Régime indemnitaire du sous-traitant privé de cautionnement et quelques rappels essentiels
Publié le :
12/03/2024
12
mars
mars
03
2024
Cass, 3ème civ, 7 mars 2024, n° 22-23.309, Publié au bulletin
Afin de lui faire bénéficier des dispositions protectrices de la Loi du 31 décembre 1975, relative à la sous-traitance, l’entrepreneur principal doit, en application de l’article 3, faire procéder à l’acceptation de son sous-traitant et à l’agrément de ses conditions de paiement par le maître de l’ouvrage.Le maître de l’ouvrage, qui a connaissance de l’intervention d’un sous-traitant, a l’obligation de mettre en demeure l’entrepreneur principal de s’acquitter de ses obligations prévues à l’article 3 (Cass, 3ème civ, 19 décembre 2012, n° 11-24.607 ; Cass, 3ème civ, 11 septembre 2013, n° 12-21.077).
L’acceptation du sous-traitant et l’agrément de ses conditions de paiement peuvent donc intervenir à tout moment, y compris après la réalisation des travaux et leur réception par le maître d’ouvrage (Cass, 3ème civ, 16 septembre 2003, n° 02-13.366 ; Cass, 3ème civ, 15 mai 2013, n° 12-16.343 ; 12-16.561).
L’article 14 de la Loi du 31 décembre 1975 dispose alors qu’à peine de nullité du sous-traité, les paiements de toutes les sommes qui sont dues par l’entrepreneur principal au sous-traitant, en application de ce sous-traité, doivent être garanties par une caution personnelle et solidaire obtenue par l’entrepreneur principal auprès d’un organisme agréé.
Le cautionnement n’a pas lieu d’être fourni si l’entrepreneur délègue le maître d’ouvrage au sous-traitant dans les termes de l’article 1275 du code civil, à concurrence du montant des prestations exécutées par le sous-traitant.
Au demeurant, la délégation de paiement, qui permet au sous-traitant d’être payé directement par le maître de l’ouvrage, est la règle en matière de marchés publics, en application de l’article 6 de la Loi du 31 décembre 1975.
En faisant du cautionnement une condition déterminante de la validité du contrat de sous-traitance, le législateur a montré sa volonté de renforcer la protection du sous-traitant contre la défaillance de l’entrepreneur principal, en lui garantissant le paiement effectif de ses prestations.
Dans la mesure où la jurisprudence est une condition de validité du sous-traité, la jurisprudence a précisé que la date à laquelle la caution doit être délivrée correspond à la date de conclusion du contrat de sous-traitance (Cass, 3ème civ, 22 octobre 2013, n° 12-26.250).
Sur ce, en vertu de son devoir de contrôle visé à l’article 14-1 de la Loi du 31 décembre 1975, le maître de l’ouvrage doit s’assurer qu’à défaut de délégation de paiement, le sous-traitant bénéficie d’un cautionnement dont les conditions particulières devront avoir été portées à sa connaissance (Cass, 3ème civ, 8 septembre 2010, n° 09-68.724, Publié au bulletin ; Cass, 3ème civ, 21 novembre 2012, n° 11-25.001, Publié au bulletin).
Il ne suffit donc pas pour le maître de l’ouvrage de s’assurer de l’existence d’un cautionnement, puisqu’il lui incombe également de vérifier qu’il s’agit d’un cautionnement efficace.
A défaut, la responsabilité délictuelle du maître d’ouvrage peut être engagée par le sous-traitant sur le fondement des article 14-1 de la Loi du 31 décembre 1975 et 1240 du code civil.
A cet égard, la jurisprudence a précisé que le simple fait, pour le sous-traitant, de ne pas avoir la certitude d’être payé par l’entrepreneur principal des travaux réalisés, constitue un préjudice suffisant pour être déclaré recevable à agir (Cass, 3ème civ, 28 mai 2013, n° 12-22.257 ; Cass, 3ème civ, 18 février 2015, n° 14-10.604 ; 14-10.632).
Dans un arrêt en date du 6 juillet 2023 (Cass, 3ème civ, 6 juillet 2023, n° 21-15.239, Publié au bulletin), la Cour de cassation a néanmoins précisé que l’obligation de vérification du maître de l’ouvrage, de l’efficacité de la garantie de paiement du sous-traitant, ne s’étend pas à sa date de délivrance.
