Point sur le décret de simplification de la procédure d'appel
Publié le :
09/02/2024
09
février
févr.
02
2024
Un nouveau décret 2023-1391 du 29 décembre 23 a paru au Jo le 31 décembre 23 : applicable à toutes les procédures d’appel engagées à partir du 1er septembre 24 (y compris devant une Cour de renvoi après cassation), il affiche pour intention la « simplification de la procédure d’appel en matière civile ».Le plus simple est d’envisager les modifications chronologiquement, c’est-à-dire au fil de la procédure d’appel, telle qu’elle résulte de la réforme Magendie (de 2017), dont l’abolition de l’appel général au profit d’un appel limité n’est pas remise en cause.
1/ La DA (déclaration d'appel)
La principale innovation du décret est la modification de la réglementation de la déclaration d’appel : celle-ci est à la fois compliquée, mais les conséquences d’éventuelles imperfections sont assouplies.La complication tient à la mention (nouvel art. 901 du Cpc) nouvelle de la demande « d’infirmation » du jugement impugné ; à défaut, la Cour n’est pas saisie, sauf à trouver une cause opportune d’annulation, mais l’on sait bien que l’appel-nullité se réduit à la portion congrue.
Cette nouvelle exigence réglementaire se retrouvera au stade de la normalisation des conclusions en appel.
Au passage, il sied d’observer que la référence à l’objet indivisible du litige, autre cause de sauvetage de la déclaration d’appel général à côté de l’annulation, disparaît. La nouvelle obligation de mention expresse de la demande d’infirmation brise la jurisprudence la plus autorisée (civ. 2ème, 25 mai 23, pourvoi 21-15.842) rendue au visa des textes Magendie : « Aucun de ces textes ni aucune autre disposition n’exige que la déclaration d’appel mentionne, s’agissant des chefs de jugement expressément critiqués, qu’il en est demandé l’infirmation. » Cette jurisprudence a désormais fait long feu.
L’assouplissement vient de la possibilité de « rattraper » un oubli dans la déclaration d’appel au stade des premières conclusions d’appelant, dans le délai imparti par l’art. 908 du Cpc. En effet, l’instauration en 2017 de l’appel limité avait donné lieu à la nécessité de procéder à une déclaration d’appel « rectificative » en cas d’erreur de l’appelant sur l’un des chefs de jugement critiqué.
À partir du 1er septembre 24, il sera possible de « ratifier » en quelque sorte une DA lacunaire ou carrément erronée en modifiant dans les conclusions de l’art. 908 les chefs de jugement attaqués. Ainsi, le nouvel art. 915-2 al. 1er du Cpc autorise l’appelant qui conclut au soutien de son recours à « compléter, retrancher ou rectifier » les chefs du jugement entrepris « dans le dispositif de ses premières conclusions ».
Par exemple, l’oubli de demander l’infirmation du jugement sur la condamnation aux frais irrépétibles, ou encore tout simplement sur le caractère exécutoire de la décision de première instance, qui sont fréquents, peut-il être désormais rectifié au moment où l’avocat « se pose » pour articuler ses arguments tendant à l’infirmation par la Cour. A contrario, l’appel « général » ne sera toujours pas rattrapable, dans la mesure où il ne sera possible stricto sensu de « compléter, retrancher ou rectifier » que des chefs de décision visés et listés préalablement.
Dans la mesure où ce nouveau texte vise les conclusions au soutien de l’appel en renvoyant à la procédure ordinaire (art. 908) comme au « circuit court » (art. 906-2), il convient de s’intéresser maintenant à la réforme des délais. Vu l’état actuel de l’audiencement en France, il devenait intenable de maintenir des délais légaux fortement sanctionné, en termes de sinistralité des avocats, alors que les fixations n’intervenaient que des mois voire des années après les dernières écritures.
À cet égard, le vent favorable aux avocats soufflé par la Chancellerie en amont de la réforme est finalement démenti par la retouche des textes ; disons qu’il y a du mieux en termes de valeur absolue, mais pas en termes de sanction : si le quantum s’améliore, le principe reste coercitif.
