Covid-19 : Comment assurer la continuité des soins pendant la fermeture du cabinet médical ?
Publié le :
08/04/2020
08
avril
avr.
04
2020
Compte tenu des circonstances actuelles, des cabinets médicaux ont organisé leur fermeture à la patientèle. Même en cette période de crise sanitaire, le praticien doit assurer la continuité de l’ensemble des soins et ne pas focaliser ses messages d’information, sur les seuls potentiels patients atteints du covid-19.
L’article R. 4127-47 du code de la santé publique, dispose que :
« Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins aux malades doit être assurée.
Hors le cas d'urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d'humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles.
S'il se dégage de sa mission, il doit alors en avertir le patient et transmettre au médecin désigné par celui-ci les informations utiles à la poursuite des soins ».
Puis l’article R. 4127-48 du même code, dispose quant à lui que :
« Le médecin ne peut pas abandonner ses malades en cas de danger public, sauf sur ordre formel donné par une autorité qualifiée, conformément à la loi ».
Le passage au stade 3, d’une stratégie de prise en charge individuelle vers une logique d’action collective, n’a ni pour objet, ni pour effet d’établir un ordre formel des autorités sanitaires permettant l’abandon des malades, au sens des dispositions précitées.
Ainsi, le praticien demeure sans aucune ambiguïté, soumis aux dispositions de l’article R. 4127-47 précité, relatives à l’obligation déontologique de continuité des soins.
Or, compte tenu des circonstances actuelles, des cabinets médicaux ont organisé leur fermeture à la patientèle.
Comment assurer la continuité des soins en cette période de fermeture exceptionnelle, rendue nécessaire par les circonstances sanitaires actuelles ?
La première des obligations réside dans l’information. Il appartient donc au praticien d’informer les patients sur les modalités de prise en charge, compte tenu de la fermeture du cabinet et donc en l’absence de remplaçant.Cette information sera délivrée par une affiche claire et visible apposée sur la porte du cabinet, ainsi que par l’intermédiaire d’un message téléphonique approprié.
Ces messages devront permettre à tout patient, d’obtenir rapidement les informations utiles, permettant sa prise en charge par des services spécialisés ou par un autre médecin généraliste, en indiquant les coordonnées correspondantes.
Les instances ordinales et les unions régionales des professionnels de santé ont largement communiqué sur ces sujets.
Toutefois, les messages ne doivent pas se borner à s’adresser aux patients qui souhaitaient consulter, car présentant des symptômes du covid-19.
En effet, même en cette période de crise sanitaire, le praticien doit assurer la continuité de l’ensemble des soins et ne pas focaliser ses messages d’information, sur les seuls potentiels patients atteints du covid-19.
Il appartient en effet au praticien d’assurer la continuité des soins notamment de ses patients réguliers, présentant par exemple des maladies chroniques. Il doit donc également prendre les dispositions qui s’imposent auprès de ces patients, pour assurer cette obligation.Il appartient notamment au praticien, de renvoyer certains patients vers d’autres confrères en les informant clairement des situations individuelles rencontrées. La communication auprès des confrères apparaît fondamentale pour les chambres disciplinaires.
Pour exemple, la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins a considéré dans la décision n° 12614 du 4 juillet 2016, que :
« 3. Considérant, enfin, que la plainte formée contre le Dr M fait grief à ce médecin d’interrompre ses services auprès de ses patients, notamment pour les périodes de congés, sans en informer ses confrères du secteur et sans organiser son remplacement ; que ce grief n’est pas contesté par le Dr M ; qu’un tel comportement qui doit par suite être considéré comme établi constitue un grave manquement au devoir d’assurer la continuité des soins tel qu’il est affirmé par l’article R. 4127-47 du code de la santé publique ».
La chambre disciplinaire nationale confirmait la sanction d’interdiction d’exercer la médecine pendant un mois, prononcée par la chambre disciplinaire de première instance de Languedoc-Roussillon de l’ordre des médecins.
