Covid-19 : quelle est la responsabilité pénale des autorités locales dans la loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire ?
Publié le :
15/05/2020
15
mai
mai
05
2020
La mise en place de l’état d’urgence sanitaire, depuis mars 2020, est venue interroger l’étendue du rôle des élus au sein des collectivités territoriales dans le cadre de ce nouveau régime juridique. La question de leur responsabilité est désormais au cœur des débats et particulièrement leur responsabilité pénale, au regard de la loi n°2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions.
Les enjeux sont considérables en droit, puisqu’un engagement facilité de la responsabilité pénale des maires ouvrirait une brèche contentieuse aux conséquences importantes pour les communes.
Au contraire, une immunité pénale absolue des maires laisserait un vide juridique sur la question du responsable d’une mauvaise gestion des mesures préconisées pour lutter contre le Covid-19 au niveau local.
La loi du 11 mai 2020 est donc venue faire évoluer le régime juridique de la responsabilité pénale des élus en matière de mise en danger d’autrui par négligence ou imprudence, afin de l’adapter à ce contexte d’état d’urgence sanitaire, qui prend un nouveau tournant depuis le déconfinement.
Après une procédure législative tumultueuse (I), les parlementaires sont convenus d’une précision de l’article 121-3 du code pénal, qui constituait le régime en vigueur en matière de mise en danger d’autrui par imprudence ou négligence, depuis vingt ans (II). Il résulte finalement peu de changement de cette évolution, mais un renforcement de la notion de contrôle in concreto du juge pénal est tout de même à constater dans l’appréciation de la responsabilité pénale des élus (III).
I- Une évolution législative résultant d’une procédure législative tumultueuse
Le projet de loi de prorogation de l’état d’urgence sanitaire contenait bon nombre de mesures tenant à l’organisation générale du pays jusqu’au début de l’été 2020. Parmi les mesures qui ont fait le plus débat, il y avait justement celle tenant à la responsabilité pénale des décideurs locaux durant l’état d’urgence sanitaire.Le 5 mai 2020, le Sénat a adopté le projet de loi en première lecture en y apportant des modifications et notamment un amendement limitant la responsabilité pénale des élus durant l’état d’urgence sanitaire. L’Assemblée Nationale a adopté à son tour le texte en première lecture le 8 mai 2020, mais en supprimant l’amendement sénatoriale sur la responsabilité pénale des décideurs.
Un accord a alors été trouvé en commission mixte paritaire le 9 mai 2020 entre députés et sénateurs.
Il en est ainsi ressorti la création d’un nouvel article au sein du code de la santé publique, précisant l’article 121-3 du code pénal en matière de mise en danger d’autrui par négligence ou imprudence.
L’article 1er de la loi du 11 mai 2020 dispose ainsi que :
« (…) II.- Le chapitre VI du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique est complété par un article L. 3136-2 ainsi rédigé :
« Art. L. 3136-2.-L'article 121-3 du code pénal est applicable en tenant compte des compétences, du pouvoir et des moyens dont disposait l'auteur des faits dans la situation de crise ayant justifié l'état d'urgence sanitaire, ainsi que de la nature de ses missions ou de ses fonctions, notamment en tant qu'autorité locale ou employeur. » (…) ».
Le Conseil constitutionnel a été saisi dès le 9 mai 2020 par le Président de la République et le Président du Sénat, puis le 10 mai 2020 par les parlementaires afin d’étudier la conformité de ces dispositions à la Constitution.
Dans une décision du 11 mai 2020, n°2020-800 DC, le Conseil Constitutionnel a précisé que ces nouvelles dispositions tenant à la responsabilité pénale « ne méconnaissent pas le principe d'égalité devant la loi pénale. Elles ne sont pas non plus entachées d'incompétence négative. Dans la mesure où elles ne contreviennent à aucune autre exigence constitutionnelle, elles sont donc conformes à la Constitution ».
