Délégation de service public exploitée au moyen d’un réseau public relevant du domaine public : qui est compétent pour autoriser l’occupation de ce réseau ?
Publié le :
01/04/2020
01
avril
avr.
04
2020
Par un arrêt en date du 24 février 2020 ( CE, 24 févr. 2020, n° 427280, mentionné dans les tables du recueil Lebon), le Conseil d’Etat a jugé que la délégation à un tiers d’un service public exploité au moyen d’un réseau public, relevant du domaine public, n’emportait pas nécessairement, dans le silence de la convention, la compétence du délégataire pour autoriser l’occupation du domaine public délégué par les exploitants de réseaux de communications électroniques, ainsi que pour fixer et percevoir les redevances correspondantes.
1. Quels étaient les faits ?
Dans cette affaire, la société COLT TECHNOLOGY SERVICES avait conclu avec le Département des Hauts de Seine une convention d’occupation du domaine public qui lui permettait de déployer son réseau au sein du réseau d’assainissement du Département.La SEVESC (Société des Eaux de Versailles et de Saint Cloud) était quant à elle titulaire d’un contrat d’affermage conclu avec le Département pour l’exploitation du réseau d’assainissement.
En juin 2015, le Département des Hauts de Seine a émis un titre exécutoire à l’encontre de la société COLT TECHNOLOGY SERVICES en vue du recouvrement de la redevance correspondant à cette occupation du domaine public au titre de l’année 2015.
La société COLT TECHNOLOGY SERVICES a formé un recours devant le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise, tendant à l’annulation de ce titre et à être déchargée de l’obligation de payer la somme correspondante.
Après un rejet par les juges de première instance, la demande de la société requérante a été accueillie par la Cour Administrative d’Appel de VERSAILLES qui a jugé que :
- En application du code des postes et télécommunication électroniques, seule la SEVESC, en sa qualité de concessionnaire du service public départemental et gestionnaires des « ouvrages publics nécessaires au bon fonctionnement de ce service » en vertu du contrat d’affermage, pouvait légalement octroyer les permissions d’occupation du domaine public constitué par le réseau départemental d’assainissement et percevoir les redevances correspondantes et,
- et qu’un avenant au contrat d’affermage prévoyant que : « toute utilisation du patrimoine qui ne répondrait pas aux nécessités du service public de l’assainissement relève de la compétence du Département en sa qualité de propriétaire des ouvrages et équipements et autorité organisatrice du service d’assainissement » n’avait pu légalement confier au Département cette compétence.
Le Département des Hauts de Seine a formé un pourvoi devant le Conseil d’Etat.
Les juges du Palais Royal ont sanctionné, sur le fondement de l’erreur de droit, l’arrêt rendu par la Cour Administrative d’Appel de Versailles.
Après avoir rappelé les dispositions législatives qui prévoient en particulier que les exploitants des réseaux ouverts au public bénéficient d’un droit de passage sur le domaine public routier et dans les réseaux publics relevant du domaine public routier et non routier (article L 45-9 du code des postes et communications électroniques) et que l’autorisation d’occuper les réseaux publics visés à l’article L 45-9 fait l’objet d’une convention d’occupation du réseau public donnant lieu à versement de redevances à l’autorité concessionnaire ou gestionnaire du domaine public concerné, le Conseil d’Etat pose le principe selon lequel :
« Il ne résulte ni de ces dispositions, ni d'aucun texte, que la délégation à un tiers de la gestion du service public exploité au moyen d'un réseau public relevant du domaine public routier ou non entraîne nécessairement, dans le silence de la convention, le transfert au concessionnaire de la compétence pour autoriser l'occupation de ce réseau par les exploitants de réseaux ouverts au public visés au premier alinéa précité de l'article L. 45-9 du code des postes et communications électroniques, ainsi que pour fixer et percevoir les redevances correspondante »
Ainsi, la délégation de service public n’emporte pas, par elle-même, transfert au concessionnaire de la compétence pour délivrer les autorisations d’occupation du domaine public délégué et pour fixer et percevoir les redevances correspondantes, en particulier lorsqu’il s’agit d’autoriser l’occupation d’un réseau par les exploitants de réseaux de communications électroniques.
Or, si les conventions de délégation de service public prévoient en principe le transfert de cette compétence au concessionnaire pour les besoins de l’exploitation du service public, tel n’est pas nécessairement le cas pour les utilisations ne répondant pas à ces nécessités, mais répondant aux besoins de tiers au service délégué, en particulier les réseaux de télécommunication.
