Intérim et requalification des contrats de travail
Publié le :
24/06/2008
24
juin
juin
06
2008
Un arrêt rendu par la Cour de cassation le 28 novembre 2007 serait-il une nouvelle étape dans le cadre du droit de la requalification des contrats de travail temporaire?
Intérim: vers une restriction des possibilités de requalification des contrats?Un arrêt rendu par la Cour de cassation le 28 novembre 2007 (Cass. soc., 28 nov. 2007, no 06-43.025) serait-il une nouvelle étape dans le cadre du droit de la requalification des contrats de travail temporaire (contrat de mission de l’article L. 124-4 (1) du Code du travail en ce qui concerne l’entreprise de travail temporaire ; contrat de mise à disposition de l’article L. 124-3 du Code du travail en ce qui concerne l’entreprise utilisatrice) ?
Bien que non publié, il offre en effet deux solutions absolument novatrices, s’agissant de deux grands thèmes classiques de requalification :
- La succession durant de nombreux mois, voire de nombreuses années de contrats de mise à disposition de personnel intérimaire, présumée contraire à la règle dite « des 18 mois » ;
- La signature du contrat de mission, tardivement régularisée, présumée dès lors constituer une irrégularité de forme susceptible de permettre la requalification.
Cette décision pose des règles restrictives en matière de requalification constituant un retour à la
lettre du texte que beaucoup appelaient de leurs voeux.
1) Extrapolations et indices d’un retour à la lettre du texte
2) Le litige de l’arrêt du 28 novembre 2007
3) Remarques
Extrapolations et indices d’un retour à la lettre du texte
Pour prendre la mesure de l’intérêt de la question, il convient de rappeler que le droit du travail temporaire met en présence de façon concomitante trois parties, engagées dans deux contrats :
- un contrat de mise à disposition, contrat de nature commerciale qui lie la société de travail temporaire à la société utilisatrice (C. trav., art. L. 124-3) ;
- un contrat de mission, contrat de travail qui lui succède et qui lie l’entreprise de travail temporaire au salarié intérimaire (C. trav., art. L. 124-4).
Ces deux contrats ont pour point commun le fait que le contrat de mission doit reproduire les dispositions du contrat de mise à disposition, c’est-à-dire les déclarations de l’entreprise utilisatrice concernant le motif de recours et les différents éléments liés au salaire de référence, notamment.
Alors que la lettre du Code du travail ne prévoit, dans le cadre de ces contrats, que la possibilité d’une requalification éventuelle à l’encontre de l’entreprise utilisatrice (C. trav., art. L. 124-7 et art. L. 124-7-7), la jurisprudence a rapidement admis que ces dispositions restrictives n’excluaient pas la possibilité pour le salarié d’agir en requalification contre l’entreprise de travail temporaire, lorsque les conditions à défaut desquelles toute opération de prêt de main-d’oeuvre est interdite, n’ont pas été respectées (Cass. soc., 19 avr. 2000, no 97-45.508, P+B ; SSL no 979).
Cette porte ouverte a généré assez rapidement une croissance importante du nombre d’actions en requalification, souvent portées indifféremment, voire solidairement, nonobstant les dispositions de l’article 1202 du Code civil, à l’encontre de la société de travail temporaire et de la société utilisatrice.
Le 13 avril 2005, dans un arrêt capital, la Cour de cassation a précisé qu’il convenait de distinguer l’action en requalification à l’encontre de la société de travail temporaire et l’action en requalification à l’encontre de la société utilisatrice, de même que leur fondement juridique (Cass. soc., 13 avr. 2005, no 03-41.967, SSL, no 1214).
À compter de cette date, les règles ont été clarifiées :
- la société de travail temporaire doit assumer ses responsabilités au regard de l’article L. 124-4 du Code du travail, c’est-à-dire qu’elle doit essentiellement répondre aux exigences de forme liées à la sécurité du contrat spécial que constitue le contrat de mission (nécessité d’un écrit, délai de transmission de l’écrit, etc.) ;
- l’entreprise utilisatrice doit, elle, répondre de sa responsabilité au regard de l’article L. 124-3 du Code du travail, c’est-à-dire répondre aux obligations de fond (salaire de référence, motif de recours, etc.).
Pour autant, l’action en requalification, bien qu’au titre de responsabilités distinctes et de fondements juridiques distincts, reste parfaitement admise tant à l’encontre de l’entreprise utilisatrice, ce que prévoit l’article L. 124-7 du Code du travail, que de l’entreprise de travail temporaire, ce que ne prévoit pas le Code du travail.