Finalement, la loi n°2020-546 a été promulguée le 11 mai 2020 et publiée au Journal Officiel le 12 mai 2020.
Le nouvel article L. 3136-2 du code de la santé publique vient donc préciser l’application de l’article 121-3 du code pénal dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire. Cette nouvelle disposition s’adresse aux « autorités locales » et aux « employeurs » qui vont être amenés à prendre un grand nombre de décisions dans la prévention des contaminations du Covid-19.
Cette disposition semble être d’abord applicable aux maires et employeurs au niveau local, mais également aux présidents d’établissements publics. En revanche, le nouvel article L. 3136-2 du code de la santé publique n’apparaît pas applicable aux responsables politiques, distincts des exécutant des différentes mesures de prévention décidées ces dernières semaines.
II- L’évolution d’un régime juridique solide sur la responsabilité pénale des élus en cas de mise en danger d’autrui par négligence ou imprudence
Le nouvel article L. 3136-2 du code de la santé publique prévoit donc une adaptation de l’article 121-3 du code pénal dans cette période d’état d’urgence sanitaire, selon les moyens et compétences de l’autorité locale ou de l’employeur.L’article 121-3 du code pénal résulte de la loi n°2000-647 du 10 juillet 2000, dite loi « Fauchon » et dispose que :
« Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.
Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.
Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.
Dans le cas prévu par l'alinéa qui précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne pouvaient ignorer.
Il n'y a point de contravention en cas de force majeure ».
Cet article, avant les précisions apportées par la loi du 11 mai 2020, permettait d’engager la responsabilité pénale d’un élu, d’un fonctionnaire ou d’un dirigeant en cas de délits non-intentionnel. Il fallait alors réunir trois éléments pour un engagement effectif de cette responsabilité pénale :
- l’existence d’une faute caractérisée, c’est à dire une faute considérable et non-ordinaire,
- une exposition d’autrui à un risque que l’auteur de la faute ne pouvait ignorer,
- l’existence d’un risque présentant une particulière gravité.
En fait, une autorité locale pouvait être condamnée sur ce fondement soit lorsque son comportement avait directement causé le dommage, soit lorsqu’elle avait créé ou contribué à créer une situation qui a permis la réalisation du dommage et n’a pas pris les mesures permettant de l’éviter. Dans ce dernier cas, la condamnation était reconnue en cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité ou lorsqu’elle commettait une faute caractérisée exposant autrui à un risque d’une particulière gravité.
D’une manière générale, sur les vingt années d’application de cet article, très peu de décisions juridictionnelles ont conclu à l’engagement de la responsabilité pénale des élus, comme l’illustre par exemple une décision de la Cour de cassation de 2002 :
« Justifie sa décision la cour d'appel qui, après avoir constaté que le maire, prévenu d'homicide involontaire, en laissant à la portée du public sur un terrain municipal des cages de but ne répondant pas aux exigences de sécurité fixées par les articles 2 et 6 du décret du 4 juin 1996, n'a pas pris les mesures permettant d'éviter le décès de la victime, retient, pour le relaxer, qu'il ne résulte de l'information et des débats ni qu'il ait délibérément violé l'obligation prévue par ce règlement, ni qu'il ait été informé du risque auquel étaient exposés leurs utilisateurs éventuels et ait ainsi commis une faute caractérisée au sens de l'article 121-3, alinéa 4, du Code pénal, dans sa rédaction issue de la loi du 10 juillet 2000 » (Cour de cassation, Chambre criminelle, 4 juin 2002, n°01-81.280).
Cet article 121-3 du code pénal a été bien intégré et accepté par les autorités locales d’un point de vue général et n’a connu aucune modification depuis la loi « Fauchon » de 2000. L’une de ses caractéristiques d’autant plus appréciables est qu’il a permis d’apprécier la notion de connaissance du risque en fonction des données scientifiques de l’époque (Cour de cassation, Chambre criminelle, 14 avril 2015, n°14-85.333).
