L’atteinte à la liberté de prescription des médecins par l’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19 : le cas de l’hydroxychloroquine
Publié le :
11/05/2020
11
mai
mai
05
2020
Avant d’évoquer le principe de liberté de prescription, qui n’est certes pas absolu en temps normal (II), et d’aborder l’atteinte portée à cette liberté dans le cadre de la loi N° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 (III), il importe d’effectuer un rappel du parcours règlementaire de l’hydroxychloroquine, principe actif dont le nom est désormais plus célèbre que le Plaquenil, nom sous lequel cette substance est commercialisée par la Société SANOFI-AVENTIS FRANCE (I).
I- Rappel du parcours réglementaire de l'hydroxychloroquine/plaquenil
Tout d’abord, et pour la clarté du débat, il convient de distinguer la chloroquine commercialisée sous le nom de nivaquine, toujours par le laboratoire SANOFI-AVENTIS FRANCE, de l’hydroxychloroquine, ces deux principes actifs étant, à tort, cités indistinctement.En effet, bien que ces deux substances soient proches, elles ne sont pas pour autant identiques.
La chloroquine est un antipaludique, tandis que l’hydroxychloroquine est un antirhumatismal utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, des lupus et en prévention des lucites.
Bien qu’elles diffèrent, leur parenté va les conduire à une règlementation analogue quant à la mise à disposition des patients par voie de prescription médicale.
Ainsi, par arrêté du 7 janvier 1999, la chloroquine sous forme injectable a été classée sur la liste I des substances vénéneuses et la chloroquine sous forme orale a été classée sur la liste II des substances vénéneuses. En conséquence, la nivaquine est soumise à prescription médicale et ne peut être délivrée que sur présentation d’une ordonnance rédigée par un médecin.
Ce n’est que 21 ans plus tard, par arrêté du 13 janvier 2020 précisément, que l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes a été classée sur la liste II des substances vénéneuses, sur proposition du directeur général de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du médicament et des produits de Santé) du 13 décembre 2019 et après avis du directeur général de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’Environnement et du travail) du 12 novembre 2019.
Ce classement a été décidé en raison du potentiel génotoxique de la chloroquine qui pourrait être similaire pour l’hydroxychloroquine. Ainsi, les études de la chloroquine sur l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (mort fœtale et malformations oculaires) et une altération de la fertilité masculine.
Il en résulte que le Plaquenil n’a pas été interdit à la vente, sa délivrance étant désormais soumise à prescription médicale, ce qui va dans le sens de la protection des patients, par l’intervention de professionnels de santé garantissant une double sécurité, au stade de la prescription par le médecin et au stade de la délivrance par le pharmacien.
L’on relèvera que ce classement bien tardif par application du principe de précaution a également eu pour effet de limiter la ruée des consommateurs vers les pharmacies d’officine, à la suite de la très forte médiatisation du protocole de soins du Professeur Didier RAOULT préconisant son utilisation dans le traitement du Covid-19, associé à un antibiotique, l’azithromycine.
A ce stade, l’office du corps médical en est sorti renforcé.
Cependant, nous allons constater que cela n’a été que de courte durée, compte tenu de l’atteinte portée très rapidement à la liberté de prescription des médecins que nous allons aborder (II), avant d’examiner les spécificités de la limitation apportée à cette liberté dans le cadre de la dispensation de l’hydroxychloroquine (III).
II- La liberté de prescription des médecins et son aménagement en matière de prescription hors AMM (Autorisation de Mise sur le Marché)
A – La liberté de prescription du médecin
Le Code de déontologie médicale et le Code de la sécurité sociale consacrent cette liberté de prescription :- L’article L. 162-2 du Code de la sécurité sociale dispose que :
- L’article R. 4127-8 du Code de la santé publique précise quant à lui :
Il doit, sans négliger son devoir d'assistance morale, limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, à la sécurité et à l'efficacité des soins.
Il doit tenir compte des avantages, des inconvénients et des conséquences des différentes investigations et thérapeutiques possibles. »
À ce stade, l’on constate que la mise en œuvre de la liberté de prescription qui est un principe déontologique fondamental consacré par le législateur doit être guidée par la prise en compte de trois séries de critères :
- Les données acquises de la science ;
- La qualité, la sécurité et l’efficacité des soins ;
- L’évaluation du bénéfice/risque.