Les chambres disciplinaires évoquent régulièrement dans leurs décisions rendues au visa de l’article R. 4127-47 du code de la santé publique, de « graves manquements ».
Puis la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins a considéré dans sa décision n° 13012 du 11 mai 2017, que :
« 2. Considérant qu’à supposer même qu’après retour du courrier adressé à Mme B pour lui transmettre les résultats des analyses médicales en cause, la secrétaire du Dr A ait tenté vainement, lors de la réouverture du cabinet médical, fin août-début septembre 2013, comme le soutient le Dr A en produisant une attestation de cette secrétaire, de prendre contact avec Mme B, ces vaines tentatives, limitées dans le temps, ne peuvent être regardées, loin de là, comme suffisant à établir que le Dr A aurait pris toutes les dispositions nécessaires pour joindre la patiente ; que, certes il n’est pas établi que, comme le retient la chambre disciplinaire de première instance, le numéro de téléphone fixe de Mme C, mère de Mme B, ait été porté sur le dossier médical de celle-ci, avant que Mme C ne vienne retirer ce dossier médical au cabinet du médecin, ou que le recours au médecin-conseil de la sécurité sociale aurait pu lui permettre d’obtenir le numéro de téléphone du médecin traitant ; que, toutefois, en se limitant aux quelques tentatives téléphoniques sus-évoquées, qui ont nécessairement manqué de constance, dès lors qu’il n’est pas contesté que Mme B a conservé sur toute la période le même numéro de téléphone pour lequel elle n’a constaté aucun dysfonctionnement, et en ne prenant même pas le soin de procéder à un second envoi par lettre des analyses en cause, ou encore en ne cherchant pas à vérifier dans son fichier que des patientes au nom de B avaient un lien de parenté avec la patiente recherchée, cas d’une soeur de Mme B, habitant à la même adresse, le Dr A a manifesté une grande légèreté et une grande négligence au regard de ses obligations déontologiques de soins consciencieux et dévoués et de continuité des soins ; que la circonstance que Mme B, constatant qu’elle ne recevait pas les résultats en cause, n’ait pas, elle-même, pris l’initiative de contacter le cabinet médical, ne saurait l’exonérer de cette faute, d’autant qu’il était implicitement convenu entre le Dr A et sa patiente que les résultats ne seraient adressés à celle-ci qu’en cas de problème, et qu’en ce cas, de toutes façons, le médecin prendrait contact avec elle téléphoniquement ; qu’ainsi, le Dr A n’est pas fondée à soutenir que c’est à tort que la chambre disciplinaire de première instance l’a déclarée fautive.
3. Considérant qu’eu égard à la gravité de la faute, la sanction de l’avertissement, la plus faible des sanctions disciplinaires, ne peut être regardée comme disproportionnée ; que la requête du Dr A doit, dès lors, être rejetée ».
Cette motivation pose des obligations particulièrement contraignantes pour les praticiens. Ainsi, dans un cas très particulier où le médecin généraliste serait dans l’attente de résultats, il lui appartiendrait alors de tout tenter pour assurer la continuité des soins.
Dans cette décision précitée, la chambre nationale disciplinaire a considéré la « grande légèreté » et la « grande négligence » du praticien, au regard de ses obligations déontologiques, en se limitant à quelques tentatives téléphoniques.
Même si la sanction d’avertissement prononcée par la chambre disciplinaire de première instance de Champagne-Ardenne dans ce dossier, apparaît en dissonance totale avec les motivations de la décision nationale, il n’en demeure pas moins que les obligations du praticien sont particulièrement accrues, notamment en direction des patients habituels et présentant des maladies chroniques.