Enfin, concernant les autorités locales, cette disposition est complétée par l’article L2123-34 du code général des collectivités territoriales qui énonce que :
« Sous réserve des dispositions du quatrième alinéa de l'article 121-3 du code pénal, le maire ou un élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation ne peut être condamné sur le fondement du troisième alinéa de ce même article pour des faits non intentionnels commis dans l'exercice de ses fonctions que s'il est établi qu'il n'a pas accompli les diligences normales compte tenu de ses compétences, du pouvoir et des moyens dont il disposait ainsi que des difficultés propres aux missions que la loi lui confie.
La commune est tenue d'accorder sa protection au maire, à l'élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation ou à l'un de ces élus ayant cessé ses fonctions lorsque celui-ci fait l'objet de poursuites pénales à l'occasion de faits qui n'ont pas le caractère de faute détachable de l'exercice de ses fonctions.
Lorsque le maire ou un élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation agit en qualité d'agent de l'Etat, il bénéficie, de la part de l'Etat, de la protection prévue par l'article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ».
Cette disposition, qui est toujours applicable, malgré les évolutions apportées par la loi du 11 mai 2020, prévoit ainsi déjà une prise en compte des compétences, pouvoirs et moyens des élus dans l’appréciation de l’application de l’article 121-3 du code pénal.
III- Le renforcement du contrôle in concreto du juge pénal dans l’appréciation de la responsabilité pénale des élus
Il ressort de la mise en place de l’article L. 3136-2 du code de la santé publique par la loi du 11 mai 2020 une évolution assez limitée de l’utilisation de l’article 121-3 du code pénal.Le Conseil constitutionnel, lui-même, dans sa décision du 11 mai 2020, n°2020-800 DC, reconnaissait que les nouvelles dispositions en matière de responsabilité pénale « ne diffèrent donc pas de celles de droit commun et s'appliquent de la même manière à toute personne ayant commis un fait susceptible de constituer une faute pénale non intentionnelle dans la situation de crise ayant justifié l'état d'urgence sanitaire ».
Cette nouvelle disposition vient ainsi préciser que l’article 121-3 du code pénal serait apprécié en fonction des compétences, du pouvoir et des moyens à disposition de l’auteur des faits dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire.
Bien que cette évolution puisse sembler insignifiante, elle a tout de même deux conséquences qui méritent d’être relevées.
Dans un premier temps, il s’agit d’une véritable adaptation du régime de responsabilité pénale de l’article 121-3 du code pénal aux autorités locales, dans ce contexte inédit d’état d’urgence sanitaire.
En effet, les autorités locales, et particulièrement les maires, se sont trouvés démunis face à l’application concrète des mesures de précautions préconisées par le Gouvernement, plus ou moins impératives. Ils se sont surtout trouvés diminués dans leurs pouvoirs et leurs moyens dans la mise en place de ces mesures de précaution, limitant leur pouvoir de police générale.
La restriction de pouvoir a donc entrainé logiquement une restriction de responsabilité pénale à l’égard des maires par ce nouvel article L. 3136-2.
Désormais, durant cette période d’état d’urgence sanitaire, la responsabilité pénale des autorités locales est susceptible d’être engagée surtout lorsqu’elles n’auront pas mis en place des actions clairement identifiables précises résultant des textes.
Il s’agirait par exemple de l’absence de fourniture de savons dans les écoles ou de la violation d’obligations dans la prise en charge d’une personne contaminée et de son entourage.
La difficulté qui demeure est que les obligations en matière de prévention des contaminations résultent de protocoles ministériels à la valeur juridique relative. Le seul texte listant précisément ces obligations aujourd’hui est le décret n°2020-545 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
Dans l’hypothèse où une autorité locale commet une faute caractérisée au regard de ce décret du 11 mai 2020, susceptible d’engager sa responsabilité pénale, il restera la preuve du lien de causalité entre cette faute et la contamination d’une personne au Covid-19.