En effet, la sanction qui procède de la tardiveté du cautionnement consiste en la nullité du contrat de sous-traitance, qui ne peut-être que sollicitée par le sous-traité, s’agissant d’une nullité relative.
Sur ce, la date de remise du cautionnement au sous-traité ne constitue pas un critère d’efficacité qui seul doit être vérifié par le maître de l’ouvrage.
A toute fin, il sera précisé que le maître de l’ouvrage ne peut pas arguer de la négligence du sous-traitant, qui n’aura pas sollicité lui-même son agrément, pour s’exonérer même partiellement de sa responsabilité délictuelle.
Il s’entend que tant que le maître de l’ouvrage n’a pas eu connaissance de la présence du sous-traitant, où s’il n’a pas été en mesure d’entreprendre les démarches nécessaires auprès de l’entrepreneur principal compte tenu de la tardiveté de cette information, aucune faute ne peut lui être imputée (Cass, 3ème civ, 29 mars 2011, n° 10-11.916 ; Cass, 3ème civ, 19 décembre 2012, n° 11-24.607).
C’est tout précisément cette notion de connaissance et de bonne foi qui détermine le régime indemnitaire du sous-traité, décidé à engager la responsabilité délictuelle du maître de l’ouvrage, pour avoir été privé des garanties de paiement qui lui étaient dues.
A cet égard, l’arrêt qui a été rendu par la Cour de cassation le 7 mars 2024 (Cass, 3ème civ, 7 mars 2024, n° 22-23.309, Publié au bulletin) a pour grand intérêt de clarifier le régime indemnitaire du sous-traitant, en distinguant très clairement, dans une même décision, la situation du sous-traitant agréé et celle du sous-traitant occulte.
1. S’agissant du sous-traitant occulte, la responsabilité du maître de l’ouvrage procède de son abstention de mettre immédiatement en demeure l’entrepreneur principal de s’acquitter des obligations qui lui incombent en application de l’article 3 de la Loi du 31 décembre 1975, dès lors qu’il a connaissance de l’existence du sous-traitant sur le chantier.
Tant qu’il n’est pas démontré que la présence du sous-traitant est connue du maître d’ouvrage (la sous-traitance industrielle n’impliquant pas nécessairement une présence sur le chantier), sa responsabilité n’est pas susceptible d’être engagée (Cass, 3ème civ, 13 juillet 2016, n° 15-20.779).
C’est la raison pour laquelle le préjudice indemnisable du sous-traitant est déterminé en considération des sommes restant dues par le maître d’ouvrage à l’entrepreneur principal à la date de la connaissance de l’existence du sous-traitant, puisqu’antérieurement aucun manquement ne peut être reproché au maître de l’ouvrage, pas plus qu’il ne peut être justifié, par le sous-traitant, de l’existence d’un préjudice indemnisable dans le cadre d’une action en responsabilité délictuelle (Cass, 3ème civ, 20 octobre 2004, n° 03-11.507 ; Cass, 3ème civ, 14 novembre 2001, n° 00-12-722, Publié au bulletin).
C’est ainsi que, dans un arrêt en date du 16 mars 2023 (Cass, 3ème civ, 16 mars 2023, n° 21-25.726), rendu au visa des articles 1240 du code civil et 14-1 de la Loi du 31 décembre 1975, la Cour de cassation avait déjà indiqué que :
« Il résulte de la combinaison de ces textes que le maître de l’ouvrage, qui a manqué aux obligations lui incombant en application de l’article 14-1 de la Loi précitée, ne peut-être tenu de payer, à titre de dommages intérêts, que des sommes dont il est redevable à l’entrepreneur principal au jour ou il a eu connaissance de la présence du sous-traitant sur le chantier. »
C’est tout précisément ce que vient confirmer l’arrêt du 7 mars 2023 (Cass, 3ème civ, 7 mars 2023, n° 22-23.309, Publié au bulletin), en indiquant que le préjudice du sous-traitant « s’apprécie au regard de ce que le maître de l’ouvrage reste devoir à l’entrepreneur principal à la date à laquelle il a connaissance de la présence du sous-traitant sur le chantier ou des sommes qui ont été versées à l’entreprise principale postérieurement à cette date. »
2. S’agissant du sous-traitant déclaré, la responsabilité du maître de l’ouvrage découle de sa négligence, pour ne pas s’être assuré de la souscription d’un cautionnement au profit du sous-traitant qui soit effectivement de nature à lui garantir le paiement des travaux réalisés, à défaut de délégation de paiement.