2/ Les délais
Si la première retouche à la réforme Magendie avait consisté à augmenter les délais de la procédure ordinaire avec représentation obligatoire, cette seconde refonte allonge les délais de ce que le langage du Palais appelle les « circuits courts » (appel d’une ordonnance de référé ou du Juge de la mise en état par exemple).Grosso modo, il suffit de retenir que la refonte double les délais : vingt jours au lieu de dix pour signifier la DA à compter de la réception de l’avis de fixation (nouvel art. 906-1), deux mois au lieu d’un pour conclure (nouvel art. 906-2), soit de la réception de la fixation pour l’appelant, soit de la notification des conclusions d’appelant pour l’intimé.
Autre innovation : tous les « délais Magendie » nouvelle version (procédure ordinaire ou circuit court) sont augmentés d’un mois dans l’ensemble des départements non-métropolitains et de deux dans le cas d’un appelant situé à l’étranger (nouvel art. 915-4 Cpc).
Enfin, le CME se voit octroyer un pouvoir (sans recours) de transformation discrétionnaire des délais légaux (Magendie) en délais amodiés judiciaires (comme en première instance).
En effet, l’art. 911 retricoté gagne un nouvel alinéa 2 ainsi rédigé :
« Le conseiller de la mise en état peut, à la demande d'une partie ou d'office, allonger ou réduire les délais prévus aux articles 908 à 910. Cette décision, prise par mention au dossier, constitue une mesure d'administration judiciaire. »
Mais c’est déjà quitter le terrain arithmétique des délais pour celui juridique de la procédure.
3/ La mise en état
La refonte de la mise en état implique deux innovations, dont l’une risque d’être à vouer aux oubliettes à côté du JUDEVI ou du Juge de l’amiable, mais dont l’autre sera plus considérable sur les réflexes du praticien.Comme toute réforme réglementaire pilotée par la Chancellerie, la promotion de « l’amiable » pour désengorger les tribunaux trouve ici sa figure dans le nouvel art. 915-3 qui érige la médiation judiciaire et la convention de procédure participative en cause d’interruption des délais légaux. Mais une réforme des textes ne décrète pas une réforme des mentalités. Il y a donc fort à supposer que le texte reste lettre-morte à défaut de coordination locale du barreau et de la Cour pour faire évoluer les mœurs à marche forcée.
Beaucoup plus conséquente semble-t-il est l’abrogation de la « chute » de l’article 907 qui fixait les attributions du magistrat instructeur en cause d’appel par renvoi aux textes applicables au Juge de la mise en état de première instance.
La fin de l’article est désormais tronquée et un nouveau sous-paragraphe relatif aux « attributions du CME » est créé aux articles 913 à 913-8.
Il faudra aller lire scrupuleusement avant toute rédaction de conclusions d’incident ces nouvelles dispositions, tant elles sont tatillonnes et veulent tout envisager, pour prendre le strict contrepied des recommandations bicentenaires de PORTALIS au législateur.
Mais il saute aux yeux une innovation de taille : le CME perd dorénavant son rôle de purge des fins de non-recevoir en amont de la décision de la Cour. Quoique ce jeu de « filtre » eût donné lieu à une jurisprudence casuistique de la deuxième Chambre de la Cour de cassation, notamment pour savoir ce qui échoyait aux fins de non-recevoir (CME) et à la prohibition de la demande nouvelle en appel (Cour), il est désormais abandonné. Comme jadis avant que l’attribution des fins de non-recevoir ne fût réformée devant le premier juge, seule la formation de jugement en connaîtra à compter du 1er septembre 24.