Enfin, la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins a considéré dans sa décision n° 13666 du 10 décembre 2018, également rendue au visa de l’article R. 4127-47 du code de la santé publique, que :
« (…), qu’en particulier, informé le 15 août 2016 par l’infirmière de soins à domicile de nouvelles complications survenues à Mme F B, dont un abondant écoulement au niveau de la stomie, c’est par téléphone qu’il a indiqué que l’intéressée revienne au service des urgences de la clinique, le lendemain ; que c’est également par téléphone qu’il a demandé, le 16 août 2016, un scanner abdomino-pelvien, qu’il en a commenté les résultats avec le médecin urgentiste de garde et qu’au vu d’une image pouvant évoquer une fuite au niveau de la stomie, il a prescrit un refixage de la lame de drainage ; que c’est également par téléphone qu’il a donné instruction, le même jour, de faire poser un cathéter central et arrêté les modalités de sa réalisation ; qu’il ne saurait être objecté par l’intéressé que, joignable à tout moment sur son téléphone portable, il est intervenu chaque fois que nécessaire et à bon escient, alors que, contrairement à ses allégations, il n’a aucunement pris part à la décision de la patiente de revenir consulter au service des urgences de la clinique XY le 6 août 2016 et n’est pas à l’origine de l’attache pris de ce service le 15 août ainsi que l’établissent les pièces versées au dossier par la plaignante (…).
9. Considérant, en troisième lieu, qu’il ressort des pièces du dossier, notamment du tableau des gardes ainsi que des autres documents relatifs à la gestion de la clinique XY, que le Dr A, en quittant son service le soir du 29 juillet 2016 pour prendre ses congés, ne pouvait ignorer ni la fermeture du bloc opératoire de l’établissement pour travaux pendant tout le mois d’août ni l’absence à la clinique de médecins anesthésiste et vasculaire durant ce mois et de médecin viscéral pendant une partie de celui-ci, alors même qu’en première instance, il a produit un tableau faisant inexactement état de la présence continue au mois d’août du Dr S, chirurgien viscéral et digestif ; que si le Dr A soutient s’être assuré qu’en son absence, sa patiente serait prise en charge par des confrères présentant les garanties de compétence voulues et qui procéderaient aux examens appropriés, ses allégations ne sont pas établies par les pièces du dossier qui ne font état d’aucune démarche en ce sens ; qu’en particulier, l’autorisation de sortie d’hospitalisation de la patiente établie le 29 juillet 2016 ne prévoit pas de surveillance médicale avant le retrait, prévu le 23 août, de la prothèse oesophagienne qui avait dû être posée, mais de simples soins infirmiers à domicile ; qu’en outre, le Dr A n’a pas pris l’attache du Dr S, présent à la clinique jusqu’au 5 août, ainsi qu’il en convient d’ailleurs dans ses dernières écritures ; que, par suite, le Dr A n’a pas assuré la continuité des soins de sa patiente dans des conditions conformes à l’article R. 4127-47 du code de la santé publique ».
Dans cette affaire, la chambre disciplinaire nationale a prononcé à l’encontre du praticien, l’interdiction d’exercer la médecine pendant une durée d’un an.
Ces trois jurisprudences traduisent l’intensité des obligations pesant sur les praticiens quant à la continuité des soins.
Il est très peu probable que les circonstances actuelles, quand bien même elles sont inédites et lourdes de conséquences, aient pour effet de minimiser cette obligation.
Toutefois, les modalités de l’information délivrée par les praticiens seront nécessairement adaptées aux circonstances de l’espèce. Il lui appartient néanmoins de tout mettre en œuvre pour assurer cette continuité des soins, notamment par l’information de confrères, pour des cas qui pourraient présenter pendant la période de fermeture du cabinet, des difficultés particulières.
Le praticien doit donc prendre attache tout particulièrement avec ces patients pour les orienter vers d’autres praticiens en informant ces derniers par écrit. Une gestion téléphonique des cas les plus critiques, ne permet pas d’assurer le respect de l’obligation de continuité des soins.
