Interprétation extensive du caractère non apparent du désordre à la réception : point trop n'en faut !
Publié le :
19/06/2023
19
juin
juin
06
2023
Cass, 3ème civ, 25 mai 2023, n° 22-10.734
Au mois de septembre 2009, les époux Z. ont fait l’acquisition d’un bien immobilier auprès de la société FINAPAR par un acte de vente en l’état futur d’achèvement.
La livraison de l’ouvrage a été prononcée avec réserves le 22 novembre 2020, notamment concernant les menuiseries et leur étanchéité à l’air, en ces termes :
« Séjour : - contrôle rigoureux du fonctionnement de toutes les menuiseries (toutes sont difficiles à manœuvrer).
« Jour reperé en partie basse de la fenêtre d’angle sur rue Tenremonde.
« Toutes les menuiseries doivent être étanches à l’air.
« (…) Cuisine : (…).
« Menuiseries extérieures à régler (fonctionnement difficile + étanchéité à l’air à garantir ».
Des infiltrations d’eau par les menuiseries ayant été ultérieurement constatées, les époux Z. ont régularisé une déclaration de sinistre auprès de la société ALBINGIA au titre de la garantie dommages ouvrage.
La société ALBINGIA a refusé sa garantie, au motif que les désordres afférents aux menuiseries avaient fait l’objet de réserves lors de la livraison de l’ouvrage, s’agissant en l’espèce de menuiseries anciennes qui avaient été conservées et modifiées.
Une expertise judiciaire avait donc été sollicitée par les époux Z.
En conclusion de son rapport, l’expert judiciaire avait alors indiqué que si le procès-verbal de livraison faisait état de réserves portant sur l’étanchéité des fenêtres, il était mis en évidence l’existence de désordres de nature évolutive ne permettant pas d’en connaître l’ampleur et la gravité au moment de leur constatation dès la réception de l’ouvrage.
Il était par ailleurs conclu que les désordres, portant sur l’étanchéité à l’air et à l’eau, étaient de nature à rendre l’immeuble impropre à sa destination en diminuant le confort, principalement thermique.
Par un arrêt en date du 18 novembre 2021, la cour d’appel de Douai devait confirmer le jugement de première instance ayant débouté les maîtres de l’ouvrage de leurs demandes sur le fondement de la garantie décennale des constructeurs, au motif qu’ayant écrit à l’entrepreneur avant même la réception des travaux pour dénoncer la piètre qualité des travaux réalisés sur les menuiseries, en lui indiquant notamment que : « Ayant fait l’acquisition de cet appartement dans le cadre de la loi Scellier, nous tenons à ce que l’isolation soit bien conforme à la RT2005 », ils avaient ainsi démontré avoir porté une attention particulière à l’isolation et l’étanchéité du logement qui devait être livré ».
Il était par ailleurs constaté que les désordres étaient en grande partie imputables aux menuiseries anciennes (défaut de fiabilité du verrouillage des ouvrants), avec un bâti et des ouvrants non corrigeables et que ces défauts étaient apparents à la réception et d’ailleurs réservés sur le procès-verbal de livraison.
Enfin, il était relevé par la cour d’appel que l’expert judiciaire avait indiqué que, s’agissant de l’étanchéité à l’air, si les dispositifs mis en œuvre ultérieurement apportaient une amélioration, le niveau attendu n’était pas garanti et les solutions non pérennes, alors que s’agissant de l’étanchéité à l’eau, « bien qu’il n’ait été procédé à aucun test d’arrosage, il est évident que les menuiseries n’étaient pas étanches à l’eau, comme en attestent les gonflements des tablettes en panneaux de particules, sous les traverses basses des fenêtres, qui ont localement gonflé sous l’apport d’eau ».
En conclusion, après avoir constaté que les désordres réservés étaient évolutifs, la cour d’appel devait indiquer qu’ils « étaient en germe et donc prévisibles que ce soit dans leur ampleur ou dans leurs conséquences dès la réception des travaux dès lors qu’il était noté la présence de jours et de défauts d’étanchéité à l’air, ces défauts emportant nécessairement par voie de conséquence un défaut d’étanchéité à l’eau », de sorte qu’ils ne pouvaient relever de la garantie décennale du constructeur, en raison de leur caractère apparent à la réception des travaux.