Le retour amorcé au texte a cependant permis assez rapidement de distinguer la règle selon laquelle l’indemnité dite de requalification, prévue à l’article L. 124-7-1 du Code du travail, ne pouvait être mise qu’à la charge de l’entreprise utilisatrice, compte tenu de la rédaction du texte (Cass. Soc., 1er déc. 2005, no 04-41.005).
C’est dans ce contexte jurisprudentiel marqué à la fois par un retour progressif au texte stricto sensu et par la distinction des fondements juridiques des actions menées à l’encontre de l’entreprise utilisatrice ou de l’entreprise de travail temporaire, qu’est intervenu l’arrêt du 28 novembre 2007 (précit.).
Le litige de l’arrêt du 28 novembre 2007
Le cas d’espèce soumis à la Cour de cassation présentait la singularité de deux moyens juridiques évoqués par le salarié à l’encontre de l’entreprise utilisatrice, accueillis par la Cour d’appel d’Orléans qui avait requalifié les contrats de travail temporaire du demandeur en contrat à durée indéterminée.
En premier lieu, le salarié constatait qu’il avait fait l’objet de très nombreuses missions, sans discontinuité pendant plus de 20 mois, de telle sorte que les dispositions de l’article L. 124-2-2 du Code du travail, qui prévoient que le contrat de travail temporaire peut être renouvelé une fois pour une durée déterminée, qui, ajoutée à la durée du contrat initial, ne peut excéder 18 mois, n’avaient pas été respectées.
Le second, qui en fait était inopposable à la société utilisatrice, ce que n’a pas relevé la Cour de cassation qui n’était pas saisie de cette question, et qui concerne l’entreprise de travail temporaire, consistait pour le salarié à constater qu’il avait travaillé sans contrat de mission, durant plus d’une dizaine de jours, alors que le contrat de mission doit être régularisé dans les 48 heures de la mise à disposition (C. trav., art. L. 124-4), ce qui aboutissait pour le salarié à avoir travaillé sans contrat, donc dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée au titre de la demande de requalification.
Sur la première question opposable à l’entreprise utilisatrice, la Cour de cassation rejette le mode de raisonnement quantitatif et de durée pour en revenir à la lecture stricte du texte : le délai de 18 mois, un renouvel-lement inclus posé par l’article L. 124-2-2 du Code du travail, ne peut s’appliquer que mission par mission, c’est-à-dire motif de mission par motif de mission.
En ce qui concerne le deuxième moyen, la Cour de cassation a constaté que bien que le salarié ait travaillé pendant un temps, sans contrat régularisé dans les 48 heures, la signature postérieure d’un avenant de prolongation de ce premier contrat vidait de toute critique les irrégularités de forme précédentes.
En d’autres termes, l’irrégularité de forme d’un contrat de travail temporaire (contrat de mission en l’occurrence) est susceptible d’être couverte par la signature postérieure d’un avenant, qui emporte renonciation à se prévaloir de l’irrégularité du contrat initial principal dans le cadre d’une novation.
Le raisonnement mission par mission prend le pas sur le raisonnement quantitatif.
Il doit être rappelé que la tentation de raisonner en matière de contrat de travail temporaire, exclusivement en termes de masse, de volume et de récurrence, résulte de la confusion, souvent constatée, entre des domaines d’appréciation distincts, bien que proches, à savoir :
- la validité du motif de recours au titre du surcroît temporaire d’activité (C. trav, art. L. 124-2-1) ;
- la validité intrinsèque du contrat de travail temporaire au titre de sa durée, (C. trav., art. L. 124-2-2) ;
- la validité du recours au travail temporaire, au regard de la règle selon laquelle il ne doit pas être pourvu durablement à un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice (C. trav., art. L. 124-2).
Le raisonnement de type quantitatif évoque la question de l’examen de la validité du motif de surcroît temporaire d’activité : celle-ci ne peut s’apprécier qu’à l’échelle de l’activité même de l’entreprise utilisatrice, selon la voie retenue notamment par les arrêts Sovab rendus le 21 janvier 2004, qui évoquent l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise en se positionnant dans le cadre de cycles de production (« en cas de variation cyclique de production »), le salarié n’étant pas obligatoirement affecté directement au motif de recours (« sans qu’il soit nécessaire que le salarié recruté soit affecté à la réalisation même de ces tâches ») (Cass. soc., 21 janv. 2004, no 03-42.754, P+B+R+I).