Ainsi, la première Chambre Civile de la Cour de cassation a eu l’occasion de préciser par un arrêt du 18 septembre 2008 que la faute civile du praticien ne saurait se déduire de la seule absence d’AMM et des effets indésirables du médicament, dès lors que le traitement prescrit est reconnu pour son efficacité et que, s’il s’accompagne de complications connues, il n’est pas établi que les données de la science ne puissent y remédier.
En effet, la pratique démontre qu’au-delà des indications pour lesquelles les laboratoires pharmaceutiques sollicitent des autorisations, nombre de médicaments présentent des vertus thérapeutiques allant bien au-delà de ces indications limitatives, ce qui justifie la prescription de médicaments hors AMM, laquelle a néanmoins été aménagée (B).
B – La prescription médicale hors AMM
Le scandale du Mediator a conduit le législateur à encadrer la pratique de la prescription médicale hors AMM par la loi N° 2011-2012 du 29 décembre 2011, dite Loi BERTRAND.Ainsi, l’article L. 5121-12-1 du Code de la santé publique autorise une prescription non conforme à son AMM en l’absence de spécialité de même principe actif, de même dosage et de même forme pharmaceutique disposant d’une AMM ou d’une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation) accordée par l’ANSM pour l’utilisation d’un médicament non encore utilisé, sous réserve que :
- L’indication ou les conditions d’utilisation aient fait l’objet d’une RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) établie par l’ANSM pour une durée de trois ans, renouvelable ;
- Ou qu’en l’absence de RTU et d’alternative médicamenteuse appropriée disposant d’une AMM ou d’une ATU, le prescripteur juge indispensable, au regard des données acquises de la science, le recours à cette spécialité pour améliorer ou stabiliser l’état clinique du patient.
Dans une telle hypothèse, il appartient au médecin d’informer le patient :
- Que la prescription de la spécialité pharmaceutique n’est pas conforme à son AMM ;
- Des risques encourus, des contraintes et des bénéfices susceptibles d’être apportés par le médicament ;
- Des conditions de prise en charge, par l’assurance maladie, de la spécialité pharmaceutique prescrite dans l’indication ou les conditions d’utilisation considérées.
- motiver sa prescription dans le dossier médical du patient ;
- porter sur l’ordonnance la mention : Prescription hors autorisation de mise sur le marché ».
En ce qui concerne la prescription hors AMM d’hydroxychloroquine, l’état d’urgence sanitaire a réduit le champ de la liberté de prescription (III).
III - L'atteinte portée à la liberté de prescription d'hydroxychloroquine par l'état d'urgence sanitaire lié au covid-19
A – L’impossible prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville pour soigner le Covid-19
Ainsi que cela a été rappelé en préambule, face à l’épidémie de Covid-19, le Professeur Didier RAOULT, Directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille, et son équipe prescrivent de l’hydroxychloroquine associée à un antibiotique, l’azithromycine.Une telle prescription est par définition faite hors AMM puisque les indications du Plaquenil figurant au Vidal ne mentionnent nullement le traitement du Covid-19 récemment identifié.
Par conséquent, la règlementation rappelée ci-dessus aurait lieu de s’appliquer.
C’est sans compter sur la loi du 23 mars 2020 et de ses décrets d’application qui ont modifié la règle du jeu, dans des conditions pour le moins chaotiques.
En effet, le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire a été complété par le décret n° 2020-314 du 25 mars 2020, puis par le décret n° 2020-337 du 26 mars 2020.
Il en résulte que la prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville pour traiter le Covid-19 a été purement et simplement rendue impossible.
En effet, dans sa version consolidée au 26 mars 2020, l’article 12-2 alinéa 5 du décret du 23 mars 2020 dispose désormais que :
« La spécialité pharmaceutique PLAQUENIL ©, dans le respect des indications de son autorisation de mise sur le marché, et les préparations à base d’hydroxychloroquine ne peuvent être dispensées par les pharmacies d’officine que dans le cadre d’une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le cadre d’un renouvellement de prescription émanant de tout médecin. »
Elle est donc désormais réservée à la médecine hospitalière.
