Interprétation extensive du caractère non apparent du désordre à la réception : point trop n'en faut !
Publié le :
19/06/2023
19
juin
juin
06
2023
Cass, 3ème civ, 25 mai 2023, n° 22-10.734
Au mois de septembre 2009, les époux Z. ont fait l’acquisition d’un bien immobilier auprès de la société FINAPAR par un acte de vente en l’état futur d’achèvement.
La livraison de l’ouvrage a été prononcée avec réserves le 22 novembre 2020, notamment concernant les menuiseries et leur étanchéité à l’air, en ces termes :
« Séjour : - contrôle rigoureux du fonctionnement de toutes les menuiseries (toutes sont difficiles à manœuvrer).
« Jour reperé en partie basse de la fenêtre d’angle sur rue Tenremonde.
« Toutes les menuiseries doivent être étanches à l’air.
« (…) Cuisine : (…).
« Menuiseries extérieures à régler (fonctionnement difficile + étanchéité à l’air à garantir ».
Des infiltrations d’eau par les menuiseries ayant été ultérieurement constatées, les époux Z. ont régularisé une déclaration de sinistre auprès de la société ALBINGIA au titre de la garantie dommages ouvrage.
La société ALBINGIA a refusé sa garantie, au motif que les désordres afférents aux menuiseries avaient fait l’objet de réserves lors de la livraison de l’ouvrage, s’agissant en l’espèce de menuiseries anciennes qui avaient été conservées et modifiées.
Une expertise judiciaire avait donc été sollicitée par les époux Z.
En conclusion de son rapport, l’expert judiciaire avait alors indiqué que si le procès-verbal de livraison faisait état de réserves portant sur l’étanchéité des fenêtres, il était mis en évidence l’existence de désordres de nature évolutive ne permettant pas d’en connaître l’ampleur et la gravité au moment de leur constatation dès la réception de l’ouvrage.
Il était par ailleurs conclu que les désordres, portant sur l’étanchéité à l’air et à l’eau, étaient de nature à rendre l’immeuble impropre à sa destination en diminuant le confort, principalement thermique.
Par un arrêt en date du 18 novembre 2021, la cour d’appel de Douai devait confirmer le jugement de première instance ayant débouté les maîtres de l’ouvrage de leurs demandes sur le fondement de la garantie décennale des constructeurs, au motif qu’ayant écrit à l’entrepreneur avant même la réception des travaux pour dénoncer la piètre qualité des travaux réalisés sur les menuiseries, en lui indiquant notamment que : « Ayant fait l’acquisition de cet appartement dans le cadre de la loi Scellier, nous tenons à ce que l’isolation soit bien conforme à la RT2005 », ils avaient ainsi démontré avoir porté une attention particulière à l’isolation et l’étanchéité du logement qui devait être livré ».
Il était par ailleurs constaté que les désordres étaient en grande partie imputables aux menuiseries anciennes (défaut de fiabilité du verrouillage des ouvrants), avec un bâti et des ouvrants non corrigeables et que ces défauts étaient apparents à la réception et d’ailleurs réservés sur le procès-verbal de livraison.
Enfin, il était relevé par la cour d’appel que l’expert judiciaire avait indiqué que, s’agissant de l’étanchéité à l’air, si les dispositifs mis en œuvre ultérieurement apportaient une amélioration, le niveau attendu n’était pas garanti et les solutions non pérennes, alors que s’agissant de l’étanchéité à l’eau, « bien qu’il n’ait été procédé à aucun test d’arrosage, il est évident que les menuiseries n’étaient pas étanches à l’eau, comme en attestent les gonflements des tablettes en panneaux de particules, sous les traverses basses des fenêtres, qui ont localement gonflé sous l’apport d’eau ».
En conclusion, après avoir constaté que les désordres réservés étaient évolutifs, la cour d’appel devait indiquer qu’ils « étaient en germe et donc prévisibles que ce soit dans leur ampleur ou dans leurs conséquences dès la réception des travaux dès lors qu’il était noté la présence de jours et de défauts d’étanchéité à l’air, ces défauts emportant nécessairement par voie de conséquence un défaut d’étanchéité à l’eau », de sorte qu’ils ne pouvaient relever de la garantie décennale du constructeur, en raison de leur caractère apparent à la réception des travaux.