La preuve de cette imputabilité sera particulièrement complexe à mettre en œuvre, surtout dans un contexte de déconfinement où les possibilités de contamination sont multiples et indéterminées.
Dans un second temps, cette adaptation de l’article 121-3 du code pénal vient renforcer le rôle du juge pénal dans l’appréciation de l’infraction.
En effet, l’article L. 3136-2 du code de la santé publique insiste sur la prise en considération des « compétences, du pouvoir et des moyens dont disposait l'auteur des faits dans la situation de crise ayant justifié l'état d'urgence sanitaire, ainsi que de la nature de ses missions ou de ses fonctions ».
Le juge pénal va donc devoir apprécier l’ensemble de ces éléments au cas par cas, par l’utilisation d’un contrôle in concreto, en étant particulièrement attentif aux caractéristiques de l’autorité locale en question.
Un tel contrôle du juge n’est pas nouveau mais il est renforcé avec les précisions apportées par la loi du 11 mai 2020 dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire. Un tel renforcement du contrôle du juge ira dans le sens des autorités locales qui seront jugées selon leurs moyens et leurs fonctions dans la mise en place de ces mesures de prévention.
Ainsi, l’article L. 31362 du code de la santé publique, ne constitue pas une immunité pénale à l’égard des autorités locales, en matière d’infraction de mise en danger d’autrui par négligence ou imprudence. Les élus locaux et dirigeants ne sont pas à l’abri de la constitution d’une faute caractérisée en matière de mise en oeuvre des moyens de prévention du Covid-19 dans leur champ de compétence. Ils peuvent cependant compter sur une prise en compte de leurs spécificités locales par le juge pénal.
Cette évolution législative manque toutefois de précisions, laissant penser une utilisation limitée de cette disposition dans le contexte d’état d’urgence sanitaire ou bien une divergence d’interprétation d’un juge à l’autre.
C’est là le principal défaut d’une telle norme, qui a d’abord été pensée comme un consensus politique avant d’être pensée comme une véritable protection juridique.
Cet article a été rédigé par Thomas DROUINEAU, avocat et Adrien LEVREY, élève-avocat.
Cet article n'engage que ses auteurs.
Auteur
DROUINEAU Thomas
Avocat
1927 AVOCATS - Poitiers
POITIERS (86)
Historique
-
Bail commercial : force majeure et loyers covid-19
Publié le : 13/07/2023 13 juillet juil. 07 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusUn bailleur a donné à bail commercial à une société locataire deux appartemen...
-
Loyers dus pendant la période covid : la cour de cassation a tranché !
Publié le : 05/07/2022 05 juillet juil. 07 2022Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusLa Cour de Cassation était très attendue sur l’exigibilité des loyers duran...
-
Obligation vaccinale des agents territoriaux : le cas des crèches municipales
Publié le : 28/10/2021 28 octobre oct. 10 2021Collectivités / Services publicsParticuliers / Emploi / Licenciements / DémissionCollectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifCoronavirusL’article 12 de la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021, relative à la gestion de...
-
Covid et suspension d’un agent : le cas de l’arrêt maladie d’un agent soumis à l’obligation vaccinale
Publié le : 25/10/2021 25 octobre oct. 10 2021Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifCoronavirusL’article 12 de la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021, relative à la gestion d...
-
Obligation vaccinale : quelles sanctions pour le salarié qui ne souhaite pas se faire vacciner ?
Publié le : 01/10/2021 01 octobre oct. 10 2021Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusA qui s’impose l’obligation vaccinale ? Face à la reprise de l’épidémie de...
-
Covid-19 et contentieux déontologique des praticiens de santé : le juge disciplinaire tient compte du comportement du patient pour apprécier la portée du manquement d'un médecin
Publié le : 23/08/2021 23 août août 08 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusL’article R. 4127-3 du code de la santé publique, dispose que : « Le méde...
