Risques et problématiques d’un usage collectif d’une marque individuelle
Publié le :
06/12/2019
06
décembre
déc.
12
2019
L’arrêt rendu par le Tribunal de l’Union Européenne, le 24 septembre 2019, sur la marque crédit mutuel », met en évidence certaines problématiques liées à l’exploitation d’une même marque par un réseau ou un groupe d’entités distinctes, notamment à l’occasion de la sortie de l’un de ces membres.A défaut d’avoir fait l’objet d’un contrat d’exploitation précis, la marque devient alors un enjeu stratégique et un véritable levier de négociations au bénéfice ou à l’encontre d’un membre scissionnaire.
Le Groupe CREDIT MUTUEL est structuré autour de plusieurs sous-groupes autonomes parmi lesquels le Crédit Mutuel ARKEA (ARKEA).
Depuis 2014, ARKEA a exprimé sa volonté d’indépendance vis-à-vis du groupe CREDIT MUTUEL, et notamment de désaffiliation de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel (CNCM), qui se présente comme ayant « pour mission d’assurer la défense des intérêts collectifs, la protection et la promotion de la marque « Crédit Mutuel » et la cohérence prudentielle du groupe ».
L’affiliation à la CNCM, titulaire des différents marques CREDIT MUTUEL, constitue une condition à l’autorisation d’exploitation de ces dernières.
Afin d’être en mesure de pouvoir continuer à exploiter les termes « crédit mutuel » postérieurement à sa désaffiliation, ARKEA a donc entrepris de faire annuler les différents titres de propriété industrielle de la CNCM.
Ce litige a d’ores et déjà fait l’objet de plusieurs volets judiciaires, compte tenu des différents titres nationaux et communautaires détenus par la CNCM sur les termes « crédit mutuel », et logos associés, et notamment une marque verbale de l’Union Européenne, enregistrée le 20 octobre 2011.
Dans cette optique d’offensive juridique, ARKEA a déposé le 26 février 2015 devant la Division d’annulation puis, par recours du 20 septembre 2016 devant l’EUIPO une demande de nullité de la marque verbale de l’Union Européenne « crédit mutuel ».
La Division d’annulation, comme la Chambre de recours de l’EUIPO n’ont pas fait droit à la demande d’ARKEA.
Celle-ci a donc introduit un recours contre cette décision auprès le Tribunal de la CJUE, lequel a rendu son arrêt le 24 septembre 2019[1].
ARKEA fondait sa demande en nullité sur l’absence de caractère distinctif de la marque, dans la mesure où celle-ci n’aurait été composée que de termes contenant des informations « évidentes et directes sur l’espèce, l’objet ou la destination des produits et services en cause ».
Elle concluait ainsi à la nullité de la marque pour absence de caractère distinctif qu’il soit intrinsèque (1) ou acquis par l’usage (2)
1 – Sur l’absence de caractère INTRINSEQUEMENT distinctif
La fonction essentielle de la marque est de pouvoir permettre d’identifier l’origine des produits ou services sous laquelle ils sont commercialisés.
Dès lors, lorsque la marque est composée de termes décrivant ces produits ou services, ou leurs caractéristiques, cette nature « essentiellement descriptive » peut « éclipser toute possibilité d’indiquer une origine commerciale ».
La marque est alors considérée comme intrinsèquement non-distinctive et encourt la nullité.
Dans le cas présent, la Division d’annulation, puis la Chambre de recours de l’EUIPO ont suivi l’argumentation d’ARKEA, considérant ainsi la marque « crédit mutuel » comme intrinsèquement non-distinctive car descriptive pour une partie des produits et services bancaires qu’elle visait.
Dans le cadre de son recours devant le Tribunal, le CNCM a fait valoir l’absence de définition de l’expression « crédit mutuel » dans le dictionnaire LAROUSSE, qui renvoie au contraire « à l’organisation du réseau CREDIT MUTUEL, dont l’intervenante est l’organe central ».
Le Tribunal a considéré cet argument comme dénué de pertinence, dans la mesure où « les dictionnaires ne mentionnent pas toutes les combinaisons possibles des termes concernés ».
Il convenait donc de prendre en compte « la signification ordinaire et évidente d’une telle expression ».
Par ailleurs, s’agissant de la définition de l’expression « crédit mutuel », le Tribunal a considéré que la conclusion de la Chambre des recours était « corroborée par les conclusions de la Cour d’Appel de Paris dans l’arrêt du 27 février 2018 ».