Ainsi, si dans la période actuelle le praticien doit organiser ses messages de communication, par affiches sur la porte de son cabinet et par messages téléphoniques appropriés, il n’en demeure pas moins qu’il doit mettre en œuvre d’autres actions particulières, pour assurer la continuité des soins.
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
Thomas PORCHET
Avocat
1927 AVOCATS - Poitiers, 1927 AVOCATS - La-Roche-Sur-Yon, Membres du Bureau, Membres du conseil d'administration
POITIERS (86)
Historique
-
Covid-19 : fermeture et perte d'exploitation des commerçants et restaurateurs, quelle indemnisation par les assureurs ?
Publié le : 17/04/2020 17 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusDe nombreux commerçants, restaurateurs, cafetiers se trouvent dans une situ...
-
Covid-19 : sur quels sujets a été sollicité le Conseil d'Etat depuis le début de la crise sanitaire ?
Publié le : 16/04/2020 16 avril avr. 04 2020Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeCoronavirusEn ces temps de crise, le juge administratif ne chôme pas. C’est le signe,...
-
Covid-19 et procédures d’indemnisation amiables des victimes d’accidents médicaux : quelles mesures sont prises pour gérer les retards dans les traitements liés à la crise sanitaire ?
Publié le : 16/04/2020 16 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Préjudice corporelCoronavirusLes Commissions de Conciliation et d’Indemnisation des accidents médicaux,...
-
Covid-19 : Comment organiser la gouvernance des communes et des établissements publics de coopération intercommunale ?
Publié le : 16/04/2020 16 avril avr. 04 2020Collectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusCompte-tenu des circonstances actuelles liées à l’état d’urgence sanitaire,...
-
Covid-19 : quels impacts sur les baux d'habitation ?
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusCompte tenu de l’épidémie actuelle liée au virus du Covid-19, et en applicati...
-
Covid-19 et évaluation des risques : quelles sont les obligations de l'employeur ? L'exemple avec la condamnation d'Amazon
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusL'ordonnance du tribunal judiciaire de Nanterre a l'encontre de la société...
-
Covid-19 : quelles mesures pour la reprise des chantiers ? Une circulaire ambigüe…
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Collectivités / Marchés publics / ExécutionCoronavirusSignée de pas moins de 5 ministres ou secrétaires d’Etat, une circulaire re...
-
Confinement : la procédure participative et la médiation, c’est maintenant !
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileCoronavirusPassées la sidération et la mise en place des moyens susceptibles de permet...
-
Covid-19 : comment organiser un conseil municipal à la demande du cinquième de ses membres ?
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicCoronavirusLes conseillers municipaux et communautaires élus dès le premier tour organ...
-
Covid-19 : quelles conséquences sur la prévention des entreprises en difficultés ? Procédures de conciliation et de sauvegarde
Publié le : 14/04/2020 14 avril avr. 04 2020Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesCoronavirusL’ordonnance n° 2020-341 du 27 mars 2020 portant adaptation des règles rela...
-
Crise sanitaire : quid de la poursuite de l'activité notariale ?
Publié le : 10/04/2020 10 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusLes études de Notaire, comme beaucoup d’autres secteurs d’activités, ont dû...
-
Un médecin peut-il être responsable pour l’implantation d’une prothèse défectueuse ?
Publié le : 10/04/2020 10 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleUn homme se fait poser en 2005 une prothèse de hanche. Deux ans après l’opé...
-
Congé pour vendre : gare au respect du formalisme !
Publié le : 09/04/2020 09 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLa Cour de Cassation, dans son arrêt du 12 mars 2020 (Cass. 3ème civ, 12.03...
-
Covid-19 : Comment assurer la continuité des soins pendant la fermeture du cabinet médical ?
Publié le : 08/04/2020 08 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusCompte tenu des circonstances actuelles, des cabinets médicaux ont organisé...
-
COVID-19 : est-il possible de procéder à un contrôle technique durant la période de confinement ? Y a-t-il des aménagements ?