-
Vaccination contre la covid-19 : qui est responsable en cas de préjudices ?
Publié le : 23/08/2021 23 août août 08 2021Particuliers / Santé / Préjudice corporelCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeCoronavirusLa vaccination contre la Covid-19 suscite beaucoup d’interrogations. Cet ar...
-
Le calendrier des obligations sanitaires des agents publics des établissements de santé et sociaux et médico-sociaux
Publié le : 16/08/2021 16 août août 08 2021Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifCoronavirusLe calendrier des obligations sanitaires des agents publics exerçant leurs fo...
-
Le pass sanitaire à l'épreuve du droit de l'Union Européenne : est-il conforme ?
Publié le : 21/07/2021 21 juillet juil. 07 2021Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireCoronavirusTrès décriées, les mesures annoncées par le Président de la République lors...
-
Peut-on imposer l'obligation vaccinale ?
Publié le : 20/07/2021 20 juillet juil. 07 2021Collectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusIl convient de faire une distinction entre l’obligation vaccinale et les mo...
-
Bail commercial : quelle exigibilité des loyers pendant la période de fermeture des commerces non essentiels ? Zigzag jurisprudentiel et jugement de Salomon
Publié le : 28/06/2021 28 juin juin 06 2021Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusLa pandémie Covid-19 a entraîné non seulement des difficultés de règlement...
-
Entreprises en difficulté : quelles sont les procédures spécifiques de sortie de la crise covid-19 ?
Publié le : 14/06/2021 14 juin juin 06 2021Entreprises / Contentieux / Voies d'exécutionCoronavirusL'article 13 de la Loi n°2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de l...
-
Pass vaccinal : sésame ou trompe l'oeil pour voyager ? Décryptage du décret 7 juin 2021
Publié le : 10/06/2021 10 juin juin 06 2021Particuliers / Consommation / ProcéduresCoronavirusCet article traite des dispositions du décret n° 2021-724 du 7 juin 2021 mo...
-
Doit-on prendre en compte les indemnités du chômage partiel dans le calcul de l’intéressement et de la participation ?
Publié le : 10/05/2021 10 mai mai 05 2021Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesCoronavirusPourquoi la question se pose ? Nous avons traversé une période depuis mars 2...
-
Elections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021 : quelles seront les modalités de déroulement avec le covid-19 ?
Publié le : 30/04/2021 30 avril avr. 04 2021Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicCoronavirusLe décret n° 2021-483 du 21 avril 2020 a fixé les dates des élections dépar...
-
Les aides covid-19 aux entreprises : la prise en charge des coûts fixes
Publié le : 26/03/2021 26 mars mars 03 2021Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusDans un décret numéro 2021 – 310 du 24 mars 2021, le gouvernement est venu...
-
Publication du décret portant indemnisation et majoration exceptionnelle des heures supplémentaires réalisées dans les établissements publics hospitaliers dans le contexte de la lutte contre l'épidémie de covid-19
Publié le : 24/03/2021 24 mars mars 03 2021Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifCoronavirusLe décret n° 2021-287 du 16 mars 2021, portant indemnisation et majoration...
-
Comment restructurer ou reprendre une entreprise en difficultés ?
Publié le : 22/03/2021 22 mars mars 03 2021Entreprises / Vie de l'entreprise / Cession d'entrepriseCoronavirusLe prepack- cession Le prepack cession est une modalité de plan de cession...
-
Condamnation d'AXA à indemniser un restaurateur pour des pertes d'exploitation
Publié le : 15/03/2021 15 mars mars 03 2021Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusAXA condamné à indemniser un restaurateur de Ciboure, pour les pertes d’exp...
-
COVID-19 - Le fonds de solidarité, l'actualisation par le décret du 22 février 2021
Publié le : 25/02/2021 25 février févr. 02 2021Entreprises / Finances / Banque et financeCoronavirusL'effort de la Nation auprès des entreprises ne se dément pas. Nous savons...