Il en résulte donc de facto que le maître de l’ouvrage a, dans cette situation, une parfaite connaissance de l’existence du sous-traitant, puisqu’il lui aura été préalablement accepté et agréé.
La sanction est donc beaucoup plus directe et radicale, en ce sens que le préjudice indemnisable du sous-traitant doit être alors déterminé par la différence entre les sommes que le sous-traitant aurait dû percevoir de la caution et les sommes qu’il aura effectivement reçues de l’entreprise principale, ce que la Cour de cassation précise à priori pour la première fois dans son arrêt en date du 7 mars 2024, au sujet du sous-traitant agréé.
Il est vrai que la défaillance du maître de l’ouvrage dans son obligation de contrôle aura fait perdre au sous-traitant une chance certaine d’être payé de ses travaux par la caution en cas d’insolvabilité de l’entreprise principale, de sorte qu’il n’y a rien d’anormal à ce que son préjudice soit déterminé à du concurrence de ce dont il aura été privé par la faute du maître de l’ouvrage.
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
Ludovic GAUVIN
Avocat Associé
ANTARIUS AVOCATS ANGERS, Membres du Bureau, Membres du conseil d'administration
ANGERS (49)
Historique
-
CDI intérimaire : les missions peuvent être requalifiées en CDI à l’égard d’une entreprise utilisatrice
Publié le : 28/03/2024 28 mars mars 03 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailL’existence d’un contrat à durée indéterminée liant une entreprise de trava...
-
Les enseignements du premier arrêt rendu par la nouvelle Cour d’Appel financière sur l’application du nouveau régime de responsabilité des gestionnaires publics
Publié le : 28/03/2024 28 mars mars 03 2024Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesLe 22 décembre 2023, la nouvelle Cour d’Appel financière a rendu son premie...
-
La nouvelle obligation d’information des agents publics
Publié le : 28/03/2024 28 mars mars 03 2024Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLes agents publics, fonctionnaires et contractuels, bénéficient d’un nouvea...
-
Décès de la notion de quasi-ouvrage et éléments de réflexion sur l'office du juge
Publié le : 27/03/2024 27 mars mars 03 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 21 mars 2024, n°22-18.694, Publié au bulletin L’office de...
-
Vidéo sur l'interpellation : comment est-elle encadrée ?
Publié le : 27/03/2024 27 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénaleL'INTERPELLATION, C'EST CHAUD (TIME) ! L’interpellation, c’est l’un des mo...
-
Prolongation au-delà de la limite d’âge de départ à la retraite : les précisions du Conseil d’État
Publié le : 27/03/2024 27 mars mars 03 2024Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifUn agent peut-il continuer de travailler au-delà de sa limite d’âge ? Oui,...
-
Éviction irrégulière d’un fonctionnaire : précisions sur l’indemnisation du préjudice
Publié le : 26/03/2024 26 mars mars 03 2024Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifEn application de la jurisprudence DEBERLES, un agent public irrégulièremen...
-
Rupture brutale d’une relation commerciale établie
Publié le : 26/03/2024 26 mars mars 03 2024Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionEn application des dispositions de l’article L.442-1, II du Code de commerc...
-
Proposer un CDI à un salarié en CDD : de nouvelles obligations
Publié le : 26/03/2024 26 mars mars 03 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailLa loi « Marché du travail » du 21 décembre 2022 a prévu l’obligation pour...
-
Podcast sur l'éducateur spécialisé
Publié le : 26/03/2024 26 mars mars 03 2024Particuliers / Famille / EnfantsPour ce vingtième live, Etienne MOUNIELOU a eu l'immense plaisir de recevoir...
-
La convention de forfait-jours est privée d’effet en cas de retard de l’employeur dans l’organisation de l’entretien annuel, même justifié par des contraintes internes
Publié le : 25/03/2024 25 mars mars 03 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Temps de travailPar un arrêt du 10 janvier 2024 (Cass. soc., 10 janv. 2024, nº 22-13.200),...
-
Expert-comptable : délimitation stricte de son devoir de conseil à l'étendue de sa mission
Publié le : 25/03/2024 25 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéLa Cour de cassation par un arrêt du 14.02 2024 n°22-13.899 FB vient de pré...
-
Le manque de préparation des communes littorales françaises au recul du trait de côte
Publié le : 25/03/2024 25 mars mars 03 2024Collectivités / Environnement / EnvironnementLe 12 mars, à l’occasion de la publication de son rapport annuel pour l’ann...