Sur ce point, les juges européens ont tenu à souligner que « ni les parties ni le Tribunal lui-même ne sauraient être empêchés de s’inspirer dans l’interprétation du droit de l’Union, d’éléments tirés de la jurisprudence nationale ».
« L’inspiration » a néanmoins ses limites.
Ainsi, si les juges français et européens ont finalement considéré l’expression « crédit mutuel » comme intrinsèquement non-distinctive, leur appréciation respective a différé s’agissant de l’acquisition par cette marque du caractère distinctif par l’usage.
2 – Sur le caractère distinctif par l’usage
La Chambre de recours a rappelé les conditions de l’acquisition du caractère distinctif par l’usage et notamment que « le caractère distinctif acquis par l’usage d’une marque doit être démontré dans la partie de l’Union dans laquelle elle n’avait pas ab initio un tel caractère ». C’est-à-dire en l’espèce auprès des consommateurs francophones.
A l’appui de sa démonstration, la CNCM a donc présenté à la Chambre de recours des coupures de presse, des extraits de sites internet, des preuves de partenariats mettant en avant la marque, et des sondages réalisés auprès de consommateurs francophones.
Sur la base de ces éléments, la Chambre a accueilli l’argumentaire de la CNCM au motif que les preuves démontraient in fine une « personnification » de la marque chez le consommateur, malgré le fait que cette marque ne soit pas la dénomination sociale de l’entité propriétaire, la CNCM.
ARKEA a avancé le grief selon lequel la marque « crédit mutuel » était systématiquement accolée de slogans ou de logos, et ne pouvait donc seule et en elle-même avoir acquis un caractère distinctif par l’usage.
A la suite de la Chambre de recours, et s’appuyant sur les apports de la jurisprudence « Nestlé »[2], le Tribunal a rejeté l’argument.
Il a considéré qu’un signe pouvait acquérir par l’usage un caractère distinctif, même dans l’hypothèse où le signe ne serait utilisé qu’en combinaison d’autres éléments figuratifs, tant que ce signe s’impose dans l’esprit du consommateur comme permettant de désigner l’origine du produit ou service.
Enfin, et surtout, devant le Tribunal, ARKEA s’est prévalue du fait que la marque « crédit mutuel » ne pouvait pas acquérir de caractère distinctif par l’usage au profit de la CNCM, dès lors que ce sont des tiers, les établissements bancaires affiliés, qui utilisaient cette marque et non la CNCM elle-même.
L’acquisition du caractère distinctif par l’usage suppose en effet que la marque ait pu exercer sa « fonction essentielle », de garantie de l’origine des produits à savoir « en permettant [au consommateur] de distinguer sans confusion possible ce produit ou ce service de ceux qui ont une autre provenance ».
Dès lors, l’utilisation d’une même marque par plusieurs entités distinctes et indépendantes suppose, pour ne pas faire obstacle à cette fonction essentielle, que la marque garantisse « que tous les produits ou services qu’elle désigne ont été fabriquées ou fournis sous le contrôle d’une entreprise unique à laquelle peut être attribuée la responsabilité de leur qualité ».
Ainsi, pour apprécier la validité de la marque CREDIT MUTUEL, le Tribunal a-t-il considéré que le CNCM devait démontrer être cette « entreprise unique » qui exercerait un contrôle sur l’ensemble de ses affiliés, permettant ainsi de garantir une homogénéité dans la « qualité des produits et services commercialisés ».
Ce contrôle et cette homogénéité devaient ainsi conduire le consommateur à attribuer une origine unique à l’ensemble des produits et services commercialisés par tout affilié de la CNCM.
Or selon le Tribunal, la CNCM, titulaire de la marque, n’opère qu’un contrôle « prudentiel », c’est-à-dire celui de la solvabilité sur les établissements affiliés, en faisant le lien entre eux et le superviseur bancaire.
Le contrôle « administratif, technique et financier » revendiqué par le CNCM sur ses affiliés, ne s’étend donc pas à « un contrôle sur les produits et les services fournis par les banques faisant partie du Groupe CREDIT MUTUEL ».
Le Groupe CREDIT MUTUEL ne constitue donc pas une « entreprise unique » au sens donné par le droit des marques de l’Union Européenne, dont le Tribunal rappelle qu’il s’agit d’une notion autonome de celle utilisée « dans d’autres domaines du droit de l’Union, tels que le droits de la concurrence ou de la surveillance prudentielle des établissements de crédit ».