-
Le juge de l'élection, à l'occasion d'une protestation électorale, place les candidats dans la situation la plus défavorable
Publié le : 23/02/2021 23 février févr. 02 2021Collectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusDans son arrêt n° 445084 du 28 janvier 2021, le Conseil d’Etat rappelle un...
-
La gestion des délégations de service public en temps de crise
Publié le : 09/02/2021 09 février févr. 02 2021Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicCoronavirusLes conventions de délégation de service public sont toujours conclues et e...
-
L'appréciation par le juge disciplinaire d'une position de principe hostile à la vaccination
Publié le : 21/01/2021 21 janvier janv. 01 2021Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusDans son édition du 15 janvier 2021, le quotidien La Charente Libre rapport...
-
Test covid-19 et septaine post aériens : quelles sont les nouvelles obligations après le décret du 15 janvier 2021 ?
Publié le : 18/01/2021 18 janvier janv. 01 2021Particuliers / Consommation / ProcéduresCollectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusDevant la nouvelle propagation de l’épidémie de covid-19, l’état d’urgence sa...
-
Le vaccin covid-19 et le milieu des entreprises : quelles sont les obligations ?
Publié le : 14/01/2021 14 janvier janv. 01 2021Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusIl faut savoir qu’en milieu de travail, la vaccination poursuit deux object...
-
Tests Covid-19 et contrôles sanitaires aériens : quelles obligations doit-t-on remplir avant de voyager ?
Publié le : 04/01/2021 04 janvier janv. 01 2021Particuliers / Consommation / DistributionCoronavirusDevant la nouvelle propagation de l’épidémie de covid-19, l’état d’urgence sa...
-
Crise sanitaire et prêt de main d'oeuvre : quelles sont les conditions ?
Publié le : 23/12/2020 23 décembre déc. 12 2020Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusRappel des conditions de licéité du prêt de main d’œuvre : Toute opération à...
-
L'occupation domaniale au défi du COVID-19
Publié le : 11/12/2020 11 décembre déc. 12 2020Collectivités / Finances locales / Droit public économiqueCoronavirusLes contrats de la commande publique emportant occupation domaniale corresp...
-
Entreprise en difficulté : l'importance de la déclaration de créance
Publié le : 23/11/2020 23 novembre nov. 11 2020Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesCoronavirusEn ces temps troublés de fragilités financières des entreprises et exploita...
-
Crise sanitaire : quelles mesures sociales de prévention des difficultés économiques peuvent-être mises en place dans les petites et grandes entreprises ? Comment choisir ?
Publié le : 10/11/2020 10 novembre nov. 11 2020Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusLa crise sanitaire se poursuit et elle impacte fortement l'activité de nomb...
-
Confinement et télétravail pour les salariés : obligatoire ou facultatif ? Que risquent les entreprises ?
Publié le : 09/11/2020 09 novembre nov. 11 2020Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusLa Ministre du Travail souhaite que le télétravail « ne soit pas facultatif...
-
Entreprises : organisez-vous pour survivre au temps de la covid avec les APC (accords de performance collective) !
Publié le : 04/11/2020 04 novembre nov. 11 2020Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusAménager le temps de travail, modifier la rémunération des salariés, jouer...
-
Elections et covid-19 : le taux d'abstention est-il de nature à remettre en cause les résultats du scrutin ?
Publié le : 07/10/2020 07 octobre oct. 10 2020Collectivités / Services publics / UsagersCoronavirusDans un arrêt du 15 juillet 2020, n° 440055, le Conseil d’Etat prend positi...
-
Transport aérien et covid-19 : quelles sont les contraintes imposées aux passagers d'Outre-Mer ?
Publié le : 30/09/2020 30 septembre sept. 09 2020Particuliers / Consommation / ProcéduresCoronavirusLe décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales...
-
Covid-19 : quid de l'indemnisation des pertes d'exploitation par les assureurs, et notamment par AXA ?