Au regard cette fois de la validité du recours au travail temporaire en lui-même, la tentation est grande de s’inspirer de ce type d’analyse en s’éloignant de l’examen intrinsèque du contrat de travail temporaire et en raisonnant en termes purement quantitatifs.
Au visa de l’article L. 124-2-2 du Code du travail, le salarié confondant les conditions d’appréciation de la validité du motif de recours, les conditions de validité intrinsèque du contrat de travail temporaire au titre de sa durée, et l’appréciation des conditions de la validité du recours même au travail temporaire, peut être tenté par amalgame, de se fonder exclusivement sur la quantité concomitante et récurrente d’un certain nombre de contrats de travail temporaires au sein d’une entreprise, pour retenir en conséquence l’absence de validité du recours au travail temporaire.
Sur ce plan, la Cour de cassation clarifie la situation et souligne justement un retour au texte parfaitement remarquable, considérant que la règle selon laquelle le contrat de travail temporaire peut être renouvelé une fois pour une durée déterminée, qui, ajoutée à la durée du contrat initial, ne peut excéder la durée maximale de 18 mois, en matière de surcroît temporaire d’activité, doit s’apprécier mission par mission, c’est à dire motif de mission par motif de mission, et non contrat de travail temporaire par contrat de travail temporaire.
Dans l’absolu et du fait de cette clarification, à compter du moment où un même motif de mission, jugé valable, n’est pas renouvelé plus d’une fois sur une période maximale de 18 mois, les contrats de travail temporaire peuvent se succéder, même en nombre.
Bien entendu, cette analyse doit être complétée par les dispositions de l’article L. 124-2 du Code du travail, en ce sens que le contrat de travail temporaire « quel que soit son motif », ne peut avoir ni pour objet, ni pour effet, de pourvoir durablement à un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice (solution jurisprudentielle désormais classique : voir par exemple Cass. soc., 20 févr. 2008, no 07-40.223 ; JSL, 27 mars 2008, no 230-14). C’est la limite du recours au travail temporaire, étant entendu que l’appréciation de l’emploi durable et de l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice, ne saurait résulter du critère quantitatif, du moins exclusivement.
L’analyse doit également être complétée par le principe, confirmé dans un arrêt du même jour, selon lequel la question du motif de recours, visée à l’article L. 124-3 du Code du travail relève de la seule responsabilité de l’entreprise utilisatrice, sur qui repose la charge de la preuve de la qualité du motif de recours, énoncée dans le contrat, sous sa responsabilité (Cass. soc., 28 nov. 2007, no 06-44.843, JSL 11 févr. 2008, no 227-10).
Remarques :
On notera au passage qu’il est étonnant que la Cour de cassation ait eu à casser l’arrêt de la Cour d’appel d’Orléans, puisque la même Cour avait rendu quelque temps plus tôt un arrêt à l’égard de la même société (CA Orléans, Chambre sociale, 3 mars 2005, no 04/02819, Hutchinson/Rocheron) dans le cadre duquel elle avait estimé que « le contrat de travail temporaire peut être renouvelé une fois pour une durée déterminée qui, ajoutée à la durée du contrat initial, ne peut excéder 18 mois pour le motif qui a donné lieu à sa conclusion ».
Il s’agissait de contrats de travail temporaire qui s’étaient succédés avec des périodes plus ou moins marquées d’interruptions durant 2 ans, mais qui pouvaient tous être justifiés motif par motif, au titre du surcroît d’activité, sans renouvellement d’une mission supérieur à une fois pour une durée maximale de 18 mois, et sans que le recours au travail temporaire ait eu pour objet de pourvoir à un emploi permanent dans l’entreprise utilisatrice lié à son activité normale.
Une irrégularité de forme peut être couverte par le biais de la novation du contrat.
Le grief concernant la signature du contrat et le moment où intervient la signature du contrat de mission du salarié intérimaire, ne pouvait au regard de la jurisprudence du 13 avril 2005 évoquée ci-dessus, être opposé qu’à l’entreprise de travail temporaire. C’est cependant à l’encontre de l’entreprise utilisatrice que le moyen a été opposé et l’inopposabilité de ce grief à la société utilisatrice n’avait semble-t-il pas été soulevée par cette dernière.