Publié le : 07/04/2020 07 avril avr. 04 2020Particuliers / Civil / Pénal / Permis de conduireCoronavirusAu regard de la crise sanitaire qui touche l’ensemble du territoire, le gouve...
-
Covid-19 : comment mettre en place un prêt de main d'oeuvre ?
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusAlors que de nombreuses entreprises connaissent une baisse d'activité en ce...
-
Covid-19 : comment cela se passe pour l'interruption des chantiers du fait du risque épidémique ?
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusAlors que le gouvernement et les professionnels du bâtiment et travaux publ...
-
L'appréciation par le juge judiciaire de la capacité financière des collectivités locales dans le cadre d'une demande de suspension de l'exécution provisoire d'une décision, en application de l'article L 524 du code civil
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifSelon l’appréciation du juge civil, un établissement public se trouve toujo...
-
Le locataire d'un bail commercial a-t-il le droit de ne plus payer ses loyers du fait de la crise sanitaire liée au covid-19 ?
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusCe n’est pas ce que prévoient l’ordonnance n° 2020-316 du 25 mars 2020 rela...
-
Divorce : dans quelles conditions peut-on revaloriser une pension alimentaire ?
Publié le : 05/04/2020 05 avril avr. 04 2020Particuliers / Famille / DivorcesL'obligation alimentaire liée au mariage est définit par les articles 203 e...
-
Covid-19 et état de cessation des paiements : quelles mesures pour les entreprises en difficulté ?
Publié le : 05/04/2020 05 avril avr. 04 2020Entreprises / Contentieux / Voies d'exécutionCoronavirusAfin de répondre aux inquiétudes des sociétés et entreprises face à l’épidé...
-
Coronavirus : le juge guadeloupéen réclame des tests et de la chloroquine pour la population
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeCoronavirusLe juge des référés du tribunal administratif de l’archipel guadeloupéen a...
-
Covid-19 : quelles stratégies de résilience pour les entreprises en difficulté ?
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesCoronavirusL’état d’urgence sanitaire suscité par la survenance du COVID-19 provoque l...
-
Covid 19 : la suspension des redevances d'occupation domaniale, une aide possible ?
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesCoronavirusLe maire de la commune de LORGUES, dans le VAR, a pris la décision de dispe...
-
Covid-19 et loyers commerciaux : quelles mesures en faveur des entreprises ?
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusDans son allocution du 16 mars 2020, le Président de la République déclarai...
-
La gestion du domaine public supporte-t-elle les servitudes conventionnelles de droit privé ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Urbanisme / Ouvrages et travaux publics/ConstructionIl est intéressant de regarder les jurisprudences parfois plus anciennes qu...
-
Quels sont les impacts du coronavirus sur le marché immobilier ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusDans ce contexte de crise sanitaire sans précédent, le secteur de l’immobil...
-
Covid-19 : que contient le décret du 30 mars 2020 relatif au fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Entreprises / Finances / Banque et financeCoronavirusL’État, les Régions et les collectivités territoriales ont mis en place un...
-
L’organisation du vote des comptes administratifs des syndicats intercommunaux, pour assurer le respect du délai du 31 juillet 2020
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesCoronavirusL'article L. 1612-20 du code général des collectivités territoriales, dispo...
-
Covid-19 : quelles sont les conditions d'exercice du droit de retrait dans la fonction publique territoriale ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifCoronavirusL'article 5-1 du décret n° 85-603 du 10 juin 1985, relatif à l'hygiène et à l...
-
Covid-19 : quels impacts sur les contrats commerciaux ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionCoronavirusLa propagation du coronavirus « covid-19 » est à l’origine d’une crise sani...
-
Délégation de service public exploitée au moyen d’un réseau public relevant du domaine public : qui est compétent pour autoriser l’occupation de ce réseau ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicPar un arrêt en date du 24 février 2020 ( CE, 24 févr. 2020, n° 427280, men...