Cette décision est confirmée par la Haute juridiction dans son arrêt en date du 25 mai 2023 (Cass, 3ème 25 mai 2023, n° 22-10.734), au terme d’une motivation intéressante :
« … la cour d’appel, qui a constaté que les acquéreurs avaient émis des réserves à la réception sur l’étanchéité à l’air des menuiseries, a souverainement retenu que, si les désordres réservés étaient de nature évolutive dès lors qu’ils étaient appelés à s’aggraver avec l’usage normal des fenêtres, ils étaient en germe et prévisibles dans leur ampleur et leurs conséquences dès la réception, le défaut d’étanchéité à l’air alors signalé emportant nécessairement un défaut d’étanchéité à l’eau, de sorte que ceux-ci étaient apparents à la réception ».
« Ella a exactement déduit de ce seul motif que, relevant de la garantie des vices apparents, ces désordres ne pouvaient pas faire l’objet d’une action fondée sur la garantie décennale ».
Sur ce, il sera rappelé que le maître d’ouvrage ne peut pas rechercher la responsabilité décennale du constructeur au titre d’un désordre qui était apparent à la réception ou à la livraison, de plus fort s’il a fait l’objet d’une réserve (Cass, 3ème civ, 22 novembre 2013, n° 13-10.281 ; Cass, 3ème civ, 21 juin 2000, n° 98-20548).
Il reste qu’il est toujours possible au maître d’ouvrage d’agir sur le fondement de la garantie décennale, lorsqu’il est établi que les désordres ne se sont révélés, dans toute leur ampleur et leurs conséquences, que postérieurement au prononcé de la réception ou de la livraison des travaux (Cass, 3ème civ, 3 décembre 2002, n° 00-22.579).
Le sujet est d’importance, puisqu’il est constant que si un désordre est apparent à la réception ou à la livraison et qu’il ne donne pas lieu à l’inscription d’une réserve, le maître d’ouvrage perd le bénéfice de ses recours, par l’effet de purge, la réception des travaux couvrant tout vice ou défaut de conformité apparent n’ayant pas fait l’objet de réserves (Cass, 3ème civ, 9 octobre 1991, n° 87-18.226).
A cet égard, par un arrêt en date du 2 mars 2022 (Cass, 3ème civ, 2 mars 2022, n° 21-10753, publié au Bulletin), la Cour de cassation a indiqué que c’est au maître d’ouvrage, ou à l’acquéreur du bien qui agit dans ses droits, de rapporter la preuve que le désordre ou la non-conformité dont il est demandé réparation au titre de la garantie décennale n’étaient pas apparents au jour de la réception des ouvrages.
Il reste que la jurisprudence tend à se montrer plutôt bienveillante à l’égard des maîtres d’ouvrage, en considérant que le caractère apparent du vice doit s’apprécier subjectivement, en considération de la personne du maître d’ouvrage (Cass, 3ème civ, 16 février 2022, n° 21-12828), de qui il n’est pas attendu de connaissances particulières dans le domaine de la construction.
C’est ainsi que, dans un arrêt en date du 14 décembre 2022 (Cass, 3ème civ, 14 décembre 2022, n° 21-19.377 ; n° 21-19.547), la Cour de cassation devait considérer que :
« 9. La cour d’appel, par une analyse de la portée de l’avis écrit de M. [O], préposé de la CPAM qui avait procédé à une visite de contrôle des installations avant la réception, dont elle a reproduit les conclusions sans en dénaturer les termes, a souverainement retenu que les constatations localisées et non exhaustives de ce technicien, portant sur le cheminement des câbles, quelques non-conformités et des défauts d’exécution ainsi que le doute émis par celui-ci sur un éventuel vieillissement prématuré de l’installation et sur ses performances en régime normal de fonctionnement, ne caractérisaient pas le caractère apparent à la réception des vices de conception et d’exécution affectant le système global de câblage dans son ensemble, ne permettant pas à celui-ci d’atteindre le débit contractuellement garanti d’un gigabit par seconde, ni les dysfonctionnements de 5 % des prises numériques qui n’avaient pas été vérifiées, lesquels ne pouvaient se révéler qu’en régime permanent et après une mise en service totale.