B – Le monopole des établissements de santé pour la prescription d’hydroxychloroquine pour soigner le Covid-19
En effet, l’article 12-1 alinéa 1er du décret du 26 mars 2020 prévoit que par dérogation à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique, l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile.Ces prescriptions interviennent, après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut conseil de la santé publique et, en particulier, de l’indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d’une défaillance d’organe.
Le lecteur attentif de cet article ne manquera pas de faire deux observations, à la lecture de ce texte.
1) Une référence inappropriée à l’article L. 5121-8 du Code de la santé publique
C’est cet article qui prévoit notamment que toute spécialité pharmaceutique doit faire l'objet, avant sa mise sur le marché ou sa distribution à titre gratuit, d'une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'ANSM.Or, cet article n’est pas applicable en l’espèce puisque le Plaquenil bénéficie d’une AMM, de sorte que la prescription de ce médicament devrait simplement suivre le régime de la loi BERTRAND rappelé ci-dessus en ce qui concerne la prescription hors AMM, car c’est bien de cela qu’il s’agit en l’espèce.
Il semble donc qu’un régime spécifique ait été créé, à l’occasion de l’état d’urgence sanitaire, pour sécuriser le protocole qui y est décrit, mais pas celui en vigueur à l’IHU de MARSEILLE (2).
Ce régime spécifique peut s’expliquer par le fait qu’il n’existe pas, à ce jour, de données acquises de la science pour le traitement du Covid-19 et l’on imagine qu’il serait difficile de justifier une telle prescription sur la base de telles données pourtant exigées par le texte de la loi BERTRAND.
2) L’exclusion du protocole mis en place par l’IHU de MARSEILLE du régime dérogatoire du décret du 23 mars 2020
Le décret évoque la prescription d’hydroxychloroquine en association avec un antiviral lopinavir/ritonavir.Or, l’on sait que le protocole marseillais combine l’hydroxychloroquine avec un antibiotique, l’azithromycine, et qu’il est mis en œuvre dès les premiers symptômes, ce qui n’est manifestement pas le cas du protocole décrit dans le décret, destiné à des patients en phase avancée de contamination (pneumonie oxygéno-requérante ou défaillance d’organe).
Le protocole marseillais échappe donc au régime dérogatoire de l’état d’urgence sanitaire et doit se voir appliquer les dispositions de la loi BERTRAND en matière de prescription hors AMM, avec la difficulté relative à la prescription de Plaquenil, qui doit normalement se conformer aux données acquises de la science, comme l’exige l’article L. 5121-12-1 du Code de la santé publique.
En l’absence de recul scientifique en l’espèce, ce critère ne peut être satisfait, ce qui est de nature à fragiliser la position des prescripteurs dans l’hypothèse d’une action contentieuse consécutive aux effets délétères de l’absorption d’hydroxychloroquine, étant rappelé que le protocole marseillais s’adresse à des patients contrôlés positifs, mais dont l’état de santé n’est pas aussi dégradé que dans le protocole réglementé. Il serait alors difficile de plaider la mise en place du traitement de la dernière chance.
Au total, nous ne pouvons que constater la différenciation de régime entre le protocole réglementé et le protocole marseillais, sans en connaître la cause. A suivre…
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
ROGER Philippe
Historique
-
Déontologie des médecins : en cas de doutes sur des prescriptions, il appartient au médecin généraliste de se rapprocher du primo prescripteur ou d’un autre spécialiste
Publié le : 20/06/2024 20 juin juin 06 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL'article R. 4127-8 du code de la santé publique dispose que : « Dans les...
-
Exposition à un médicament : la confirmation de la réparation d’un dommage à causes multiples
Publié le : 26/02/2024 26 février févr. 02 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleRésumé : Il résulte de l’article 1240 du Code civil qu’ouvre droit à répa...
-
Professionnels de santé et loi anti-cadeaux : comment réagir en cas de convocation de la DGCCRF ?
Publié le : 08/02/2024 08 février févr. 02 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’actualité politique a mis en lumière les poursuites actuellement en cours...