Il s’ensuit, selon le Tribunal, que le marque « crédit mutuel » n’a pas été utilisé « selon sa fonction essentielle d’indication commerciale des produits et des services, comme provenant d’une entreprise unique sous le contrôle de laquelle ils sont fabriqués ou fournis et à laquelle peut être attribuée la responsabilité de leur qualité […] »[3].
De ce fait, aucun caractère distinctif ne peut lui être acquis par l’usage.
La décision de Chambre de recours de l’Office de l’Union européenne a donc été annulée pour autant qu’elle a conclu que la marque « crédit mutuel » contestée a acquis un caractère distinctif par l’usage pour les produits et les services pour lesquels elle était descriptive et non distinctive.
Confirmant deux arrêts précédents du 8 juin 2017 et 7 juin 2018, cette nouvelle décision doit appeler à une attention particulière dans la rédaction de tout contrat régissant les relations intra-groupes dès lors que les membres sont amenés à partager une même marque commerciale.
L’acquisition par cette marque de la distinctivité par l’usage pourrait en effet dépendre de l’existence d’un contrôle effectif portant sur les qualités des produits et services commercialisés par l’ensemble des membres du groupe.
Cet article a été rédigé par Arnaud BOUTON. Il n'engage que son auteur.
Auteur
Lyon Cornet Vincent Ségurel
Cabinet(s)
LYON (69)
Historique
-
Risques et problématiques d’un usage collectif d’une marque individuelle
Publié le : 06/12/2019 06 décembre déc. 12 2019Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsL’arrêt rendu par le Tribunal de l’Union Européenne, le 24 septembr...
-
De l’ardente nécessité d’un débat public sur l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN)
Publié le : 06/12/2019 06 décembre déc. 12 2019Collectivités / Environnement / EnvironnementL’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale est une réalité....
-
Fusion-absorption du créancier, caution libérée ?
Publié le : 04/12/2019 04 décembre déc. 12 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéLe cautionnement est une sûreté résultant d’un contrat conclu entre un créa...
-
Pas de rémunération pour l’agent immobilier s’il n’y a pas de vente
Publié le : 04/12/2019 04 décembre déc. 12 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementL’article 6 de la loi du 2 janvier 1970 n°70-9 énonce qu’ « aucun bien, eff...
-
Bail d'habitation : comment régler les litiges entre un locataire et son propriétaire ?
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementDe nombreux sujets de discorde peuvent survenir entre un locataire et son p...
-
Régularité du mandat de vente signé par un seul des époux
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Particuliers / Patrimoine / GestionLes règles du contrat de mandat signé auprès d’un agent immobilier sont sou...
-
Fonctionnaires : du nouveau pour le calcul de la GIPA
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLes agents de la fonction publique de l’État et des fonctions publiques ter...
-
Absence de document unique d'évaluation des risques professionnels et préjudice du salarié
Publié le : 03/12/2019 03 décembre déc. 12 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéPar un arrêt du 25 septembre 2019 (Cass. soc. 25-9-2019 n° 17-22.224 F-D, Y...
-
Télémédecine : quel cadre réglementaire ?
Publié le : 28/11/2019 28 novembre nov. 11 2019Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLa télémédecine est une forme de pratique médicale à distance utilisant les...
-
Bail commercial : quelles sont les conséquences de l’exercice par le bailleur de son droit de repentir ?
Publié le : 27/11/2019 27 novembre nov. 11 2019Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierLa Cour de Cassation dans un arrêt de la 3éme Chambre Civile du 12 septembr...
-
EUROJURIS FRANCE présente son expertise sur les nouvelles technologies au Village de la legaltech
Publié le : 25/11/2019 25 novembre nov. 11 2019Actualités EUROJURISEurojuris, premier réseau de cabinets d’avocats indépendants et de professi...
-
La Saga Tapie : quels sont les derniers rebondissements ?
Publié le : 22/11/2019 22 novembre nov. 11 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeLes démêlés d’un « sauveur d’entreprise » confronté désormais à une procédure...
-
Eurojuris au Village de la Legaltech
Publié le : 18/11/2019 18 novembre nov. 11 2019Actualités EUROJURISEUROJURIS FRANCE sera présent les 26 et 27 novembre 2019 au Village de la Leg...