Mais la bienveillance à ses limites, ce que la Haute juridiction a déjà rappelé dans un arrêt en date du 16 novembre 2017 (Cass, 3ème civ, 16 novembre 2017, n° 16-24.537), au titre de désordres de fissurations sur des façades, pour avoir retenu la notion de désordre apparent du fait de l’existence de réserves sur le procès-verbal de réception pour des fissurations affectant le ravalement et la mise en place immédiate d’un contrôle de leur évolution, ce qui traduisait une conscience « d’une atteinte à la structure du bâtiment au-delà du seul aspect esthétique ».
La Cour de cassation va beaucoup plus loin dans son arrêt en date du 25 mai 2023 (destiné à la publication), dès lors que le désordre déclaré portait sur un défaut d’étanchéité à l’eau, alors que les désordres réservés consistaient en un défaut d’étanchéité à l’air.
Pour soumettre les désordres déclarés au régime des désordres apparents, et exclure ainsi le bénéfice de la garantie décennale, la Haute juridiction considère que les désordres réservés « étaient appelés à s’aggraver avec l’usage normal des fenêtres, ils étaient en germe et prévisibles dans leur ampleur et leurs conséquences dès la réception, le défaut d’étanchéité à l’air alors signalé emportant nécessairement un défaut d’étanchéité à l’eau ».
La décision peut apparaitre sévère pour le maître d’ouvrage, alors que l’expert judiciaire avait conclu dans son rapport que si le procès-verbal de livraison faisait état de réserves portant sur l’étanchéité à l’air des fenêtres, il s’agissait de désordres de nature évolutive ne permettant pas à l’acquéreur d’en connaître l’ampleur et la gravité au moment de leur constatation dès la réception de l’ouvrage.
A n’en pas douter, la cour d’appel, dont il est rappelé par la Haute juridiction qu’elle est souveraine dans son appréciation, a trouvé suffisamment d’éléments dans le rapport d’expertise judiciaire pour considérer que l’acquéreur, qui s’était montré particulièrement exigent en cours de chantier sur le sujet de l’étanchéité des menuiseries, ne pouvait raisonnablement pas ignorer que les défauts d’étanchéité à l’air constatés au jour de la livraison, du fait de leur importance, impliqueraient nécessairement à terme des désordres d’infiltrations à l’eau, compte tenu de la « piètre qualité » des travaux réalisés qui avait été dénoncée en cours de chantier.
Force est de constater que la Haute juridiction reste fidèle à son analyse subjective de la notion de désordre apparent, selon la personne du maître d’ouvrage ou de l’acquéreur en VEFA, non pas seulement en considération de ses connaissances techniques, mais également de sa bonne foi.
En dernier lieu, la Haute juridiction en vient à crucifier les derniers espoirs de l’acquéreur qui n’avait pas engagé de procédure judiciaire à l’encontre du vendeur constructeur, au titre des désordres apparents, dans le délai de 13 mois courant à compter de la livraison de l’ouvrage, sur le fondement des dispositions combinées des articles 1642-1 et 1648 alinéa 2 du code civil.
Dans cette hypothèse, l’acquéreur se trouve définitivement forclos pour agir, sur quelque fondement que ce soit, sauf s’il justifie que le constructeur vendeur s’est expressément engagé avant l’expiration du délai de 13 mois, de façon non équivoque et dans le cadre d’une reconnaissance du droit de son acquéreur (article 2240 du code civil), à procéder à la levée des réserves (Cour d’appel de Lyon, 8ème chambre, 11 mai 2021, n° 17/06703).
La jurisprudence considère en effet qu’il s’agit alors d’un engagement contractuel autonome du constructeur vendeur, qui a pour effet d’interrompre le délai de forclusion de l’article 1648 alinéa 2 du code civil et d’y substituer le régime de prescription de droit commun de l’article 2224 du code civil.