Par conséquent, il faudra rapidement acquérir deux réflexes différents et diamétralement opposés selon que la fin de non-recevoir se présentera en première instance ou à hauteur d’appel. Au premier degré, elle continuera de se soulever par voie d’incident devant le magistrat instructeur, sauf à ce qu’elle se déclare entre l’ordonnance de clôture et l’ouverture des débats. Au second degré de juridiction, il faudra se souvenir des anciens réflexes de première instance (avant 2020) pour réserver à la Cour cette question des fins de non-recevoir.
Comment soutenir ensuite que chacun des « toilettages » de la direction des affaires civiles et du sceau n’est pas qu’une pure gestion des flux ?
Quoi qu’il en soit, il est toujours agaçant d’avoir deux régimes selon la juridiction devant laquelle l’affaire est pendante. Quant aux autres attributions, elles reprennent en substance les textes déjà déclinés en faveur du Juge de la mise en état. Ainsi, le Conseiller de la mise en état gagne ses « galons » de magistrat instructeur de plein exercice avec un pouvoir d’instruction et de contrôle des mesures d’instruction tout à fait similaire (art. 913-2, 913-3, 913-5, 6° à 10°).
Tous ses autres pouvoirs restent inchangés (caducité de la DA, irrecevabilité de l’appel, irrecevabilité des conclusions, etc.), tandis qu’il garde un œil sur les conclusions des plaideurs dont la « normalisation » est, elle aussi, retouchée.
4/ Les écritures
La normalisation des conclusions transcende la distinction du circuit court et de la procédure longue : les textes qui la régissent sont des « dispositions communes à la procédure à bref délai et à la procédure avec mise en état ».Par un effet-miroir, le sauvetage de la DA incomplète ou erronée par les premières conclusions d’appelant trouve sa redite dans le nouvel art. 915-2 qui fixe la saisine de la Cour dans le dispositif des écritures ainsi réaiguillé. Ainsi, si des chefs de jugement furent omis au stade de la DA (l’art. 700, la remise en cause de l’exécution provisoire de droit, etc.), celle-ci peut être sauvée par leur ajout dans le dispositif relatif à l’infirmation des chefs critiqués. Il faudra juste être vigilant à bel et bien demander l’infirmation, puisque la réforme érige la formule en totem (quid de la « réformation » grammaticalement correcte mais non textuelle). Et à lister au dispositif des premières écritures et des suivantes (« récapitulatives ») tous les chefs à infirmer.
Entre la rédaction formelle de « l’infirmation » poursuivie et le récapitulatif des chefs recensés au dispositif, il n’est pas sûr que le praticien de la procédure d’appel ait gagné à l’abandon de la déclaration d’appel rectificative…
À l’issue de cette procédure écriture, le temps de l’audience resurgira…ou pas.
5/ L’audience
Afin d’encourager les dépôts de dossiers, l’art. 906-5 dédié à la procédure en « circuit court » propose la transformation de la procédure à bref délai en circuit ultra-court, en tronquant la plaidoirie. En effet, l’alinéa 2 permet au Président de Chambre ou à son délégué de fixer la date des dépôts « quand il lui apparaît que l’affaire ne requiert pas de plaidoiries ».Bien entendu, la précaution usuelle « à la demande des avocats des parties » est réutilisée. Mais la pratique a montré par le passé qu’aucune demande des avocats n’est formulée en ce sens. De sorte qu’il siéra sans doute de s’opposer dans les quinze jours de la réception de l’avis de dépôt. Un peu comme en matière d’audience à juge unique, où le même texte prévoit cette ultime faculté du juge pour libérer les magistrats « à moins que les avocats des parties ne s’y opposent ».
En conclusion, la réforme de la procédure d’appel tend à simplifier les incombances issues de la loi Magendie pour les praticiens.
Côté avocats, la DA incomplète, erronée, lacunaire, pourra être sauvée par les conclusions d’appelant dans les trois mois du recours. Les délais sont doublés dans la procédure à bref délai, qu’il s’agisse de signifier la DA (vingt jours) ou de conclure (deux mois).
En contrepartie, il faudra être vigilant à inscrire au dispositif des conclusions le terme « infirmer » la décision entreprise et les chefs un à un à censurer.