-
Algorithme et préjudice corporel : publication du décret DATAJUST du 27 mars 2020
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Particuliers / Civil / Pénal / VictimesPassé totalement inaperçu en raison de la crise sanitaire liée au COVID 19,...
-
La décision de refus de titularisation d’un agent stagiaire, fondée en tout ou partie sur des fautes disciplinaires, est-elle légale ?
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLe Conseil d’État précise dans quelles conditions des éléments pouvant cara...
-
Covid-19 et référé-liberté : le droit au respect de la vie confronté à la carence du Gouvernement
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeCoronavirusDans le cadre de la pandémie de Covid-19, le Conseil d’Etat a été s...
-
Covid 19 et mesures gouvernementales intéressant le secteur de l’immobilier
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusFace à la crise sanitaire que nous traversons, le Gouvernement a rapidement...
-
Crise sanitaire : la modification des délais d’instruction des autorisations d’urbanisme et des délais de recours
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeCoronavirusLa loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie d...
-
Pas de retrait d'une décision créatrice de droits entachée d'un vice « danthonysable »
Publié le : 30/03/2020 30 mars mars 03 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifDans sa décision du 7 février 2020, le Conseil d’État se prononce sur la co...
-
Employeur : quelle conduite tenir en cas d’information d’un éventuel harcèlement ?
Publié le : 30/03/2020 30 mars mars 03 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéAux termes d’un arrêt rendu le 27 novembre 2019 (n°18-10.551), la Chambre s...
-
Les obligations de la commune en matière de raccordement au réseau des habitations de son territoire, en l’absence d’un schéma de distribution d’eau potable
Publié le : 30/03/2020 30 mars mars 03 2020Collectivités / Environnement / EnvironnementEn l’absence de schéma de distribution d’eau potable, il ne pèse sur la com...
-
Employeur : puis-je engager une procédure disciplinaire pendant la période de crise sanitaire ?
Publié le : 30/03/2020 30 mars mars 03 2020Entreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementCoronavirusDurant la crise sanitaire actuelle, la vie des entreprises continue malgré...
-
La responsabilité sans faute de l'Etat du fait des dégâts et dommages résultant des manifestations de gilets jaunes
Publié le : 28/03/2020 28 mars mars 03 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeAlors que la fièvre médiatique est obnubilée par le Covid-19, chassant cell...
-
Que contient l’ordonnance du 25 mars 2020 relative au paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité afférents aux locaux professionnels des entreprises dont l’activité est affectée par la propagation de l’épidémie de covid-19 ?
Publié le : 28/03/2020 28 mars mars 03 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusDans le contexte particulier liée à l’épidémie actuelle de coronavirus , d’...
-
Un fonctionnaire titulaire, élu d’une commune, peut-il être nommé président d’une société d’économie mixte locale, en application du régime juridique de l’exercice d’une activité accessoire ?
Publié le : 27/03/2020 27 mars mars 03 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLes articles L. 1521-1, L. 1522-1 du code général des collectivités territo...
-
Annulations de contrats entre professionnels, en droit français, incidence du coronavirus : Comment anticiper, gérer, négocier la relation organisateur/client - partenaire ?
Publié le : 27/03/2020 27 mars mars 03 2020Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionCoronavirusContrats commerciaux et Coronavirus : Comment gérer la relation contractuel...
-
Premier tour des élections municipales du 15 mars 2020 : à quelle date est reportée l’expiration du délai de contestation ?
Publié le : 27/03/2020 27 mars mars 03 2020Collectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusComme la loi n°2020-290 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19...
-
Quelles sont les mesures d’adaptation applicables aux procédures civiles, commerciales et sociales pendant la période d’urgence sanitaire ?
Publié le : 27/03/2020 27 mars mars 03 2020Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileCoronavirusAfin de d’éviter un arrêt total de l’activité judiciaire concernant les pro...