Mais encore aurait-il fallu le soulever devant les premiers juges, ce qui n’avait manifestement pas été fait, alors que le juge, rappelle l’arrêt, n’a pas l’obligation de rechercher d’office les dispositions légales de nature à justifier une demande dont il est saisi …
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
Ludovic GAUVIN
Avocat Associé
ANTARIUS AVOCATS ANGERS, Membres du Bureau, Membres du conseil d'administration
ANGERS (49)
Historique
-
Interprétation extensive du caractère non apparent du désordre à la réception : point trop n'en faut !
Publié le : 19/06/2023 19 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 25 mai 2023, n° 22-10.734 Au mois de septembre 2009, les...
-
Décryptage de la loi visant à encadrer les influenceurs
Publié le : 15/06/2023 15 juin juin 06 2023Entreprises / Marketing et ventes / E-commerceA-t-il fallu attendre que le rappeur Élie Yaffa dit « Booba », défraie les...
-
Bail d'habitation et erreur sur la surface : Quand la procédure civile spécifique aux baux d’habitation s’inspire de la procédure administrative, en pire
Publié le : 15/06/2023 15 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementL’on critique volontiers la procédure administrative pour ses recours préal...
-
L'article L 2125-3 du code général de la propriété des personnes publiques : la fixation de la redevance domaniale
Publié le : 13/06/2023 13 juin juin 06 2023Collectivités / Finances locales / Droit public économiqueDans un arrêt du Conseil d'État publié le 7 mai 1980 sous le numéro 05 969 au...
-
Eurojuris France partenaire de l'association sportive du Barreau de Toulon section Football (ASB FOOT)
Publié le : 13/06/2023 13 juin juin 06 2023Actualités EUROJURISApplicationEurojuris France était cette année partenaire de l'association sportive du...
-
De la qualification en droit de la consommation
Publié le : 09/06/2023 09 juin juin 06 2023Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsLa bascule d’une relation contractuelle dans un régime ou dans l’autre a né...
-
Un système de géolocalisation peut-il être exploité comme preuve pour un licenciement ?
Publié le : 07/06/2023 07 juin juin 06 2023Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionEntreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementPar deux arrêts du 22 mars 2023 (n°21-22.852 et n°21-24.729), la Chambre so...
-
L’adoption intrafamiliale dans un contexte de séparation : la rétractation du consentement du conjoint doit intervenir dans le délai de deux mois
Publié le : 06/06/2023 06 juin juin 06 2023Particuliers / Famille / EnfantsCass. 1re civ., 11 mai 2023, n° 21-17.737 Deux femmes se marient en août...
-
Un contrat de livraison et de pose de panneaux photovoltaiques et de chauffe eau, avec mise en service, peut constituer un contrat de vente excluant alors le régime de garantie des constructeurs
Publié le : 06/06/2023 06 juin juin 06 2023Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsCass, 1ère civ, 17 mai 2023, n° 21-25.670, publié au Bulletin Les époux N...
-
Un village littoral sans lieu de vie ?
Publié le : 05/06/2023 05 juin juin 06 2023Collectivités / Environnement / EnvironnementNous ne présentons plus les dispositions de l’article L. 121-8 du Code de l...
-
L'absence de garantie de livraison est constitutive d'un préjudice indemnisable certain en cas de défaillance du constructeur de maisons individuelles
Publié le : 05/06/2023 05 juin juin 06 2023Particuliers / Patrimoine / ConstructionEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCass, 3ème civ, 11 mai 2023, n° 21-23.859, publié au Bulletin Les époux B...
-
Inégalité salariale : demander les bulletins de salaires de ses collègues masculins est possible
Publié le : 02/06/2023 02 juin juin 06 2023Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesPar un arrêt en date du 8 mars 2023 (Cour de cassation, Chambre sociale, 8...
-
Des relations intimes consenties écartent-elles forcément le harcèlement sexuel ?
Publié le : 31/05/2023 31 mai mai 05 2023Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionEntreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementLa Cour de cassation a eu à se prononcer sur la question de savoir si le ca...
-
Exécution forcée et promesse unilatérale de vente
Publié le : 30/05/2023 30 mai mai 05 2023Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsEntreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionPar arrêt rendu le 15 mars 2023, la Chambre commerciale de la Cour de cassa...
