02/04/2019 02 avril avr. 04 2019Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesLe Conseil d’Etat apporte des précisions sur l’exigibilité de la taxe local...
-
La volonté du donateur au cœur de l’acte de donation-partage
Publié le : 28/03/2019 28 mars mars 03 2019Particuliers / Famille / SuccessionsLe partage d’ascendant se forme dès que l’un des enfants a accepté son lot...
-
Quelles sont les conditions entourant le préavis de grève dans le secteur public ?
Publié le : 27/03/2019 27 mars mars 03 2019Particuliers / Emploi / Contrat de travailCollectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifAfin d’assurer la continuité du service public, le droit de grève dans le s...
-
EUROJURIS FRANCE lance madecision.com, première plateforme indépendante d’arbitrage et de médiation en ligne
Publié le : 27/03/2019 27 mars mars 03 2019Actualités EUROJURISEUROJURIS FRANCE, réseau de plus de 1 000 professionnels du droit en France...
- dossier-de-presse-madecision.com.pdf
- communique-de-presse-madecision.pdf
- madecision-presentation.pdf
-
Résiliation du bail et surendettement
Publié le : 27/03/2019 27 mars mars 03 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLa Cour de Cassation a récemment rappelé que l'effacement des dettes pronon...
-
Ma belle-mère hérite de tous les biens de mon père…Attention à la procédure choisie !
Publié le : 19/03/2019 19 mars mars 03 2019Particuliers / Famille / SuccessionsContrairement à une idée bien répandue, surtout depuis l’affaire de Johny H...
-
Rupture du contrat d'agent commercial : l'indemnité est due même pendant la période d'essai
Publié le : 18/03/2019 18 mars mars 03 2019Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailLe statut d’agent commercial est un statut très protecteur des droits de l’...
-
L’agent immobilier peut-il obtenir paiement de sa commission avant la réalisation de la vente immobilière ?
Publié le : 18/03/2019 18 mars mars 03 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementL’article 6 de la loi du 2 janvier 1970 n°70-9 énonce qu’ « aucun bien, eff...
-
Point de départ délai de forclusion biennale en matière de crédit à la consommation en cas de plans conventionnels de redressement successifs
Publié le : 15/03/2019 15 mars mars 03 2019Particuliers / Consommation / ProcéduresPar un arrêt rendu le 6 février 2019, la 1ère Chambre Civile de la Cour de...
-
Naufrage et marées noires : les précautions à prendre pour les collectivités
Publié le : 15/03/2019 15 mars mars 03 2019Collectivités / Environnement / EnvironnementLe naufrage du "grande américa", les précautions à prendre : Et voici, de no...
-
RGPD : regard critique sur la décision de la CNIL concernant l'amende de Google
Publié le : 14/03/2019 14 mars mars 03 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéDans sa délibération n° SAN – 2019-001 du 21 janvier 2019, la CNIL a reproc...
-
Droit de préférence et locaux commerciaux distincts
Publié le : 13/03/2019 13 mars mars 03 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’article L145-46-1 du Code de Commerce a été instauré par la loi PINEL du 18...
-
Prime et salarié à temps partiel
Publié le : 13/03/2019 13 mars mars 03 2019Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesPar principe, il est constant que la rémunération d’un salarié à temps part...
-
Sous-mandat entre un notaire et un agent immobilier
Publié le : 12/03/2019 12 mars mars 03 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementEntreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionLa Cour de Cassation, dans son arrêt du 9 janvier 2019 n°17-27841, vient pr...
-
Ensemble immobilier complexe : dans quelle mesure un seul permis s’impose pour deux constructions distinctes ?
Publié le : 08/03/2019 08 mars mars 03 2019Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeLe 28 décembre 2018, le Conseil d’Etat a une nouvelle fois précisé sa juris...
-
Infractions routières et obligation de désignation du conducteur
Publié le : 08/03/2019 08 mars mars 03 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéUne circulaire du ministère de la justice datée du 29 janvier 2019 vient d’...
-
Quels types de démissions peuvent donner droit aux allocations chômage ?
Publié le : 07/03/2019 07 mars mars 03 2019Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionLe bénéfice des allocations chômages est en principe ouvert aux personnes q...
-
L’évaluation de l’indemnité pour rupture brutale des relations commerciales établies
Publié le : 07/03/2019 07 mars mars 03 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionLes litiges en matière de rupture brutale des relations commerciales soulèv...