-
Déontologie des praticiens de santé : rappel sur les règles d’impartialité du médecin expert
Publié le : 29/01/2024 29 janvier janv. 01 2024Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article R. 4127-105 du code de la santé publique, dispose que : « Nul ne...
-
La responsabilité du fait des produits défectueux n’exclut pas l’application de la responsabilité pour carence dolosive - Le cas de l'affaire Mediator
Publié le : 21/12/2023 21 décembre déc. 12 2023Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleParticuliers / Civil / Pénal / VictimesLe Mediator®, médicament composé de benfluorex visant initialement à diminu...
-
Dossier médical : gratuité et conditions d’accès au regard du RGPD
Publié le : 13/11/2023 13 novembre nov. 11 2023Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleDans un arrêt du 26 octobre 2023[1], la Cour de Justice de l’Union Européen...
-
Faute du professionnel de santé et perte de chance : des données statistiques ne suffisent pas
Publié le : 22/03/2023 22 mars mars 03 2023Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleEn 2010, une femme a accouché, par césarienne, d’un enfant présentant une inf...
-
Responsabilité médicale : la reconnaissance d’une faute doit s’appuyer sur des éléments médicaux probants
Publié le : 18/01/2023 18 janvier janv. 01 2023Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCass. Chambre civile 1, 14 décembre 2022, 21-22.037 En 2003, un chirurgie...
-
Un praticien d'un service d'urgence ne peut refuser de procéder à l'examen d'un patient, au motif que l'établissement ne peut assurer intégralement la prise en charge
Publié le : 13/01/2023 13 janvier janv. 01 2023Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeL’article R. 4127-9 du code de la santé publique, dispose que : « Tout méde...
-
Continuité des soins et transfert aux urgences : quelles précautions prendre ?
Publié le : 05/12/2022 05 décembre déc. 12 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeUn praticien qui estime nécessaire de transférer un patient aux urgences, d...
-
Un établissement de santé privé est-il responsable en cas de chute d’un patient de son lit ?
Publié le : 29/11/2022 29 novembre nov. 11 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleUne patiente âgée de plus de 83 ans a été hospitalisée dans une clinique po...
-
Déontologie des professionnels de santé : les praticiens doivent communiquer au conseil départemental de l'ordre leurs contrats d'exercice
Publié le : 02/09/2022 02 septembre sept. 09 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article L. 4113-9 du code de la santé publique, dispose que : « Les méde...
-
Contentieux déontologique des chirurgiens-dentistes : la relation de confiance réciproque entre le patient et le praticien
Publié le : 24/08/2022 24 août août 08 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLa relation de confiance nécessaire entre un patient et le praticien revêt...
-
Obligation d’information du patient et la réalisation d’un risque liée à un geste chirurgical contraire aux bonnes pratiques
Publié le : 29/06/2022 29 juin juin 06 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeConformément à l’article L.1111-2 du code de la santé publique, il incombe...
-
Le praticien signataire d'une ordonnance est seul responsable disciplinairement des prescriptions
Publié le : 17/06/2022 17 juin juin 06 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4127-8 du code de la santé publique, dispose que : « Dans les...
-
Contentieux déontologique des chirurgiens-dentistes : le procès-verbal d'un conseil de l'ordre n'a pas à mentionner le décompte des voix
Publié le : 04/03/2022 04 mars mars 03 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article L. 4123-2 du code de la santé publique, dispose que : « (…). Lo...
-
Contentieux déontologique des chirurgiens-dentistes : la chambre disciplinaire peut exiger d'un plaignant la présentation de plaintes distinctes contre plusieurs praticiens
Publié le : 04/02/2022 04 février févr. 02 2022Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article L. 4123-2 du code de la santé publique, dispose que : « (…). Lo...
-
Contentieux déontologique des praticiens de santé : un médecin expert est investi d'une mission de service public
Publié le : 10/12/2021 10 décembre déc. 12 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicL’article L. 4124-2 du code de la santé publique, qui dispose que : « Les...
-
Contentieux déontologique des praticiens de santé : la preuve devant les juridictions disciplinaires
Publié le : 30/11/2021 30 novembre nov. 11 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleEn déposant une plainte à l’encontre d’un praticien de santé, il appartient...