-
Professions libérales : la place de la confiance dans la rupture des relations commerciales
Publié le : 18/11/2019 18 novembre nov. 11 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionL'article L 442 – 6 du Code de commerce définit un certain nombre de situat...
-
Eurojuris France et Eurojuris Deutschland présents au Colloque à la cour de cassation sur la connaissance du droit étranger
Publié le : 14/11/2019 14 novembre nov. 11 2019Actualités EUROJURISManuel Bosqué, avocat à Paris et membre d...
-
Le décret JADE impose-t-il que le référé provision soit précédé d’une demande préalable à l’administration ?
Publié le : 07/11/2019 07 novembre nov. 11 2019Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeLe décret n° 2016-1480 du 2 novembre 2016 (dit « JADE ») impose-t-il que le...
-
Actualité du droit des marchés publics et de la commande publique
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Collectivités / Marchés publics / ExécutionL’année qui vient de s’écouler et celle qui s’annonce confirment la vitalit...
-
Réforme de l'assurance chômage : quelles nouveautés depuis le 1er novembre ?
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionDroits rechargeables rabotés, baisse des allocations pour les hauts revenus...
-
Sociétés : une nouvelle procédure de régularisation de prorogation de sociétés dont la durée est arrivée à son terme
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa loi de simplification du droit des sociétés parue en été 2019 a introdui...
-
Blocage de l’entreprise, comment mettre en cause la responsabilité de l’État ?
Publié le : 04/11/2019 04 novembre nov. 11 2019Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeAlors que les phénomènes de blocage se multiplient, corrélativement à l’aug...
-
Préjudice d'anxiété : extension de la réparation
Publié le : 30/10/2019 30 octobre oct. 10 2019Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailPar quatre arrêts du 11 septembre 2019 (Cass. soc. 11-9-2019 n° 17-18.311 F...
-
La CJUE renforce sensiblement les droits des passagers victimes de vols retardés
Publié le : 29/10/2019 29 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsCollectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireAux termes d’une décision rendue le 11 juillet 2019, la Cour de Justice de...
-
Une vente de vin bio non conforme
Publié le : 25/10/2019 25 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / AgroalimentaireEntreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionUne Cour d’appel a eu à connaître d’un litige en juin 2019 entre un négocia...
-
Olivier VIBERT nommé Président d'Eurojuris International
Publié le : 25/10/2019 25 octobre oct. 10 2019Actualités EUROJURISOlivier VIBERT, avocat à Paris (IFL Avocats) et membre d'EUROJURIS FRANCE,...
-
Quelles sont les sanctions en cas de sous-location prohibée ?
Publié le : 24/10/2019 24 octobre oct. 10 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementSauf lorsque la sous-location a été autorisée par le bailleur, les sous-loy...
-
Deux nouvelles mentions obligatoires sur les factures en France
Publié le : 23/10/2019 23 octobre oct. 10 2019Entreprises / Finances / Banque et financeLes factures, en droit français, doivent contenir plusieurs mentions spécif...
-
Cookies, RGPD et consentement par la poursuite de la navigation
Publié le : 23/10/2019 23 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / Informatique et InternetEntreprises / Marketing et ventes / E-commerceSurfer vaut consentement aux cookies…jusqu’à l’été 2020. (CE 16 oct. 201...
-
Taxe foncière à la charge du locataire : attention à la rédaction du bail !
Publié le : 22/10/2019 22 octobre oct. 10 2019Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’article R. 145-35 du Code de Commerce exclut expressément que le bailleur...
-
Congrès EUROJURIS 2020 à AMSTERDAM
Publié le : 15/10/2019 15 octobre oct. 10 2019Congrès EUROJURISDu 30 janvier au 2 février 2020 se déroulera le Congrès EUROJURIS F...
- programme-congres-eurojuris-france-5dd3cb8630a82.pdf
- programme-academique-congres-eurojuris-france.pdf
- partenaires-congres-2020--1--5dfb9564632d9.png
-
La loi de simplification du droit des sociétés : une extension des régimes de fusion simplifiée bienvenue
Publié le : 15/10/2019 15 octobre oct. 10 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa loi de simplification, de clarification et d’actualisation du droit des...
-
Indemnités de licenciement : la Cour d'Appel de REIMS admet la possibilité d'écarter le barème MACRON
Publié le : 11/10/2019 11 octobre oct. 10 2019Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionEntreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementUn nouveau chapitre vient d'être écrit par la Chambre sociale de la Cour d'...