La Cour de cassation n’en a pas moins livré une solution extrêmement novatrice, concernant les problèmes liés aux irrégularités de forme des contrats de mission (notamment quant à leur signature et le délai de leur signature), que l’on espère voir transposée à une demande de requalification exposée à l’encontre d’une entreprise de travail temporaire.
En effet, selon les dispositions de l’article L. 124-4 du Code du travail, le salarié signe avec la société de travail temporaire un contrat de mission qui doit être établi par écrit, et adressé au salarié au plus tard dans les deux jours ouvrables suivant sa mise à disposition.
Dans de nombreux cas en pratique, quels que soient les motifs, les salariés intérimaires se trouvent en situation de travailler, alors que leur contrat n’est pas signé.
Il doit être d’ailleurs noté que le texte fait obligation d’établir le contrat par écrit et de l’adresser au salarié au plus tard dans les deux jours ouvrables, sans pour autant préciser que le contrat doit être signé dans les 48 heures.
Cet aspect a toutefois échappé à l’examen de la Cour de cassation, puisque la discussion était relative à l’absence de signature du contrat de mission dans les 48 heures de sa conclusion, exigence plus stricte que le texte.
Quoi qu’il en soit, le cas de figure est particulièrement fréquent et constitue une cause extrêmement classique de demande de requalification du contrat de mission à l’encontre de la société de travail temporaire.
La Cour de cassation a ainsi eu l’occasion de sanctionner le salarié qui, de mauvaise foi, refusait de régulariser ses contrats de mission, aux fins d’obtenir à bon compte une requalification de ses contrats et les indemnités subséquentes, en refusant la voie d’une requalification aux salariés dont la mauvaise foi est établie (Cass. soc., 15 nov. 2007, no 06.43-096, JSL no 224-24).
Dans l’arrêt du 28 novembre 2007, elle retient que la régularisation de l’avenant de prolongation, visée à l’article L. 124-2-2 du Code du travail, couvre l’irrégularité éventuelle du contrat principal non signé dans les 48 heures de sa conclusion, opérant par là même une véritable novation qui évoque celle qui avait été admise à propos de l’article L. 122-12 du Code du travail, dans le cadre d’un arrêt remarqué (Cass. soc., 17 sept. 2003, no 01-43.687, JSL 21 nov. 2003, no 132-5).
Ainsi, la régularisation par le salarié intérimaire d’un avenant à son contrat de mission conforme aux dispositions légales, emporte renonciation implicite à se prévaloir d’éventuelles irrégularités du contrat précédent.
Bien que rendues dans un arrêt simplement diffusé, ces deux solutions novatrices vont, à notre avis, dans le sens d’un retour à la lecture stricte des dispositions légales en matière de travail temporaire.
À ce stade, on ne peut bien entendu parler que de « premier pas » : une confirmation sur ces deux points tranchés par la Cour de cassation le 28 novembre 2007 serait souhaitable.
(Note 1) Les articles cités sont désormais recodifiés aux articles L. 1251-1 et suivants du Code du travail.
Cet article n'engage que son auteur.
Historique
-
Intérim et requalification des contrats de travail
Publié le : 24/06/2008 24 juin juin 06 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailUn arrêt rendu par la Cour de cassation le 28 novembre 2007 serait-il une nou...
-
L'affaire du mariage annulé sera jugée le 22 septembre
Publié le : 20/06/2008 20 juin juin 06 2008Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileLa Cour d’appel de Douai a suspendu l’annulation du mariage prononcée par le...
-
Rejet de l'inscription des langues régionales de la Constitution
Publié le : 19/06/2008 19 juin juin 06 2008Collectivités / Environnement / Principes générauxLe Sénat a rejeté l’inscription de la reconnaissance des langues régionales d...
-
Suppression des avoués à la Cour
Publié le : 18/06/2008 18 juin juin 06 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLa Ministre ayant, enfin, accepté de recevoir le Président de la Chambre Nati...
-
La décision du Tribunal d'annuler le mariage
Publié le : 18/06/2008 18 juin juin 06 2008Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileLe jugement du Tribunal de Grande Instance de LILLE du 1er avril 2008 est-il...
-
L'Académie française contre l'inscription des langues régionales
Publié le : 17/06/2008 17 juin juin 06 2008Collectivités / Environnement / Principes générauxL’Académie française se lève contre l’inscription des langues régionales dans...