Cette décision est confirmée par la Haute juridiction dans son arrêt en date du 25 mai 2023 (Cass, 3ème 25 mai 2023, n° 22-10.734), au terme d’une motivation intéressante :
« … la cour d’appel, qui a constaté que les acquéreurs avaient émis des réserves à la réception sur l’étanchéité à l’air des menuiseries, a souverainement retenu que, si les désordres réservés étaient de nature évolutive dès lors qu’ils étaient appelés à s’aggraver avec l’usage normal des fenêtres, ils étaient en germe et prévisibles dans leur ampleur et leurs conséquences dès la réception, le défaut d’étanchéité à l’air alors signalé emportant nécessairement un défaut d’étanchéité à l’eau, de sorte que ceux-ci étaient apparents à la réception ».
« Ella a exactement déduit de ce seul motif que, relevant de la garantie des vices apparents, ces désordres ne pouvaient pas faire l’objet d’une action fondée sur la garantie décennale ».
Sur ce, il sera rappelé que le maître d’ouvrage ne peut pas rechercher la responsabilité décennale du constructeur au titre d’un désordre qui était apparent à la réception ou à la livraison, de plus fort s’il a fait l’objet d’une réserve (Cass, 3ème civ, 22 novembre 2013, n° 13-10.281 ; Cass, 3ème civ, 21 juin 2000, n° 98-20548).
Il reste qu’il est toujours possible au maître d’ouvrage d’agir sur le fondement de la garantie décennale, lorsqu’il est établi que les désordres ne se sont révélés, dans toute leur ampleur et leurs conséquences, que postérieurement au prononcé de la réception ou de la livraison des travaux (Cass, 3ème civ, 3 décembre 2002, n° 00-22.579).
Le sujet est d’importance, puisqu’il est constant que si un désordre est apparent à la réception ou à la livraison et qu’il ne donne pas lieu à l’inscription d’une réserve, le maître d’ouvrage perd le bénéfice de ses recours, par l’effet de purge, la réception des travaux couvrant tout vice ou défaut de conformité apparent n’ayant pas fait l’objet de réserves (Cass, 3ème civ, 9 octobre 1991, n° 87-18.226).
A cet égard, par un arrêt en date du 2 mars 2022 (Cass, 3ème civ, 2 mars 2022, n° 21-10753, publié au Bulletin), la Cour de cassation a indiqué que c’est au maître d’ouvrage, ou à l’acquéreur du bien qui agit dans ses droits, de rapporter la preuve que le désordre ou la non-conformité dont il est demandé réparation au titre de la garantie décennale n’étaient pas apparents au jour de la réception des ouvrages.
Il reste que la jurisprudence tend à se montrer plutôt bienveillante à l’égard des maîtres d’ouvrage, en considérant que le caractère apparent du vice doit s’apprécier subjectivement, en considération de la personne du maître d’ouvrage (Cass, 3ème civ, 16 février 2022, n° 21-12828), de qui il n’est pas attendu de connaissances particulières dans le domaine de la construction.
C’est ainsi que, dans un arrêt en date du 14 décembre 2022 (Cass, 3ème civ, 14 décembre 2022, n° 21-19.377 ; n° 21-19.547), la Cour de cassation devait considérer que :
« 9. La cour d’appel, par une analyse de la portée de l’avis écrit de M. [O], préposé de la CPAM qui avait procédé à une visite de contrôle des installations avant la réception, dont elle a reproduit les conclusions sans en dénaturer les termes, a souverainement retenu que les constatations localisées et non exhaustives de ce technicien, portant sur le cheminement des câbles, quelques non-conformités et des défauts d’exécution ainsi que le doute émis par celui-ci sur un éventuel vieillissement prématuré de l’installation et sur ses performances en régime normal de fonctionnement, ne caractérisaient pas le caractère apparent à la réception des vices de conception et d’exécution affectant le système global de câblage dans son ensemble, ne permettant pas à celui-ci d’atteindre le débit contractuellement garanti d’un gigabit par seconde, ni les dysfonctionnements de 5 % des prises numériques qui n’avaient pas été vérifiées, lesquels ne pouvaient se révéler qu’en régime permanent et après une mise en service totale.