La solution retenue par la Cour administrative d’appel pouvait par ailleurs surprendre en tant qu’elle avait écarté l’avenant par lequel les parties à la convention d’affermage avaient en tout état de cause clarifié la compétence du Département sur le sujet.
2. Quelle est la portée de la décision du Conseil d'Etat ?
Il reste à déterminer la portée de cette décision du Conseil d’Etat, auquel ce dernier semble avoir voulu donner une portée de principe, et qui fait suite à plusieurs précédents jurisprudentiels sur la compétence du gestionnaire non propriétaire du domaine public pour délivrer les autorisations d’occupation et fixer la redevance due par celui-ci.Rappelons en effet qu’il appartient en principe à l'autorité gestionnaire du domaine public de fixer les conditions de délivrance des permissions d'occupation et à ce titre de déterminer le tarif des redevances en tenant compte des avantages de toute nature que le permissionnaire est susceptible de retirer de l'occupation du domaine public. (CE 8 juill. 1996, n° 121520, Merie, CE 10 juin 2010, n° 305136, Société des autoroutes Esterel-Côte d'Azur-Provence-Alpes)
En l'absence de toute stipulation contractuelle réservant au concédant la détermination du montant des redevances, ces règles trouvent à s'appliquer, même en l'absence de décision autorisant le concessionnaire à fixer ce montant, au concessionnaire délivrant les autorisations d'occupation du domaine public dont l'exploitation lui est concédée ( CE , 7 mai 2012 , n ° 343697, Syndicat Intercommunal des Alpines Septentrionales ; CE, 1er févr. 2012, n° 338665)
A notre sens, la décision s’inscrit dans ce courant et ne remet pas en cause ces jurisprudences : pour que le délégataire puisse délivrer des autorisations d’occupation du domaine public et réclamer le montant des redevances, encore faut-il qu’il ait été contractuellement habilité au préalable à assurer la gestion du domaine public, et ce sous réserve des limites fixées par cette habilitation, qui procèdera normalement du contrat de délégation de service public.
Ainsi, dans les affaires Merie et Société des autoroutes Esterel-Côte d'Azur-Provence-Alpes précitées, le Conseil d’Etat prenait soin de préciser que le délégant avait confié la gestion du domaine public au délégataire et que ce dernier était donc compétent pour délivrer les autorisations en cause.
Dans l’affaire Syndicat Intercommunal des Alpines Septentrionales, le Conseil d’Etat n’évoque pas le contrat de délégation, mais précise que le concessionnaire est « chargé de la gestion du domaine public ».
Dans l’affaire ici étudiée, les juges ont estimé que le concessionnaire ne s’était pas vu confier une compétence générale de gestion du domaine public, en dehors d’une utilisation du patrimoine qui aurait répondu à une utilisation du service public de l’assainissement, et ont par conséquent exclu sa compétence.
Pour le Conseil d’Etat, le délégataire de service public exploité au moyen d’un réseau public relevant du domaine public ne s’est pas nécessairement vu transférer la compétence pour autoriser l’occupation de ce réseau par les exploitants de réseaux ouverts au public si la convention ne le prévoit pas.
Autrement dit, par cette décision le Conseil d’Etat rappelle que la condition première pour le transfert de la compétence en matière de gestion du domaine soit acquise reste que le contrat de délégation le prévoit expressément.
A défaut, la compétence demeure à l’autorité concédante.
De ce point de vue, l’arrêt s’inscrit dans la lignée des jurisprudences précitées.
Si la position du Conseil d’Etat ne fait que préciser l’état du droit et que la position de la cour administrative d’appel de Versailles apparaissait surprenante compte tenu des termes dépourvus d’ambiguïté de l’avenant au contrat d’affermage, reconnaissons toutefois dans cette espèce, que les dispositions spécifiques du code des postes et télécommunication qui prévoyaient que l’autorisation « donne lieu à versement de redevances dues à l'autorité concessionnaire ou gestionnaire du domaine public concerné » pouvaient être source d’incertitude en tant qu’elles faisaient référence à l’autorité concessionnaire.