Côté magistrats, le Conseiller de la mise en état voit son autonomie renforcée, avec l’octroi d’un pouvoir discrétionnaire d’allongement ou de raccourcissement des délais légaux, et le renvoi systématique des fins de non-recevoir dans le champ de compétence de la Cour. Le même pourra inciter les avocats au dépôt (a priori en circuit court, mais sait-on jamais ?).
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
Gilles BABERT
Avocat
1927 AVOCATS - Poitiers
POITIERS (86)
Historique
-
Exposition à un médicament : la confirmation de la réparation d’un dommage à causes multiples
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleRésumé : Il résulte de l’article 1240 du Code civil qu’ouvre droit à répa...
-
Podcast sur L'expertise judiciaire
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileSeizième podcast de la chaîne, et cette fois-ci, un entretien privilégié avec...
-
Instruction du 14 décembre 2023 relative à la mise en œuvre du décret n°2021-795 du 23 juin 2021 et du décret n°2022-1078 du 29 juillet 2022 relatifs à la gestion quantitative de la ressource en eau : précisions sur ses modalités
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Collectivités / Environnement / EnvironnementLe ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires...
-
Focus sur le non renouvellement des contrats des accueillants familiaux employés par des personnes morales de droit public
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article L. 444-1 du code de l’action sociale et des familles, dispose que :...
-
Bail d’habitation : divorce et paiement des loyers
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / DivorcesLe devenir du logement familial dans le cadre d’un divorce est une interrog...
-
Le salarié peut-il partir en congés sans prévenir son employeur ?
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailAprès avoir rendu des arrêts concernant l’acquisition de congés payés en co...
-
Définition de la notion de sous-traitance
Publié le : 21/02/2024 21 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’arrêt qui a été rendu par la Cour de cassation le 18 janvier 2024 (Cass,...
-
Le respect du droit à l’image des enfants : quels sont les apports de la loi du 19 février 2024 ?
Publié le : 20/02/2024 20 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / EnfantsDans le Journal Officiel de ce mardi 19 février 2024, a été publiée la loi...
-
Une Cour d'Appel face à la coutume locale : Pau
Publié le : 19/02/2024 19 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileAlors, ça a l'air barbant dit comme ça ! Mais figurez-vous une cour d'appe...
-
Activités déclarées, lorsque terrassement et enrochements ne se confondent pas
Publié le : 19/02/2024 19 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierSi le contrat d’assurance de responsabilité obligatoire que doit souscrire...
-
Les comédies romantiques face au droit : 50 nuances de Grey : Pratiques BDSM : le délicat équilibre entre les libertés individuelles et le droit pénal
Publié le : 16/02/2024 16 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénaleNous terminons cette semaine de la Saint Valentin en compagnie d’Anastasia...
-
Devoir de conseil et d'information de l'agent immobilier, vers une rigueur accrue
Publié le : 16/02/2024 16 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementEntreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéL’agent immobilier est tenu à un devoir de conseil et d’information tant à...
-
Absence de responsabilité du transporteur pour un vol de marchandises dans un lieu apparemment inviolable
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéUne décision de la chambre commerciale de la cour de cassation du 17 janvie...
-
Les comédies romantiques face au droit : l'arnacoeur, briseur de couple professionnel
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileNous poursuivons la semaine avec Alex qui exerce un métier original. Alex,...
-
Faculté du pétitionnaire de modifier sa demande pendant la phase d'instruction : incidence sur le délai d'instruction et la date de naissance de la décision administrative tacite
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeUn projet immobilier est par nature évolutif au gré d’adaptations règlement...
-
Non respect de la clause de règlement amiable de la convention coral et fin de non-recevoir
Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / AssurancesUn incendie a sinistré en 2014 un appartement situé dans une copropriété, a...
-
Les comédies romantiques face au droit : les enfants amoureux
Publié le : 14/02/2024 14 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / EnfantsCette journée de la Saint Valentin est consacrée aux amants maudits de Véro...