Mais la bienveillance à ses limites, ce que la Haute juridiction a déjà rappelé dans un arrêt en date du 16 novembre 2017 (Cass, 3ème civ, 16 novembre 2017, n° 16-24.537), au titre de désordres de fissurations sur des façades, pour avoir retenu la notion de désordre apparent du fait de l’existence de réserves sur le procès-verbal de réception pour des fissurations affectant le ravalement et la mise en place immédiate d’un contrôle de leur évolution, ce qui traduisait une conscience « d’une atteinte à la structure du bâtiment au-delà du seul aspect esthétique ».
La Cour de cassation va beaucoup plus loin dans son arrêt en date du 25 mai 2023 (destiné à la publication), dès lors que le désordre déclaré portait sur un défaut d’étanchéité à l’eau, alors que les désordres réservés consistaient en un défaut d’étanchéité à l’air.
Pour soumettre les désordres déclarés au régime des désordres apparents, et exclure ainsi le bénéfice de la garantie décennale, la Haute juridiction considère que les désordres réservés « étaient appelés à s’aggraver avec l’usage normal des fenêtres, ils étaient en germe et prévisibles dans leur ampleur et leurs conséquences dès la réception, le défaut d’étanchéité à l’air alors signalé emportant nécessairement un défaut d’étanchéité à l’eau ».
La décision peut apparaitre sévère pour le maître d’ouvrage, alors que l’expert judiciaire avait conclu dans son rapport que si le procès-verbal de livraison faisait état de réserves portant sur l’étanchéité à l’air des fenêtres, il s’agissait de désordres de nature évolutive ne permettant pas à l’acquéreur d’en connaître l’ampleur et la gravité au moment de leur constatation dès la réception de l’ouvrage.
A n’en pas douter, la cour d’appel, dont il est rappelé par la Haute juridiction qu’elle est souveraine dans son appréciation, a trouvé suffisamment d’éléments dans le rapport d’expertise judiciaire pour considérer que l’acquéreur, qui s’était montré particulièrement exigent en cours de chantier sur le sujet de l’étanchéité des menuiseries, ne pouvait raisonnablement pas ignorer que les défauts d’étanchéité à l’air constatés au jour de la livraison, du fait de leur importance, impliqueraient nécessairement à terme des désordres d’infiltrations à l’eau, compte tenu de la « piètre qualité » des travaux réalisés qui avait été dénoncée en cours de chantier.
Force est de constater que la Haute juridiction reste fidèle à son analyse subjective de la notion de désordre apparent, selon la personne du maître d’ouvrage ou de l’acquéreur en VEFA, non pas seulement en considération de ses connaissances techniques, mais également de sa bonne foi.
En dernier lieu, la Haute juridiction en vient à crucifier les derniers espoirs de l’acquéreur qui n’avait pas engagé de procédure judiciaire à l’encontre du vendeur constructeur, au titre des désordres apparents, dans le délai de 13 mois courant à compter de la livraison de l’ouvrage, sur le fondement des dispositions combinées des articles 1642-1 et 1648 alinéa 2 du code civil.
Dans cette hypothèse, l’acquéreur se trouve définitivement forclos pour agir, sur quelque fondement que ce soit, sauf s’il justifie que le constructeur vendeur s’est expressément engagé avant l’expiration du délai de 13 mois, de façon non équivoque et dans le cadre d’une reconnaissance du droit de son acquéreur (article 2240 du code civil), à procéder à la levée des réserves (Cour d’appel de Lyon, 8ème chambre, 11 mai 2021, n° 17/06703).
La jurisprudence considère en effet qu’il s’agit alors d’un engagement contractuel autonome du constructeur vendeur, qui a pour effet d’interrompre le délai de forclusion de l’article 1648 alinéa 2 du code civil et d’y substituer le régime de prescription de droit commun de l’article 2224 du code civil.
Mais encore aurait-il fallu le soulever devant les premiers juges, ce qui n’avait manifestement pas été fait, alors que le juge, rappelle l’arrêt, n’a pas l’obligation de rechercher d’office les dispositions légales de nature à justifier une demande dont il est saisi …
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
Ludovic GAUVIN
Avocat Associé
ANTARIUS AVOCATS ANGERS, Membres du Bureau, Membres du conseil d'administration
ANGERS (49)
Historique
-
Réponse de SEPTEO sur les augmentations - Des avoirs vont vous être envoyés !