Néanmoins, en écartant ces dispositions, le Conseil d’Etat ne fait à notre sens qu’application du principe rappelé ci-dessus : à partir du moment où la convention de délégation ne prévoyait pas un transfert général de la compétence pour autoriser l’occupation du domaine public – et l’excluait même par l’avenant - le délégataire ne pouvait être qualifié d’autorité concessionnaire ou gestionnaire du domaine public concerné, au sens des dispositions du code des postes et télécommunications.
Pour l’anecdote d’ailleurs, dans une précédente affaire opposant les mêmes protagonistes, la Cour Administrative d’Appel de Versailles avait fait droit à une demande identique des requérants en se fondant à la fois sur les dispositions du code des postes et télécommunications précitées qui réservent au concessionnaire ou gestionnaire du service public concédé la perception des redevances en matière d’occupation du domaine public, et sur un article du traité de concession alors en vigueur qui prévoyait que le Département confiait au concessionnaire la gestion, en vue de leur exploitation, de tous les biens immobiliers nécessaires au fonctionnement dudit service ( soit une formulation très proche de l’avenant en cause dans la présente affaire). Pour la Cour, le Département lui avait « par voie de conséquence […] confié le soin de gérer et d’exploiter les galeries et les goulottes destinées à accueillir les réseaux câblés des différents opérateurs de télécommunications intéressés » (CAA Versailles, 4 juillet 2013, req. n° 11VE02670).
Cette décision (qui à notre connaissance n’avait pas fait l’objet d’un pourvoi) avait d’ailleurs été publiée dans le rapport du Conseil d’Etat de 2014 au titre des décisions relatives aux modalités d’occupation du domaine public (Rapport du Conseil d’Etat 2014, Analyse d’une sélection de décisions, d’arrêts et de jugements, p. 117) et demeure encore souvent citée en référence au côté des jurisprudences de principes rappelées ci-dessus sur les modalités d’autorisation de l’occupation du domaine public par le concessionnaire autorisé.
Cette jurisprudence est désormais sans doute remise en cause par le présent arrêt du Conseil d’Etat.
A notre sens, la portée de l’arrêt est donc double : il s’agit à la fois d’une confirmation du principe jurisprudentiel imposant que le contrat de délégation de service public stipule clairement l’habilitation donné au délégataire quant à la gestion du domaine public et ses limites, et d’une prise de position quant à l’application spécifique de ce principe en matière de réseaux de communications électroniques, ce qui est loin d’être accessoire, puisque c’est au premier chef dans ce type de situation d’utilisation « mixte » que la question du transfert de la compétence est susceptible en pratique de se poser ( les contrats de délégations de service public ayant en principe pris soin de régler la question de l’utilisation de leur domaine nécessaire aux besoins de l’exploitation du service concédé).
Les concédants et concessionnaires de service public devront donc attacher une attention particulière aux clauses relatives aux pouvoirs du concessionnaire en matière de gestion du domaine, en particulier pour les occupations qui ne sont pas nécessaires à l’exploitation du service concédé. Les contrats concernés sont nombreux et vont d’ailleurs au-delà des seuls réseaux publics, avec un risque sur la validité et l’exécution des conventions d’occupation conclues avec des tiers.
Cet article n'engage que ses auteurs.
Auteurs
Marie CHENEDE
Avocate
CORNET, VINCENT, SEGUREL RENNES
RENNES (35)
RAMAUT Pierre-Alexis
Avocat Associé
CORNET, VINCENT, SEGUREL RENNES
RENNES (35)
Historique
-
Covid-19 et directives anticipées : comment apprécier la volonté du patient dans un tel contexte de crise sanitaire ?
Publié le : 22/04/2020 22 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusL'article R. 4127-37-1 du code de la santé publique, dispose que : « I. Lo...
-
Accusation de harcèlement et diffamation : limites salutaires à l’autorisation de dénoncer ?
Publié le : 21/04/2020 21 avril avr. 04 2020Particuliers / Civil / Pénal / VictimesLa chambre criminelle de la Cour de cassation a rendu il y a peu (26 nov. 1...
-
Le juge du Palais-Royal recadre le juge des référés du tribunal administratif de la Guadeloupe
Publié le : 21/04/2020 21 avril avr. 04 2020Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeCoronavirusSaisi par l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), le juge d...
-
Quels aménagements en matière de congés payés et temps de repos du salarié avec le covid-19 ?
Publié le : 21/04/2020 21 avril avr. 04 2020Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Temps de travailCoronavirusAu regard de la crise sanitaire qui touche l’ensemble du territoire françai...