-
Nouvelle procédure de saisie immobilière et JEX
Publié le : 17/06/2008 17 juin juin 06 2008Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLa Cour d'appel d'Aix en Provence a rendu un arrêt en matière de saisie immob...
-
Vincent Lamanda a remis son rapport sur la rétention de sûreté
Publié le : 16/06/2008 16 juin juin 06 2008Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileEn février dernier, le Conseil constitutionnel avait estimé que le texte sur...
-
La discrimination à l'embauche dans les entreprises du CAC 40
Publié le : 16/06/2008 16 juin juin 06 2008Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailLa Halde a épinglé trois entreprises du Cac 40 pour discriminations à l'embau...
-
Ouverture du marché français des jeux en ligne
Publié le : 12/06/2008 12 juin juin 06 2008Entreprises / Marketing et ventes / ConcurrenceEric Woerth, le ministre du budget, a confirmé en conseil des ministres l'ouv...
-
EBay condamné pour contrefaçon
Publié le : 11/06/2008 11 juin juin 06 2008Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsLe site d’enchère en ligne eBay a été condamné par le Tribunal de Grande Inst...
-
Condamné pour avoir transmis le sida à sa compagne
Publié le : 10/06/2008 10 juin juin 06 2008Particuliers / Santé / Préjudice corporelUn homme de 41 ans a été condamné à trois ans de prison dont deux ferme par l...
-
La reconnaissance des langues régionales
Publié le : 10/06/2008 10 juin juin 06 2008Collectivités / Environnement / Principes générauxL'Assemblée nationale a voté, à la quasi-unanimité, un amendement surprise au...
-
Les clauses bénéficiaires des contrats d’assurance décès
Publié le : 10/06/2008 10 juin juin 06 2008Particuliers / Patrimoine / AssurancesLe contentieux en matière d’assurance et de décès du souscripteur est pour le...
-
Rapport de la Commission nationale de l'informatique et des libertés
Publié le : 06/06/2008 06 juin juin 06 2008Entreprises / Marketing et ventes / E-commerceLe rapport annuel pour l'année 2007 de la Commission nationale de l'informati...
-
L'affaire du mariage annulé pour cause de non virginité
Publié le : 06/06/2008 06 juin juin 06 2008Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileSuite au tollé qu'avait suscité la décision du Tribunal de Lille d'annuler le...
-
La violation du droit communautaire par la Cour de Cassation...
Publié le : 05/06/2008 05 juin juin 06 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireCommentaire sous le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de PARI...
-
Réforme européenne de la filière viti-vinicole
Publié le : 04/06/2008 04 juin juin 06 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireLa filière viti vinicole est actuellement en voie d'être réformée sur le plan...
-
Entrée en vigueur de la loi sur la consommation
Publié le : 03/06/2008 03 juin juin 06 2008Particuliers / Consommation / DistributionPlus de 6 mois après son vote, la loi Chatel pour "le développement de la con...
-
Indemnisation du négociateur privé de sa commission
Publié le : 02/06/2008 02 juin juin 06 2008Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsDans cette affaire, un couple avait usé d'une fausse identité pour visiter un...
-
Liens commerciaux, mots-clefs et notion de marque
Publié le : 28/05/2008 28 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsLa question de savoir quelle est la responsabilité d’une régie publicitaire q...
-
Droit public: les risques de la construction pour les tiers
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Collectivités / Urbanisme / Ouvrages et travaux publics/ConstructionLe tiers (usager ou non) victime d'un dommage causé par une opération de trav...
-
Annulation (première) d'un partenariat public-privé
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicPar l'arrêt en référence, le Tribunal administratif d'Orléans a annulé la déc...
-
Un décret sur l'encellulement individuel
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicRachida Dati a annoncé, le 19 mai, la prochaine parution d’un décret afin d'o...
-
Avec quelle composition le Red Bull est-il autorisé à la vente?
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / DistributionRed Bull, la boisson "énergisante" vient d'être autorisée à la vente en Franc...
-
Assurance vie, acceptation du bénéficiaire
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Particuliers / Patrimoine / AssurancesUne Loi du 17 DECEMBRE 2007 vient régler une difficulté qui s’était développé...
-
La loi sur les OGM définitivement adoptée
Publié le : 22/05/2008 22 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / AgroalimentaireDans un ultime vote, le Sénat permet au Parlement d'adopter la loi sur les OG...