Publié le : 25/08/2023 25 août août 08 2023ApplicationChers amis, Suite aux différents échanges que nous avons eu concernant SEP...
-
Congrès EUROJURIS FRANCE 2024 à BIARRITZ
Publié le : 24/08/2023 24 août août 08 2023Congrès EUROJURISNotre congrès s'est tenu du 1er au 3 février 2024 à BIARRITZ avec pour thème...
- programme-congres-eurojuris-2024---biarritz.pdf
- programme-academique-1---2-fevrier-2024-biarritz.pdf
-
Quelles sont les obligations de l'employeur en cas de fortes chaleurs ?
Publié le : 23/08/2023 23 août août 08 2023Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéLes épisodes de fortes chaleurs et plus généralement d’intempéries du fait...
-
Fonction publique territoriale : recours abusif aux CDD et droit à indemnisation de l’agent
Publié le : 22/08/2023 22 août août 08 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article L. 332-8 du code général de la fonction publique, dispose que :...
-
Le reclassement du salarié déclaré inapte sous contrôle du médecin du travail : nouvelle précision de la Cour de cassation
Publié le : 21/08/2023 21 août août 08 2023Entreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementL’employeur doit-il s’assurer que le poste créé pour le reclassement d’un sal...
-
Marchés publics : Point de départ du délai ouvert au titulaire pour transmettre son projet de décompte final en l’absence de décision de réception
Publié le : 21/08/2023 21 août août 08 2023Collectivités / Marchés publics / Contestation et contentieuxEn l’absence de décision expresse de réception des travaux, le délai de 30...
-
Déontologie des praticiens de santé : concilier lanceur d’alerte et rapports de bonne confraternité
Publié le : 14/08/2023 14 août août 08 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article 6 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, relative à la transpar...
-
Partenariats : Consultez l'offre de bienvenue proposée par LAMY LIAISONS !
Publié le : 11/08/2023 11 août août 08 2023ApplicationEUROJURIS France vient de conclure une nouvelle offre de partenariat avec LAM...
-
Interdiction du renouvellement automatique des concessions d’occupation du domaine public maritime
Publié le : 11/08/2023 11 août août 08 2023Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationLa cour de justice de l’union européenne vient de confirmer le caractère pr...
-
Panneaux photovoltaïques et éléments d'équipement
Publié le : 10/08/2023 10 août août 08 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’arrêt qui a été rendu par la 3ème chambre civile de la Cour de cassation le...
-
Absence de contrôle du Maire sur l’exercice de l’activité d’enseignement de cours de surf sur la plage
Publié le : 09/08/2023 09 août août 08 2023Collectivités / Environnement / Principes générauxL’été est propice à la fréquentation des plages, et l'arrêt de la Cour admi...
-
Licenciement du fonctionnaire pour insuffisance professionnelle : précisions sur l’avis du conseil de discipline
Publié le : 08/08/2023 08 août août 08 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’absence d’avis émis à la majorité par le conseil de discipline ne fait pa...
-
Les périgourdins sont-ils de gauche ? Le délit de provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’ethnie, la nation, la race ou la religion
Publié le : 08/08/2023 08 août août 08 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale« On me dit que des Juifs se sont glissés dans la salle ? » P. DESPROGES L...
-
Sanction disciplinaire des agents publics : enquête administrative ou enquête disciplinaire ?
Publié le : 07/08/2023 07 août août 08 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLes autorités hiérarchiques, lorsque des faits particuliers sont portés à l...
-
La créance de restitution du sous-traitant en cas de nullité du contrat de sous-traitance ne s'étend pas au coût des travaux de reprise des malfaçons dont il est l'auteur
Publié le : 07/08/2023 07 août août 08 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierUn maître de l’ouvrage a confié à une entreprise de gros-œuvre la réalisati...
-
Droit à la communication du dossier : le fonctionnaire doit pouvoir « se défendre utilement »
Publié le : 03/08/2023 03 août août 08 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifProcédure disciplinaire et enquête administrative où la recherche de l’équili...
-
Les partenaires d'Eurojuris France
Publié le : 03/08/2023 03 août août 08 2023ApplicationAfin de rendre plus lisibles les différents partenariats dont nous bénéficion...
-
Faute commise au cours d'un précédent CDD et rupture anticipée
Publié le : 03/08/2023 03 août août 08 2023Entreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementSauf accord des parties, le contrat de travail à durée déterminée ne peut êtr...