-
Comment contester une décision administrative ? Société Intercopie
Publié le : 14/02/2024 14 février févr. 02 2024Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeEtienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, vous propose sa Pourrisprudence n°...
-
Les limites posées à la mise en cause de l'entrepreneur principal du fait fautif de son sous-traitant
Publié le : 14/02/2024 14 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierS’il résulte des dispositions de l’article 1er de la loi du 31 décembre 197...
-
Les comédies romantiques face au droit : quelle est la valeur juridique des fiançailles ? Quelles conséquences en cas de rupture ?
Publié le : 13/02/2024 13 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileContinuons la semaine en compagnie de Thierry Boisnard et de l’un des coupl...
-
L'abolition de la peine de mort - Hommage à Robert BADINTER
Publié le : 13/02/2024 13 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénaleDans ce podcast Etienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, rend hommage à Rob...
-
Peut-on rejuger une affaire définitivement jugée ? Principe de concentration des moyens
Publié le : 12/02/2024 12 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileDans la vidéo suivante Etienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, revient sur...
-
Les comédies romantiques face au droit : Est-ce qu’un employeur peut interdire les relations amoureuses salarié/client ?
Publié le : 12/02/2024 12 février févr. 02 2024Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCommençons la semaine avec un film sorti en France en 1987 : Dirty Dancing...
-
Point sur le décret de simplification de la procédure d'appel
Publié le : 09/02/2024 09 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileUn nouveau décret 2023-1391 du 29 décembre 23 a paru au Jo le 31 décembre 2...
-
Marion CORNEAU, nommée Avocat associée au sein du cabinet ORVA VACCARO & Associés
Publié le : 09/02/2024 09 février févr. 02 2024Actualités EUROJURISNous sommes heureux de vous annoncer la nomination de Marion CORNEAU en qua...
-
Professionnels de santé et loi anti-cadeaux : comment réagir en cas de convocation de la DGCCRF ?
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’actualité politique a mis en lumière les poursuites actuellement en cours...
-
Bail d’habitation : Congé du bailleur pour indécence du logement
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementPar acte sous seing privé en date du 21 juillet 1985, des bailleurs ont donné...
-
Un partenariat innovant entre les cabinets Avocadour et Alquié Avocats : Ava Avocats !
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Actualités EUROJURISAVA est né de la volonté des cabinets d’avocats AVOCADOUR et ALQUIE de se r...
-
Le régime juridique des haies
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / GestionCollectivités / Environnement / EnvironnementLe pacte gouvernemental en faveur des haies, né au dernier trimestre 2023,...
-
Récupération et valorisation des métaux issus de la crémation : pas d’atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine, ni même au droit de propriété
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Famille / SuccessionsPour rappel, parmi les différentes modifications opérées par la loi dite 3D...
-
Le vendeur qui se comporte comme un professionnel de la construction est irréfragablement réputé connaître le vice affectant le bien vendu
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéL’article 1645 du code civil dispose que le vendeur professionnel est irréf...
-
L'Intelligence artificielle (IA) et l'Avocat
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Consommation / Informatique et InternetDans la vidéo suivante Etienne MOUNIELOU, avocat à Saint-Gaudens, évoque avec...
-
Suivi de travaux de copropriété : responsabilité du syndic qui n’accomplit pas toutes les diligences lui incombant
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Patrimoine / CopropriétéLe syndic engage sa responsabilité à l’égard du syndicat des copropriétaire...
-
Le droit de préférence du locataire commercial écarté en cas de vente sur saisie
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierDans une décision du 3 novembre 2023 (Pourvoi 22 – 17505FS-B) la Cour de ca...
-
Analyse rapide du décret n° 2023-1391 du 29 décembre 2023 portant simplification de la procédure d'appel en matière civile
Publié le : 06/02/2024 06 février févr. 02 2024Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileLa Chancellerie a publié en fin d’année 2023 son décret ayant vocation à «...