-
Covid-19 et contentieux déontologique des praticiens de santé : le juge disciplinaire tient compte du comportement du patient pour apprécier la portée du manquement d'un médecin
Publié le : 23/08/2021 23 août août 08 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusL’article R. 4127-3 du code de la santé publique, dispose que : « Le méde...
-
Contentieux disciplinaire des praticiens de santé : quid de la transmission de données médicales à un tiers lorsqu'elle est subordonnée à l’accord du patient ?
Publié le : 16/07/2021 16 juillet juil. 07 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLorsque la transmission de données médicales à un tiers est subordonnée à l...
-
Contentieux disciplinaire des praticiens de santé : les correspondances échangées entre praticiens doivent être rédigées avec prudence et se borner à faire état de constatations médicales
Publié le : 09/07/2021 09 juillet juil. 07 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4127-28 du code de la santé publique, dispose que : « La déli...
-
Contentieux disciplinaire des médecins : un praticien ne peut tenir un patient dans l'ignorance d'un diagnostic, uniquement dans le cas où ce dernier en aurait fait lui-même la demande
Publié le : 02/07/2021 02 juillet juil. 07 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4127-35 du code de la santé publique, dispose que : « Le méde...
-
Contentieux disciplinaire des médecins : le défaut de production en nombre d'exemplaires requis n'est pas un motif d'irrecevabilité d'une requête en appel introduite devant la Chambre disciplinaire nationale de l'ordre des médecins
Publié le : 29/06/2021 29 juin juin 06 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4126-11 du code de la santé publique, dispose que : « Les pla...
-
Contentieux disciplinaire des médecins : un praticien ne peut pas antidater ou postdater un arrêt de travail
Publié le : 11/06/2021 11 juin juin 06 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4127-24 du code de la santé publique, dispose que : « Sont in...
-
Contentieux disciplinaire des praticiens de santé : le médecin doit prouver la communication du dossier médical
Publié le : 04/06/2021 04 juin juin 06 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article L. 1111-7 du code de la santé publique, dispose que : « Toute pe...
-
Contentieux disciplinaire des médecins : quelles sont les modalités de clôture de l'instruction ?
Publié le : 28/05/2021 28 mai mai 05 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4126-16 du code de la santé publique, dispose que : « Les art...
-
De quelle manière un médecin conseil doit-il déterminer la rémunération de ses prestations ?
Publié le : 25/05/2021 25 mai mai 05 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4127-35 du code de la santé publique, dispose que : « Le méde...
-
Contentieux disciplinaire des praticiens de santé : un employeur est-il recevable à déposer une plainte disciplinaire à l'encontre d'un praticien pour certificat de complaisance au profit d'un de ses salariés ?
Publié le : 21/05/2021 21 mai mai 05 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailDans ce cas d’espèce, une association a déposé une plainte disciplinaire au...
-
Contentieux disciplinaire des praticiens de santé : la juridiction disciplinaire ne peut pas tenir compte de circonstances de fait ou d'éléments de droit, seulement exposés oralement à l'audience
Publié le : 20/05/2021 20 mai mai 05 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4126-12 du code de la santé publique, dispose que : « Sauf s'...
-
Contentieux disciplinaire des praticiens de santé : la chambre disciplinaire peut enjoindre à un praticien de suivre une formation spécifique
Publié le : 16/04/2021 16 avril avr. 04 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article L. 4124-6-1 du code de la santé publique, dispose que : « Lorsqu...
-
Contentieux disciplinaire des médecins : un praticien ne peut pas se prévaloir de difficultés particulières dans la transmission d'un dossier médical
Publié le : 09/04/2021 09 avril avr. 04 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article L. 1111-7 du code de la santé publique, dispose que : « Toute pers...
-
Contentieux disciplinaire des médecins : la qualification juridique du certificat de complaisance
Publié le : 01/04/2021 01 avril avr. 04 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4127-28 du code de la santé publique, dispose que : « La déliv...
-
Contentieux disciplinaire des médecins: l'information appropriée aux soins proposés peut-être seulement orale
Publié le : 23/03/2021 23 mars mars 03 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article L. 1111-2 du code de la santé publique, dispose que : « I. - Tou...