-
Les règles d'occupation du domaine public, l'absence d'obligation de pondération et de hiérarchisation des critères
Publié le : 03/08/2023 03 août août 08 2023Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationDans un arrêt rendu le 15 juin 2023 sous le numéro 21 BX 02 210, la cour d'...
-
Pas d’indemnisation possible pour un enfant ayant pris le véhicule de ses parents
Publié le : 02/08/2023 02 août août 08 2023Particuliers / Civil / Pénal / Permis de conduireLes éléments d’espèce étaient les suivants : Malgré la réticence de sa sœu...
-
Un fonctionnaire peut être révoqué pour des faits antérieurs à sa nomination
Publié le : 02/08/2023 02 août août 08 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifIl est possible de révoquer un fonctionnaire pour des faits antérieurs à sa...
-
L'obligation de vérification, par le maître de l'ouvrage, de l'efficacité de la garantie de paiement du sous-traitant, ne s'étend pas à sa date de délivrance
Publié le : 02/08/2023 02 août août 08 2023Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 6 juillet 2003, n° 21-15.239, publié au Bulletin La socié...
-
Piscine privée : quelle est l'étendue des obligations des propriétaires en termes de sécurité ?
Publié le : 13/07/2023 13 juillet juil. 07 2023Particuliers / Patrimoine / AssurancesLes piscines privées à usage individuel ou collectif doivent être équipées...
-
Bail commercial : force majeure et loyers covid-19
Publié le : 13/07/2023 13 juillet juil. 07 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusUn bailleur a donné à bail commercial à une société locataire deux appartemen...
-
Contrôle de proportionnalité entre le dommage et la solution réparatoire : la cour de cassation persiste et signe
Publié le : 10/07/2023 10 juillet juil. 07 2023Particuliers / Patrimoine / AssurancesEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierPar son arrêt en date du 6 juillet 2023 (Cass, 3ème civ, 6 juillet 2023, n°...
-
La sécurité des élus : les annonces du gouvernement
Publié le : 10/07/2023 10 juillet juil. 07 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifNul n'ignore les émeutes urbaines qui ont récemment eu lieu, au cours desqu...
-
Procédure disciplinaire des médecins : Focus sur les demandes de renvoi d’audience
Publié le : 07/07/2023 07 juillet juil. 07 2023Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeA l’issue de l’instruction du dossier par la chambre disciplinaire, les parti...
-
Six mois : délai impératif pour dépôt de la déclaration de succession et règlement des droits
Publié le : 04/07/2023 04 juillet juil. 07 2023Particuliers / Famille / SuccessionsSur la décision du conseil constitutionnel, 1er juin 2023, N° 2023-1051 QPC...
-
Procédure administrative contentieuse : Le juge des référés pourra se prononcer sur la requête en qualité de juge du principal
Publié le : 04/07/2023 04 juillet juil. 07 2023Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeLa Cour administrative d’appel de Toulouse a rappelé ce principe dans son arr...
-
Vice caché de la chose vendue : rappel sur les conditions de la garantie
Publié le : 04/07/2023 04 juillet juil. 07 2023Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsLa Cour de cassation a rappelé par un arrêt du 11 mai 2023 que, concernant...
-
Rémunération variable : l’atteinte de l’objectif entraîne le versement du bonus même en cas de départ du salarié avant la date de versement prévue
Publié le : 03/07/2023 03 juillet juil. 07 2023Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesSi une prime de rémunération variable permet de récompenser les salariés po...
-
Possibilité de saisir la juridiction administrative par courrier électronique avant de confirmer la requête via Télérecours ou un autre moyen de saisine
Publié le : 03/07/2023 03 juillet juil. 07 2023Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeLe Conseil d’Etat a eu à se prononcer sur la validité d’une saisine du Trib...
-
Débaucher les salariés d’un concurrent : Attention à la concurrence déloyale !
Publié le : 30/06/2023 30 juin juin 06 2023Entreprises / Marketing et ventes / ConcurrencePar un arrêt du 13 avril 2023 (Cass. com., 13 avril 2023, n°22-12.808), la...