-
La société holding animatrice à la lumière de la jurisprudence récente
Publié le : 09/10/2019 09 octobre oct. 10 2019Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseSociété ne relevant pas d’une forme spécifique, la holding est celle dont l...
-
Achat d'un animal domestique : quelles sont les actions en cas de vice caché ?
Publié le : 03/10/2019 03 octobre oct. 10 2019Particuliers / Consommation / ProcéduresLa personnification actuelle des animaux de compagnie rend finalement plus di...
-
Les jeunes avocats réunis à l'occasion du congrès annuel Jurismus International
Publié le : 01/10/2019 01 octobre oct. 10 2019Actualités EUROJURISvu dans Journal Spécial des Sociétés, p. 9
-
Hospitalisation sans consentement et indépendance du médecin (Civ, 1ère, 11 juillet 2019)
Publié le : 01/10/2019 01 octobre oct. 10 2019Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleConformément aux dispositions de l’article L3212-1 du Code de la santé publ...
-
Contrat entre un Club de football et un équipementier : comment juger si une offre est plus intéressante qu’une autre ?
Publié le : 30/09/2019 30 septembre sept. 09 2019Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionEntreprises / Contentieux / Justice commercialeDans le cadre d’un litige entre un club de football et son partenaire maill...
-
Le choc émotif comme élément matériel de l'infraction de violences
Publié le : 27/09/2019 27 septembre sept. 09 2019Particuliers / Civil / Pénal / VictimesRécemment, la Cour d'Appel de FORT-DE-FRANCE a relaxé un prévenu de faits d...
-
Un acte de la vie personnelle peut-il avoir une répercussion sur la vie professionnelle ?
Publié le : 18/09/2019 18 septembre sept. 09 2019Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailIl est souvent recommandé de ne pas mélanger la vie professionnelle et la v...
-
Les journées Jurismus France 2019 : découvrir les incontournables de la facturation
Publié le : 11/09/2019 11 septembre sept. 09 2019Actualités EUROJURISJournées Jurismus 2019
-
Le défaut de pouvoir du syndic pour agir en justice grandement relativisé par le décret n° 2019-650 du 27 juin 2019
Publié le : 10/09/2019 10 septembre sept. 09 2019Particuliers / Patrimoine / CopropriétéL’article 15 de la loi du 10 juillet 1965 dispose que le Syndicat des copro...
-
Les principes fondateurs du droit des marques vs. les prérogatives du titulaire de noms de domaine
Publié le : 30/08/2019 30 août août 08 2019Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsL’arrêt Dataxy du 5 juin 2019 est classique et efficace : la marque et le n...
-
L'extension du périmètre de l'indemnisation des victimes au titre de la tierce personne, de la sphère domestique à la sphère professionnelle
Publié le : 29/08/2019 29 août août 08 2019Particuliers / Santé / Préjudice corporelPar un arrêt d’importance du 22 mai 2019[1], d’ailleurs publié au bulletin...
-
Le comportement d’un candidat lors de précédentes procédures peut justifier son exclusion (CE 24 Juin 2019, Sté EGBTI)
Publié le : 28/08/2019 28 août août 08 2019Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationL’acheteur public peut, pour exclure un candidat, tenir compte des tentativ...
-
Les critères de la réception tacite de l’ouvrage (Civ. 3ème, 18 avril 2019 n° 18-13.734)
Publié le : 28/08/2019 28 août août 08 2019Particuliers / Patrimoine / ConstructionUn arrêt de la troisième chambre civile de la Cour de cassation (civ. 3èm...
-
De l’importance de bien choisir les pouvoirs de police face à un immeuble frappé de péril imminent
Publié le : 27/08/2019 27 août août 08 2019Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeAprès l’effondrement de trois immeubles rue d’Aubagne à Marseille et la dén...
-
Dol et garantie des vices cachés : l’interruption de la prescription
Publié le : 20/08/2019 20 août août 08 2019Particuliers / Patrimoine / ConstructionCommentaire d'arrêt : Cass. 3e civ., 18 avr. 2019, n° 18-10.883, D. 1. L...
-
Affaire Tapie (8) : Qui sont les acteurs de la saga Tapie ?
Publié le : 09/08/2019 09 août août 08 2019Entreprises / Contentieux / Justice commercialeAprès la parole donnée à Bernard Tapie, découvrons qui sont les acteurs de...