-
Contentieux disciplinaire des médecins : l'absence du praticien à la réunion de conciliation et à l'audience de la chambre disciplinaire n'est pas constitutive d'une faute déontologique
Publié le : 19/03/2021 19 mars mars 03 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R.4123-20 du code de la santé publique, dispose que : « Les part...
-
L'appréciation par le juge disciplinaire d'une position de principe hostile à la vaccination
Publié le : 21/01/2021 21 janvier janv. 01 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusDans son édition du 15 janvier 2021, le quotidien La Charente Libre rapport...
-
Manquement à l’obligation d’information : pas d’indemnisation en l’absence de perte de chance résultant de l’inexistence d’alternatives thérapeutiques
Publié le : 05/01/2021 05 janvier janv. 01 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeCE, Section, 20 novembre 2020, n° 419778 L’article L. 1111-2 du Code de la...
-
La plainte disciplinaire contre un médecin doit être signée par son auteur
Publié le : 04/08/2020 04 août août 08 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article R. 4126-1 du code de la santé publique, dispose que : « Les plai...
-
La fin du monopole des médecins en matière d'épilation à la lumière pulsée
Publié le : 16/06/2020 16 juin juin 06 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleEntreprises / Marketing et ventes / ConcurrenceAprès le Conseil d’État, la Cour de cassation entérine le recul du m...
-
Seul un médecin peut constater l'altération des facultés d'une personne qui doit être placée sous tutelle pour plus de cinq ans par le juge
Publié le : 26/05/2020 26 mai mai 05 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLes régimes de la curatelle et de la tutelle sont les deux régimes de prote...
-
L’atteinte à la liberté de prescription des médecins par l’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19 : le cas de l’hydroxychloroquine
Publié le : 11/05/2020 11 mai mai 05 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusAvant d’évoquer le principe de liberté de prescription, qui n’est certes pa...
-
Covid-19 : comment organiser la surveillance des patients et des personnes âgées dépendantes ?
Publié le : 24/04/2020 24 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusEn cette période actuelle, les gestionnaires d’établissements médicaux ou m...
-
Covid-19 et directives anticipées : comment apprécier la volonté du patient dans un tel contexte de crise sanitaire ?
Publié le : 22/04/2020 22 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusL'article R. 4127-37-1 du code de la santé publique, dispose que : « I. Lo...
-
Un médecin peut-il être responsable pour l’implantation d’une prothèse défectueuse ?
Publié le : 10/04/2020 10 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleUn homme se fait poser en 2005 une prothèse de hanche. Deux ans après l’opé...
-
Covid-19 : Comment assurer la continuité des soins pendant la fermeture du cabinet médical ?
Publié le : 08/04/2020 08 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusCompte tenu des circonstances actuelles, des cabinets médicaux ont organisé...
-
Les praticiens de santé face à l'échec de la conciliation organisée dans le cadre d'une plainte déposée par un patient
Publié le : 13/03/2020 13 mars mars 03 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleL’article L. 4123-2 du code de la santé publique, dispose que : « (…). Lor...
-
L'exercice de la médecine sur plusieurs sites professionnels distincts : l'indispensable information du Conseil Départemental de l'Ordre
Publié le : 28/02/2020 28 février févr. 02 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicalePar la décision n° 13395 du 17 septembre 2019, la chambre disciplinaire nat...
-
Les droits des victimes d’erreurs médicales suite à une intervention de chirurgie esthétique
Publié le : 24/02/2020 24 février févr. 02 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLe nombre croissant d’interventions en chirurgie esthétique ces dernières a...
-
Engagement de la responsabilité déontologique d’un praticien hospitalier et faute dans l’organisation du service
Publié le : 10/02/2020 10 février févr. 02 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeL’article R. 4127-1 du code de la santé publique, dispose que : « Les dispos...
-
L'obligation d'information d'un hôpital à l'égard d'une femme enceinte précédemment suivie dans un cadre privé
Publié le : 16/12/2019 16 décembre déc. 12 2019Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeEn ne vérifiant pas que les informations dues avaient été dûment communiqué...