Publié le : 29/09/2020 29 septembre sept. 09 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusLa bataille des restaurateurs et hôteliers contre AXA fait rage pour obteni...
-
Les loyers commerciaux sont-ils exigibles pendant la période Covid-19 ?
Publié le : 28/09/2020 28 septembre sept. 09 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusLa crise sanitaire Covid 19 a créé de nombreux différends notamment en mati...
-
Les conséquences du chômage partiel sur les congés, sur le salaire, sur le contrat de travail ...Quelles particularités avec le covid-19 ?
Publié le : 02/09/2020 02 septembre sept. 09 2020Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusLe chômage partiel ou activité partielle est la situation dans laquelle se...
-
Covid-19 et contrôle de l'activité partielle : quelles sont les fraudes recherchées ?
Publié le : 01/09/2020 01 septembre sept. 09 2020Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesCoronavirusLe système d’indemnisation d’activité partielle permet, sous certaines cond...
-
Etat d'urgence sanitaire : quelles règles sont applicables aux entreprises en difficulté ?
Publié le : 02/07/2020 02 juillet juil. 07 2020Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesCoronavirusLe droit des entreprises en difficulté est temporairement impacté par une s...
-
Refus de prêt garanti par l'Etat : quels dispositifs d'aides au soutien à la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du COVID-19 ?
Publié le : 30/06/2020 30 juin juin 06 2020Entreprises / Finances / Banque et financeCoronavirusEn application de la loi de finances rectificative pour 2020, il est instit...
-
Elections du 15 mars 2020 : la baisse du taux de participation liée au contexte sanitaire n'a pas altéré la sincérité du scrutin
Publié le : 25/06/2020 25 juin juin 06 2020Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeCoronavirusDe nombreuses protestations électorales sont en ce moment même, fondées sur...
-
Que contient la Charte de bonnes pratiques entre commerçants et bailleurs, sortie le 3 juin 2020, pour faire face à la crise du coronavirus ?
Publié le : 18/06/2020 18 juin juin 06 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusEn effet, une Charte a été conclue (dénommée Charte des bonnes pratiques en...
-
La restructuration d'entreprise en sortie de crise
Publié le : 08/06/2020 08 juin juin 06 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusPour l‘instant l'économie a été mise sous perfusion : Très peu de pe...
-
Confinement et pertes d’exploitation: modus operandi destiné à vérifier la possibilité d’une couverture d’assurance...
Publié le : 05/06/2020 05 juin juin 06 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusA la crise sanitaire induite par la propagation du coronavirus, s’est rapid...
-
Crise sanitaire et déductibilité des abandons de créances pour les bailleurs « généreux »
Publié le : 03/06/2020 03 juin juin 06 2020Entreprises / Finances / FiscalitéCoronavirusLa loi n°2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 a cr...
-
Covid-19 et télétravail : mon employeur doit-il me rembourser certains frais ?
Publié le : 28/05/2020 28 mai mai 05 2020Particuliers / Emploi / Contrat de travailCoronavirusSi vous avez basculé en télétravail pendant le confinement, il y a de grand...
-
Covid-19 : convocation des conseils municipaux d'installation et gouvernance des EPCI
Publié le : 18/05/2020 18 mai mai 05 2020Collectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusEn application du décret n° 2020-571 du 14 mai 2020, les élus du 15 mars de...
-
Covid-19 : quelle est la responsabilité pénale des autorités locales dans la loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire ?
Publié le : 15/05/2020 15 mai mai 05 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCoronavirusLa mise en place de l’état d’urgence sanitaire, depuis mars 2020, est venue...
-
Covid-19 et décret n° 2020-571 : les élus du 15 mars entrent en fonction lundi 18 mai
Publié le : 15/05/2020 15 mai mai 05 2020Collectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusLe décret n° 2020-571 du 14 mai 2020 définissant la date d'entrée en foncti...