-
Loi Littoral - Article L. 121-8 du code de l’urbanisme modifié par l’article 42 de la loi ELAN : précisions sur la notion de « secteurs déjà urbanisés »
Publié le : 29/06/2023 29 juin juin 06 2023Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeL’article 42 de la loi ELAN est venu modifier l’article L. 121-8 du code de...
-
L’interruption de la prescription du titre de créance par le commandement de saisie immobilière et ses aléas
Publié le : 29/06/2023 29 juin juin 06 2023Entreprises / Contentieux / Voies d'exécutionParticuliers / Civil / Pénal / Procédure civileLes obligations entre les parties ou les décisions de justice peuvent génér...
-
L’obligation de sécurité de l'employeur comprend la prise en compte de la charge de travail du salarié
Publié le : 29/06/2023 29 juin juin 06 2023Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailDans une décision en date du 13 avril 2023 (n° 21-20.043), la Chambre de ca...
-
Les inscriptions pour participer à la JURIS'CUP sont ouvertes !
Publié le : 29/06/2023 29 juin juin 06 2023Actualités EUROJURISApplicationEUROJURIS hisse à nouveau la grand-voile pour la 32ème édition de la JURI...
-
Garantie RC décennale et désordres évolutifs
Publié le : 29/06/2023 29 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / ConstructionCass, 3ème civ, 25 mai 2023, n° 22-13.410 Les époux Y-N ont souscrit une a...
-
Caractère manifestement excessif des pénalités et groupement solidaire
Publié le : 29/06/2023 29 juin juin 06 2023Collectivités / Marchés publics / Contestation et contentieux1- On sait que le juge administratif dispose d’un pouvoir de modulation des p...
-
Caducité de la déclaration d’appel : appréciation de la force majeure invoquée par l’avocat
Publié le : 27/06/2023 27 juin juin 06 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civilePar un arrêt du 17 mai 2023, la Cour de cassation précise que constitue un...
-
La procédure d'autorisation de transport d'un corps avant mise en bière menée par un médecin ne constitue pas une fonction de contrôle prévue par la loi
Publié le : 26/06/2023 26 juin juin 06 2023Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicL’article R. 2213-8 du code général des collectivités territoriales, dispose...
-
Néonicotinoïdes : le Conseil d’État annule les dérogations provisoires accordées pour leur utilisation
Publié le : 23/06/2023 23 juin juin 06 2023Collectivités / Environnement / EnvironnementPar un arrêt en date du 3 mai 2023 (n° 450155), le Conseil d’Etat est venu...
-
La perte du recours subrogatoire de l'assureur du fait de l'instruction d'une déclaration de sinistre dommages ouvrage tardive n'emporte pas la déchéance de garantie de l'assuré sur le fondement de l'exception de subrogation
Publié le : 22/06/2023 22 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 25 mai 2023, n° 22-13.410, publié au Bulletin M.C et Mme...
-
Nouvelle obligation déclarative pour les propriétaires d’un bien immobilier : Déclaration des biens immobiliers et risques de sanction
Publié le : 20/06/2023 20 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / FiscalitéTous les propriétaires de biens immobiliers à usage d'habitation ont jusqu'...
-
Fonction publique territoriale : le délai imparti au conseil de discipline pour se prononcer sur une sanction
Publié le : 19/06/2023 19 juin juin 06 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’autorité territoriale qui envisage de sanctionner un agent, doit saisir l...
-
Interprétation extensive du caractère non apparent du désordre à la réception : point trop n'en faut !
Publié le : 19/06/2023 19 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 25 mai 2023, n° 22-10.734 Au mois de septembre 2009, les...
-
Décryptage de la loi visant à encadrer les influenceurs
Publié le : 15/06/2023 15 juin juin 06 2023Entreprises / Marketing et ventes / E-commerceA-t-il fallu attendre que le rappeur Élie Yaffa dit « Booba », défraie les...
-
Bail d'habitation et erreur sur la surface : Quand la procédure civile spécifique aux baux d’habitation s’inspire de la procédure administrative, en pire
Publié le : 15/06/2023 15 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementL’on critique volontiers la procédure administrative pour ses recours préal...
-
L'article L 2125-3 du code général de la propriété des personnes publiques : la fixation de la redevance domaniale
Publié le : 13/06/2023 13 juin juin 06 2023Collectivités / Finances locales / Droit public économiqueDans un arrêt du Conseil d'État publié le 7 mai 1980 sous le numéro 05 969 au...