-
Conflits de voisinage : Adoption de la proposition de loi visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels
Publié le : 22/03/2024 22 mars mars 03 2024Particuliers / Patrimoine / CopropriétéA la campagne, la nature des troubles peut être variée : grenouilles qui cr...
-
La procédure civile et les demandes incidentes
Publié le : 20/03/2024 20 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileEn procédure civile, on peut causer de tactique. L'une d'entre elles est de t...
-
La prise en compte impérative des risques naturels dans l’instruction des autorisations d’urbanisme
Publié le : 19/03/2024 19 mars mars 03 2024Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeTempêtes, incendies, inondations, érosion du littoral : les évènements clim...
-
Les avocats : de la Révolution à Napoléon
Publié le : 18/03/2024 18 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileDernier podcast de la série sur la Révolution ! Le reste fera soit l'objet...
-
Absence d'enclave et exercice d'une tolérance de passage
Publié le : 18/03/2024 18 mars mars 03 2024Particuliers / Patrimoine / CopropriétéCass, 3ème civ, 14 mars 2024, n° 22-15.205, Formation de section, Publié au b...
-
Le whisky : juridiquement, de quoi s’agit-il ?
Publié le : 15/03/2024 15 mars mars 03 2024Particuliers / Consommation / AgroalimentaireEntreprises / Marketing et ventes / Publicité/ marketingÀ l’occasion de la Saint Patrick, Flavien Meunier et Karen Sammier proposent...
-
La quérulence : Qu'est-ce que c'est ? Quels sont les moyens pour lutter contre ?
Publié le : 14/03/2024 14 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civile"Osti côliss de quérulence là !" La justice n'aime pas les querelleurs. Et...
-
Péremption d'instance : un poids en moins pour les avocats dans le parcours du combattant devant la Cour d'Appel
Publié le : 13/03/2024 13 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileInutile de commenter ou paraphraser, la réponse de la Cour est claire et préc...
-
Cambacérès : survie et triomphe d'un juriste sous la Révolution
Publié le : 12/03/2024 12 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileAvant-dernier podcast sur le droit durant la Révolution ! (sauf bonus, notamm...
-
Régime indemnitaire du sous-traitant privé de cautionnement et quelques rappels essentiels
Publié le : 12/03/2024 12 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 7 mars 2024, n° 22-23.309, Publié au bulletin Afin de lui...
-
Une charte indicative des honoraires adoptée !
Publié le : 11/03/2024 11 mars mars 03 2024ApplicationLa charte indicative des honoraires à appliquer entre les membres a été adopt...
-
Sur la condition d'application de la responsabilité in solidum
Publié le : 11/03/2024 11 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 15 février 2024, n° 22-18.672 La responsabilité in solidum...
-
Responsabilité civile professionnelle : Pas de subsidiaire pour l’auxiliaire !
Publié le : 08/03/2024 08 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéParticuliers / Civil / Pénal / Procédure civile« Père gardez-vous à gauche, père gardez-vous à droite » : cette exhortatio...
-
Benjamin ENGLISH pré-sélectionné pour la première édition du Top Legal Voices !
Publié le : 07/03/2024 07 mars mars 03 2024Actualités EUROJURISApplicationLe Président d'Eurojuris France Benjamin ENGLISH fait partie des personnali...
-
L'annulation automatique du permis de conduire : cette peine est-elle réellement automatique ?
Publié le : 06/03/2024 06 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Permis de conduireAnnulation automatique du permis : y'a moyen ou bien ? Le Code de la Route e...
-
Rencontre Franco-Belge le 19 avril à Lille
Publié le : 06/03/2024 06 mars mars 03 2024Actualités EUROJURISApplicationChers amis, Nous sommes ravis de vous inviter à une conférence captivante...
-
Congé avec offre de renouvellement à des conditions différentes du bail expiré : la révolution !
Publié le : 05/03/2024 05 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierLes praticiens du Droit des Baux Commerciaux connaissaient parfaitement l’a...
-
Vente : Responsabilité du Diagnostiqueur amiante
Publié le : 05/03/2024 05 mars mars 03 2024Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLe diagnostiqueur qui prend l’initiative d’un contrôle portant sur des élém...
-
Les procédures judiciaires sous la Révolution
Publié le : 04/03/2024 04 mars mars 03 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileDans les trois prochains podcasts d'Etienne MOUNIELOU il sera question du dro...