-
Webinar sur les défis de la protection des données personnelles en France et en Colombie - Le 6 juin 2023
Publié le : 26/05/2023 26 mai mai 05 2023Actualités EUROJURISDans une société axée sur les données, la protection de la vie privée est un...
-
Application dans le temps du délai triennal d’action issu de la loi ALUR : la Cour de cassation rappelle les règles applicables
Publié le : 25/05/2023 25 mai mai 05 2023Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLe délai de 3 ans dont dispose le locataire pour agir contre le bailleur dé...
-
Le vendeur doit rapporter la preuve de la régularité du contrat conclu par internet ou par démarchage
Publié le : 23/05/2023 23 mai mai 05 2023Particuliers / Consommation / Informatique et InternetEntreprises / Marketing et ventes / E-commerceLe droit de la consommation est par essence protecteur de la partie dite «...
-
Conséquence du défaut de preuve de l’accusé de réception de la déclaration d’appel : l’irrecevabilité
Publié le : 23/05/2023 23 mai mai 05 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileLa deuxième chambre civile a publié un curieux arrêt le 17 mai dernier (n°22-...
-
La responsabilité du fait des produits défectueux n'est pas exclusive de la garantie pour vice caché de la chose vendue
Publié le : 22/05/2023 22 mai mai 05 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéDans cette affaire (Cass, 1ère civ, 19 avril 2023, n° 21-23.726, publié au...
-
Focus sur le refus de titularisation en fin de stage : le cas spécifique des agents de police municipale
Publié le : 19/05/2023 19 mai mai 05 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLes stagiaires de la fonction publique se trouvent, pendant la durée du sta...
-
Clarté et précision d’une clause désormais obsolète : la charge sur le preneur des grosses réparations
Publié le : 19/05/2023 19 mai mai 05 2023Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementIl est de ces sempiternels sujets qui reviennent constamment sur le propos...
-
Le couperet de la caution professionnelle
Publié le : 19/05/2023 19 mai mai 05 2023Entreprises / Finances / Banque et financeLe Code de la consommation contient diverses règles très protectrices de l’...
-
Eurojuris partenaire du concours EnterPRIZE
Publié le : 16/05/2023 16 mai mai 05 2023Actualités EUROJURISLe réseau Eurojuris international est membre du réseau European enterpreneurs...
-
Bail commercial et obligation de réaliser les travaux
Publié le : 16/05/2023 16 mai mai 05 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierAux termes de l’article 1720 du Code civil, le bailleur est tenu de délivre...
-
Marketing d’influence : quel encadrement des pratiques des influenceurs en France ?
Publié le : 15/05/2023 15 mai mai 05 2023Particuliers / Consommation / Informatique et InternetEntreprises / Marketing et ventes / Publicité/ marketingVoici une nouvelle catégorie d’acteur dans le monde de la communication : l...
-
Investissement de défiscalisation et devoir de conseil de l'intermédiaire et du vendeur en VEFA
Publié le : 15/05/2023 15 mai mai 05 2023Particuliers / Patrimoine / GestionLes faits sont simples. Des particuliers ont procédé à l’acquisition d’un a...
-
La communication des documents d'urbanisme dans le cadre des opérations de vente immobilière : les obligations des communes
Publié le : 12/05/2023 12 mai mai 05 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLes communes sont détentrices de l'information en matière d'urbanisme sur l...
-
Quelques précisions sur la responsabilité de l'assistant à maitrise d'ouvrage (AMO)
Publié le : 11/05/2023 11 mai mai 05 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’arrêt qui a été rendu par la 3ème Chambre civile de la Cour de cassation...
-
Peut-on acheter en viager à une personne très malade ?
Publié le : 10/05/2023 10 mai mai 05 2023Particuliers / Patrimoine / GestionLa Troisième Chambre Civile de la Cour de Cassation a rejeté la demande en...
-
La garantie de livraison à prix et délais convenus du CCMI n'est pas extensible
Publié le : 10/05/2023 10 mai mai 05 2023Particuliers / Patrimoine / ConstructionLes dispositions de la loi n° 90-1129 du 19 décembre 1990, relative aux con...
-
L'encadrement des loyers à Bordeaux
Publié le : 10/05/2023 10 mai mai 05 2023Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementDepuis 2018 et jusqu’en 2026, le législateur est venu encadrer la fixation...