-
La levée de la confidentialité du mandat ad hoc en cas d’ouverture d’une procédure collective
Publié le : 05/02/2024 05 février févr. 02 2024Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesUn tribunal, saisi d'une demande d'ouverture d'une procédure de redressemen...
-
Clarification des conditions d’indemnisation du candidat irrégulièrement évincé de la procédure d’attribution d’un contrat public
Publié le : 05/02/2024 05 février févr. 02 2024Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationPar un arrêt Commune de Saint-Cyr-sur-Mer du 28 novembre 2023 (n° 468867, L...
-
Benjamin ENGLISH élu Président d'Eurojuris FRANCE
Publié le : 05/02/2024 05 février févr. 02 2024Actualités EUROJURISApplicationLors du congrès d'Eurojuris France qui s'est déroulé du 1er au 3 février 20...
-
Formalisme de la mention manuscrite sur la durée du cautionnement
Publié le : 31/01/2024 31 janvier janv. 01 2024Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsEntreprises / Finances / Banque et financeUne Cour de cassation droite dans ses bottes pour les contrats signés avant l...
-
La loi Badinter n'exclut pas l’application de la responsabilité civile extracontractuelle de droit commun à l'encontre des non conducteurs
Publié le : 29/01/2024 29 janvier janv. 01 2024Particuliers / Civil / Pénal / VictimesLe 29 mars 2012, un cycliste a été renversé par un autre cycliste se trouva...
-
Déontologie des praticiens de santé : rappel sur les règles d’impartialité du médecin expert
Publié le : 29/01/2024 29 janvier janv. 01 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article R. 4127-105 du code de la santé publique, dispose que : « Nul ne...
-
Point sur la notion de conseiller intéressé
Publié le : 23/01/2024 23 janvier janv. 01 2024Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa notion de conseiller intéressé est un sujet utilisé par bon nombre de re...
-
Bail commercial : modifications du règlement de copropriété et restrictions de l'activité
Publié le : 18/01/2024 18 janvier janv. 01 2024Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierIl est fréquent que les assemblées générales de copropriété tentent de rest...
-
La Succursale en France : Comprendre ses Caractéristiques et Implications Juridiques
Publié le : 16/01/2024 16 janvier janv. 01 2024Entreprises / Vie de l'entreprise / Cession d'entrepriseLes entreprises internationales cherchant à étendre leur présence en France...
-
Traitement de données à caractère personnel et obligation minimale d’information de la personne concernée : les précisions de la CJUE
Publié le : 09/01/2024 09 janvier janv. 01 2024Particuliers / Consommation / Informatique et InternetCollectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireDans un arrêt rendu le 16 novembre 2023, la Cour de Justice de l’Union Euro...
-
La notion d’extension d’une construction existante se dote d’une définition jurisprudentielle
Publié le : 09/01/2024 09 janvier janv. 01 2024Particuliers / Patrimoine / ConstructionCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeUne décision du Conseil d’Etat en date du 9 novembre 2023 n° 469300 a préci...
-
Panneaux photovoltaïques sur le territoire des communes littorales : publication de la liste des 22 friches bénéficiant d’une dérogation au principe de continuité
Publié le : 08/01/2024 08 janvier janv. 01 2024Collectivités / Environnement / EnvironnementLa loi dite ENR du 10 mars 2023 n°2023-175 a prévu la faculté de déroger so...
-
L'octroi des congés payés en cas d'arrêt maladie non professionnel : une évolution significative à l'aune du droit européen
Publié le : 29/12/2023 29 décembre déc. 12 2023Particuliers / Emploi / Contrat de travailNonobstant la lettre contraire du Code du travail, et dans la mesure où la...
-
Représentation obligatoire : l’avocat ne peut se décharger de son mandat que du jour où il est remplacé
Publié le : 28/12/2023 28 décembre déc. 12 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileA l’heure où le contrôle de proportionnalité institué par la Cour européenn...