-
Prise en charge des préjudices immatériels par l'assureur RC décennale, oui ... mais
Publié le : 04/03/2024 04 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 15 février 2024, n° 22-23.179 Cass, 3ème civ, 15 février 202...
-
Responsabilité des diagnostiqueurs, avoir de bons yeux ne suffit pas ...
Publié le : 04/03/2024 04 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierA propos de : Cass, 3ème civ, 7 décembre 2023, n° 22-22.418 Cass, 3èm...
-
Agents immobiliers : application du statut des agents commerciaux
Publié le : 01/03/2024 01 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierLe statut d’agent commercial est-il applicable aux agents immobiliers ? Arr...
-
L'architecte est tenu de réaliser un projet qui soit réalisable
Publié le : 01/03/2024 01 mars mars 03 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierDans le cadre de cette affaire, un architecte s’était vu confier par des ma...
-
Présomption de connaissance du vice caché : ne pas confondre « Professionnel » et « Vendeur professionnel »
Publié le : 01/03/2024 01 mars mars 03 2024Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsEntreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionDans une décision du 17 janvier 2024 (pourvoi 21-23.909 F-B), la Cour de Ca...
-
Nouvelle sanction adoptée après la suspension de la première : pas de violation du principe non bis in idem
Publié le : 01/03/2024 01 mars mars 03 2024Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifPar un arrêt du 22 décembre 2023, publié au Recueil Lebon, le Conseil d’Eta...
-
Personne vulnérable : quel est le rôle du procureur ?
Publié le : 01/03/2024 01 mars mars 03 2024Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileTutellhéoden. Que ce soit pour des raisons physiques, psychologiques ou si...
-
Précisions sur l’anonymisation des documents communiqués après une enquête administrative
Publié le : 29/02/2024 29 février févr. 02 2024Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifPar un arrêt du 22 décembre 2023, publié au Recueil Lebon, le Conseil d’Eta...
-
Convention d’occupation précaire : Pas d’obligation de délivrance
Publié le : 29/02/2024 29 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierPar un arrêt rendu le 11 janvier 2024 (Cass. 3ème civ., 11 janvier 2024, n°...
-
La violation, même temporaire, de la clause de non-concurrence emporte la perte définitive du droit à la contrepartie financière
Publié le : 28/02/2024 28 février févr. 02 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailLa clause de non-concurrence, de par son atteinte à la liberté de travail d...
-
Bail commercial : Bailleurs : attention aux termes du congé délivré avec offre de renouvellement !
Publié le : 28/02/2024 28 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierUn congé délivré avec offre de renouvellement à des conditions différentes...
-
Nouvelle Bataille sur la Qualification de Local d'Habitation dans les Meublés Touristiques
Publié le : 28/02/2024 28 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeLa guerre juridique autour de la détermination de l'usage d'habitation des...
-
Modalités de constat d’une désaffectation artificielle et conditions d’application de l’article L. 2141-2 du code général de la propriété des personnes publiques
Publié le : 28/02/2024 28 février févr. 02 2024Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicLe juge des référés de la cour administrative d’appel de Versailles a derni...
-
Occupation privative du domaine public : rappel sur les compétences respectives du maire et du conseil municipal
Publié le : 28/02/2024 28 février févr. 02 2024Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicLe Conseil d’Etat est venu préciser la répartition des compétences entre le...
-
Urbanisme et prévention des incendies : un projet de décret pris en application de la loi du 10 juillet 2023 complète le régime des « zones de dangers »
Publié le : 27/02/2024 27 février févr. 02 2024Collectivités / Urbanisme / Ouvrages et travaux publics/ConstructionLa loi n°2023-580 du 10 juillet 2023 renforce les outils de lutte contre le...
-
Entrepreneur individuel : l’insaisissabilité de la résidence principale a ses limites
Publié le : 27/02/2024 27 février févr. 02 2024Entreprises / Contentieux / Voies d'exécutionDans un arrêt du 13 décembre 2023 (22-19.749), la Chambre commerciale de la C...
-
La recevabilité d’une preuve déloyale
Publié le : 27/02/2024 27 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileConformément à l’article 1358 du code civil, « Hors les cas où la loi en di...
-
L’erreur matérielle entachant l’arrêté de permis de construire est sans incidence sur sa portée et sa légalité
Publié le : 27/02/2024 27 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeLe code de l’urbanisme impose que l’arrêté de permis de construire vise la de...