-
Responsabilité des propriétaires de chiens à l’origine d’un accident en l’absence de contact avec la victime
Publié le : 07/03/2019 07 mars mars 03 2019Particuliers / Civil / Pénal / VictimesSi la responsabilité du propriétaire d’un animal ne pose pas question lorsq...
-
La médiation en droit de la consommation : comment cela se passe t-il ?
Publié le : 06/03/2019 06 mars mars 03 2019Particuliers / Consommation / ProcéduresDispositif crée en janvier 2016 à l’initiative des institutions européennes...
-
Bail d’habitation : Surendettement et résiliation du bail d’habitation
Publié le : 06/03/2019 06 mars mars 03 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLa Cour de Cassation réitère que l’effacement d’une dette n’équivaut pas à...
-
Les modalités de contestation des assemblées générales de copropriété
Publié le : 05/03/2019 05 mars mars 03 2019Particuliers / Patrimoine / CopropriétéLa personne souhaitant contester une assemblée générale de copropriété ou u...
-
Action en recherche de paternité : mode d'emploi
Publié le : 04/03/2019 04 mars mars 03 2019Particuliers / Famille / EnfantsUne telle action relève de la compétence du Tribunal de Grande Instance dan...
-
Garantie à première demande ou cautionnement ? Attention à la rédaction
Publié le : 04/03/2019 04 mars mars 03 2019Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesPar un arrêt du 30 janvier 2019 (Cour de cassation, chambre commerciale, 30...
-
Distinction entre reclassement et changement d'affectation
Publié le : 04/03/2019 04 mars mars 03 2019Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLe changement d’affectation pour raisons de santé après congé maladie n’est...
-
Baisse du coût du travail en 2019 ? Quels changements ?
Publié le : 21/02/2019 21 février févr. 02 2019Entreprises / Finances / FiscalitéIl convient de vous rappeler que la loi de finances 2019 confirme la suppre...
-
La loi de finances pour 2019 : aménagement du Pacte Dutreil
Publié le : 21/02/2019 21 février févr. 02 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Cession d'entrepriseDans la droite ligne du plan d’action pour la croissance et la transmission...
-
Comment aider les collectivités à bénéficier des aides d'état ?
Publié le : 20/02/2019 20 février févr. 02 2019Collectivités / Finances locales / Droit public économiqueL'on sait combien la France est mauvaise élève en matière de consommation des...
-
Taux accident du travail "bureau"
Publié le : 20/02/2019 20 février févr. 02 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéNous vous rappelons que les sièges sociaux et les bureaux des entreprises i...
-
Inaptitude : reprise du paiement du salaire jusqu’à la présentation de la lettre de licenciement
Publié le : 19/02/2019 19 février févr. 02 2019Entreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementLorsque le délai d’un mois dont dispose l’employeur, pour soit reclasser, s...
-
Le référent « harcèlement » dans les entreprises d’au moins 250 salariés et le référent « harcèlement » du CSE
Publié le : 18/02/2019 18 février févr. 02 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéDepuis le 10 janvier 2019, date d’entrée en vigueur du décret relatif à dif...
-
Prélèvement à la source : ce qui change pour les avocats
Publié le : 13/02/2019 13 février févr. 02 2019Entreprises / Finances / FiscalitéDepuis le 1er janvier 2019, l’impôt sur le revenu est prélevé à la source....
-
Heures supplémentaires exonérées à compter du 1er janvier 2019
Publié le : 08/02/2019 08 février févr. 02 2019Entreprises / Ressources humaines / Temps de travailLe décret relatif à l'exonération de cotisations salariales des heures supp...
-
Réforme de la procédure de divorce à venir : quelles nouveautés ?
Publié le : 08/02/2019 08 février févr. 02 2019Particuliers / Famille / DivorcesAprès la contractualisation du divorce par consentement mutuel, les parleme...
-
Le rapport annuel 2019 de la Cour des Comptes : quels enseignements ?
Publié le : 07/02/2019 07 février févr. 02 2019Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesLa publication du rapport annuel par la Cour des Comptes et les chambres ré...
-
Prime exceptionnelle de fin d'année : Pour qui ? Selon quelles modalités ?
Publié le : 06/02/2019 06 février févr. 02 2019Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesFace aux revendications des gilets jaunes courant décembre 2018, le Préside...
-
Notification du décompte général et responsabilité contractuelle
Publié le : 05/02/2019 05 février févr. 02 2019Collectivités / Marchés publics / Contestation et contentieuxPar un arrêt en date du 19 novembre 2018 (n°408203), le Conseil d’Etat a ra...