-
La CNIL met en demeure le ministère de l’Économie de régulariser le fichier SIRENE utilisé par les douanes
Publié le : 10/05/2023 10 mai mai 05 2023Particuliers / Consommation / Informatique et InternetCollectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicEn synthèse, la CNIL a mis en lumière des manquements à la loi Informatique...
-
Bail commercial et défaut d'immatriculation au titre de l'activité exercée, un rappel nécessaire
Publié le : 10/05/2023 10 mai mai 05 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierLe statut protecteur de l’article L 145-1-1 du code de commerce (chapitre V...
-
Erreur de l’avocat sur erreur du greffier, à qui la faute ?
Publié le : 09/05/2023 09 mai mai 05 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileLa procédure civile est impitoyable. Et il n’est pas inexact de dire qu’ici...
-
En l'absence de contrat de sous-traitance le constructeur ne répond pas du fait dommageable d'autrui qu'il sollicite
Publié le : 09/05/2023 09 mai mai 05 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierPour les nécessités des travaux de gros œuvre qui lui avaient été confiés,...
-
La rupture conventionnelle signée dans un contexte de harcèlement moral est nulle
Publié le : 09/05/2023 09 mai mai 05 2023Entreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementNouvel exemple dans l’arrêt de la Cour de Cassation du 1er mars 2023 Dans ce...
-
Focus sur le désistement d'office de l'article L.612-5-1 du code de justice administrative
Publié le : 09/05/2023 09 mai mai 05 2023Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeL’article L. 612-5-1 du code de justice administrative, dispose que : « Lo...
-
La garantie décennale bénéficie au propriétaire de l’ouvrage à la date de l’action en indemnisation
Publié le : 09/05/2023 09 mai mai 05 2023Particuliers / Patrimoine / AssurancesPar trois arrêts rendus depuis le début de l’année 2023, dont un arrêt dest...
-
Le sort de l'indemnité dommages ouvrage à la suite du transfert de propriété de l'immeuble
Publié le : 28/04/2023 28 avril avr. 04 2023Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementDans le cadre de la vente d’un bien immobilier, l’acquéreur avait obtenu un...
-
Le retour en grâce du « Dire et Juger » ?
Publié le : 27/04/2023 27 avril avr. 04 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileOn pensait avoir tout dit sur cette formulation. Maintenant, on le sait, on...
-
Fin de l’impression systématique des tickets de caisse : quels sont mes droits ?
Publié le : 25/04/2023 25 avril avr. 04 2023Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionLa loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspill...
-
L’acquiescement tacite existe-t-il encore ?
Publié le : 20/04/2023 20 avril avr. 04 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileL’acquiescement en procédure civile revêt une importance majeure. Il s’agit...
-
Révision d'un contrat d'exploitation d'une installation collective de chauffage sur le fondement de l'imprévision
Publié le : 17/04/2023 17 avril avr. 04 2023Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionLa théorie de l’imprévision est une notion issue du droit des obligations q...
-
Du bon usage de l’action civile devant les juridictions pénales et civiles
Publié le : 17/04/2023 17 avril avr. 04 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénalePar un arrêt de principe du 14 avril 2023 (pourvoi 21-13516), l'assemblée p...
-
Formation des élus : les droits individuels en augmentation de 100 € en 2023
Publié le : 14/04/2023 14 avril avr. 04 2023Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL’article L. 2123-12 du code général des collectivités territoriales (CGCT),...
-
L’amiante et la responsabilité de l’agent immobilier
Publié le : 12/04/2023 12 avril avr. 04 2023Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementEntreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierL’agent immobilier est tenu d’une obligation de conseil envers ses clients,...
-
Baux dérogatoires et baux commerciaux
Publié le : 07/04/2023 07 avril avr. 04 2023Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierAux termes de l’article L.145 -5 du Code de Commerce le bailleur et le pren...
-
De la distinction entre la demande et le moyen
Publié le : 06/04/2023 06 avril avr. 04 2023Particuliers / Civil / Pénal / Procédure civileSempiternelle summa divisio ! L’un étant au service de l’autre, le contenu...