-
Mise en application du droit au logement opposable
Publié le : 22/05/2008 22 mai mai 05 2008Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLe droit au logement opposable a été appliqué pour la première fois par le Tr...
-
Le droit à la protection des données personnelles...
Publié le : 21/05/2008 21 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / E-commerceLe Président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (la...
-
Arrêt de travail et autorisation de sortie
Publié le : 20/05/2008 20 mai mai 05 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLa loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 et le décret d'applica...
-
Perte ou vol de carte bancaire
Publié le : 16/05/2008 16 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsUn Arrêt, rendu le 2 OCTOBRE 2007, par la Chambre Commerciale de la Cour de C...
-
Leclerc gagne en appel contre les pharmaciens
Publié le : 15/05/2008 15 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / Publicité/ marketingLa Cour d'appel a rendu sa décision le 7 mai 2008, dans le conflit opposant l...
-
Abattement pour durée de détention sur les Plus Values à Long Terme
Publié le : 15/05/2008 15 mai mai 05 2008Entreprises / Finances / FiscalitéL’article 36 de la loi de finances rectificative pour 2005 instaure un nouvea...
-
Revalorisation du SMIC
Publié le : 14/05/2008 14 mai mai 05 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLe SMIC fait l'objet au 1er mai 2008 d'une revalorisation automatique de 2,3%...
-
Les nouvelles règles applicables au contrat de travail
Publié le : 14/05/2008 14 mai mai 05 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLes partenaires sociaux ont conclu le 11 janvier 2008 un accord relatif à la...
-
Publication du bilan 2008-2009 de l'AMF
Publié le : 13/05/2008 13 mai mai 05 2008Entreprises / Finances / Banque et financeL'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a publié son premier bilan 2008-2009...
-
Le texte sur la fin de vie de 2005 ne sera pas révisé
Publié le : 09/05/2008 09 mai mai 05 2008Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLe comité d'éthique, consulté par la mission d'évaluation de la loi Léonetti...
-
Médiation en matière civile et commerciale
Publié le : 09/05/2008 09 mai mai 05 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireLe Parlement européen a adopté le 23 avril 2008 une directive portant sur cer...
-
Le monopole pharmaceutique
Publié le : 07/05/2008 07 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / DistributionAlors que Mr Leclerc lance une campagne pour libérer la vente de certains méd...
-
L'ami caution ou le choix des armes
Publié le : 06/05/2008 06 mai mai 05 2008Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLes nouveaux textes des articles L330-1 et L.332-9 du code de la consommation...
-
Le projet de loi de modernisation de l'économie
Publié le : 05/05/2008 05 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / ConcurrenceLe projet de loi de modernisation de l’économie, porté par Christine Lagarde,...
-
Rapport annuel de la Cour de cassation
Publié le : 05/05/2008 05 mai mai 05 2008Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa Cour de cassation a rendu le 17 avril 2008 son rapport annuel.Cour de cass...
-
Faut-il dépénaliser le droit des affaires?
Publié le : 04/05/2008 04 mai mai 05 2008Entreprises / Contentieux / Justice commercialeAu mois d’août 2007, à l’occasion de l’université d’été du MEDEF, le Présiden...
-
Le contrat de travail en Pologne, par Me Blanc De la Naulte et Me Miszczuk
Publié le : 02/05/2008 02 mai mai 05 2008Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailL'embauche, les contrats de travail, la rémunération, le coût salarial, la du...
-
Entrepreneur individuel et création d'entreprise
Publié le : 02/05/2008 02 mai mai 05 2008Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseSuffit-il pour créer des entreprises de protéger outre mesure l’entrepreneur...
-
Il ne faut pas tuer la loi Leonetti
Publié le : 01/05/2008 01 mai mai 05 2008Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLa Loi LEONETTI maintient l’interdiction formelle de donner la mort volontair...
-
Conflit de nationalités et de juge
Publié le : 30/04/2008 30 avril avr. 04 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireLa Cour de cassation constate que le litige présente des questions d'interpré...
-
Droit du travail en Pologne
Publié le : 28/04/2008 28 avril avr. 04 2008Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailGuide EUROJURIS FRANCE: Le Contrat de Travail en PologneDroit du travail en P...
-
Le devenir du lundi de Pentecôte
Publié le : 28/04/2008 28 avril avr. 04 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLa loi relative à la journée de solidarité a été publiée au Journal officiel...