-
L'occupation domaniale : Les enseignements du conseil d'État
Publié le : 20/04/2020 20 avril avr. 04 2020Collectivités / Environnement / Principes générauxOn sait que les modalités essentielles de l'occupation du domaine public d'...
-
Quels sont les moyens d’action permettant la sauvegarde des Syndicats de copropriétaires et des propriétaires de locaux commerciaux et de locaux d’habitation dans le contexte de la crise sanitaire COVID-19 ?
Publié le : 20/04/2020 20 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusA titre liminaire, la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020, qui est d’applicatio...
-
Violences conjugales : Qu’est-ce que c’est ? Quel cycle ? Quel impact ? Quelles sanctions ?
Publié le : 19/04/2020 19 avril avr. 04 2020Particuliers / Civil / Pénal / VictimesLa crise sanitaire liée au coronavirus et la mise en place d’un confinement...
-
Le tourisme à la croisée des chemins
Publié le : 17/04/2020 17 avril avr. 04 2020Collectivités / Environnement / EnvironnementParmi les rares compétences partagées par toutes les collectivités f...
-
Covid-19 : quid des délais de recours contentieux en urbanisme ?
Publié le : 17/04/2020 17 avril avr. 04 2020Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeCoronavirusPropos introductifs : Les questions qui se posent concernent tant le déclenc...
-
Covid-19 : fermeture et perte d'exploitation des commerçants et restaurateurs, quelle indemnisation par les assureurs ?
Publié le : 17/04/2020 17 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusDe nombreux commerçants, restaurateurs, cafetiers se trouvent dans une situ...
-
Covid-19 : sur quels sujets a été sollicité le Conseil d'Etat depuis le début de la crise sanitaire ?
Publié le : 16/04/2020 16 avril avr. 04 2020Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeCoronavirusEn ces temps de crise, le juge administratif ne chôme pas. C’est le signe,...
-
Covid-19 et procédures d’indemnisation amiables des victimes d’accidents médicaux : quelles mesures sont prises pour gérer les retards dans les traitements liés à la crise sanitaire ?
Publié le : 16/04/2020 16 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Préjudice corporelCoronavirusLes Commissions de Conciliation et d’Indemnisation des accidents médicaux,...
-
Covid-19 : Comment organiser la gouvernance des communes et des établissements publics de coopération intercommunale ?
Publié le : 16/04/2020 16 avril avr. 04 2020Collectivités / Environnement / Principes générauxCoronavirusCompte-tenu des circonstances actuelles liées à l’état d’urgence sanitaire,...
-
Covid-19 : quels impacts sur les baux d'habitation ?
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusCompte tenu de l’épidémie actuelle liée au virus du Covid-19, et en applicati...
-
Covid-19 et évaluation des risques : quelles sont les obligations de l'employeur ? L'exemple avec la condamnation d'Amazon
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéCoronavirusL'ordonnance du tribunal judiciaire de Nanterre a l'encontre de la société...
-
Covid-19 : quelles mesures pour la reprise des chantiers ? Une circulaire ambigüe…
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Collectivités / Marchés publics / ExécutionCoronavirusSignée de pas moins de 5 ministres ou secrétaires d’Etat, une circulaire re...
-
Confinement : la procédure participative et la médiation, c’est maintenant !
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileCoronavirusPassées la sidération et la mise en place des moyens susceptibles de permet...
-
Covid-19 : comment organiser un conseil municipal à la demande du cinquième de ses membres ?
Publié le : 15/04/2020 15 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicCoronavirusLes conseillers municipaux et communautaires élus dès le premier tour organ...
-
Covid-19 : quelles conséquences sur la prévention des entreprises en difficultés ? Procédures de conciliation et de sauvegarde
Publié le : 14/04/2020 14 avril avr. 04 2020Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesCoronavirusL’ordonnance n° 2020-341 du 27 mars 2020 portant adaptation des règles rela...
-
Crise sanitaire : quid de la poursuite de l'activité notariale ?
Publié le : 10/04/2020 10 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusLes études de Notaire, comme beaucoup d’autres secteurs d’activités, ont dû...
-
Un médecin peut-il être responsable pour l’implantation d’une prothèse défectueuse ?
Publié le : 10/04/2020 10 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleUn homme se fait poser en 2005 une prothèse de hanche. Deux ans après l’opé...
-
Congé pour vendre : gare au respect du formalisme !
Publié le : 09/04/2020 09 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLa Cour de Cassation, dans son arrêt du 12 mars 2020 (Cass. 3ème civ, 12.03...
-
Covid-19 : Comment assurer la continuité des soins pendant la fermeture du cabinet médical ?
Publié le : 08/04/2020 08 avril avr. 04 2020Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleCoronavirusCompte tenu des circonstances actuelles, des cabinets médicaux ont organisé...
-
COVID-19 : est-il possible de procéder à un contrôle technique durant la période de confinement ? Y a-t-il des aménagements ?
Publié le : 07/04/2020 07 avril avr. 04 2020Particuliers / Civil / Pénal / Permis de conduireCoronavirusAu regard de la crise sanitaire qui touche l’ensemble du territoire, le gouve...
-
Covid-19 : comment mettre en place un prêt de main d'oeuvre ?
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailCoronavirusAlors que de nombreuses entreprises connaissent une baisse d'activité en ce...
-
Covid-19 : comment cela se passe pour l'interruption des chantiers du fait du risque épidémique ?
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusAlors que le gouvernement et les professionnels du bâtiment et travaux publ...
-
L'appréciation par le juge judiciaire de la capacité financière des collectivités locales dans le cadre d'une demande de suspension de l'exécution provisoire d'une décision, en application de l'article L 524 du code civil
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifSelon l’appréciation du juge civil, un établissement public se trouve toujo...
-
Le locataire d'un bail commercial a-t-il le droit de ne plus payer ses loyers du fait de la crise sanitaire liée au covid-19 ?
Publié le : 06/04/2020 06 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusCe n’est pas ce que prévoient l’ordonnance n° 2020-316 du 25 mars 2020 rela...
-
Divorce : dans quelles conditions peut-on revaloriser une pension alimentaire ?
Publié le : 05/04/2020 05 avril avr. 04 2020Particuliers / Famille / DivorcesL'obligation alimentaire liée au mariage est définit par les articles 203 e...
-
Covid-19 et état de cessation des paiements : quelles mesures pour les entreprises en difficulté ?
Publié le : 05/04/2020 05 avril avr. 04 2020Entreprises / Contentieux / Voies d'exécutionCoronavirusAfin de répondre aux inquiétudes des sociétés et entreprises face à l’épidé...
-
Coronavirus : le juge guadeloupéen réclame des tests et de la chloroquine pour la population
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeCoronavirusLe juge des référés du tribunal administratif de l’archipel guadeloupéen a...
-
Covid-19 : quelles stratégies de résilience pour les entreprises en difficulté ?
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesCoronavirusL’état d’urgence sanitaire suscité par la survenance du COVID-19 provoque l...
-
Covid 19 : la suspension des redevances d'occupation domaniale, une aide possible ?
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesCoronavirusLe maire de la commune de LORGUES, dans le VAR, a pris la décision de dispe...
-
Covid-19 et loyers commerciaux : quelles mesures en faveur des entreprises ?
Publié le : 02/04/2020 02 avril avr. 04 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierCoronavirusDans son allocution du 16 mars 2020, le Président de la République déclarai...
-
La gestion du domaine public supporte-t-elle les servitudes conventionnelles de droit privé ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Urbanisme / Ouvrages et travaux publics/ConstructionIl est intéressant de regarder les jurisprudences parfois plus anciennes qu...
-
Quels sont les impacts du coronavirus sur le marché immobilier ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusDans ce contexte de crise sanitaire sans précédent, le secteur de l’immobil...
-
Covid-19 : que contient le décret du 30 mars 2020 relatif au fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Entreprises / Finances / Banque et financeCoronavirusL’État, les Régions et les collectivités territoriales ont mis en place un...
-
L’organisation du vote des comptes administratifs des syndicats intercommunaux, pour assurer le respect du délai du 31 juillet 2020
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesCoronavirusL'article L. 1612-20 du code général des collectivités territoriales, dispo...
-
Covid-19 : quelles sont les conditions d'exercice du droit de retrait dans la fonction publique territoriale ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifCoronavirusL'article 5-1 du décret n° 85-603 du 10 juin 1985, relatif à l'hygiène et à l...
-
Covid-19 : quels impacts sur les contrats commerciaux ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionCoronavirusLa propagation du coronavirus « covid-19 » est à l’origine d’une crise sani...
-
Délégation de service public exploitée au moyen d’un réseau public relevant du domaine public : qui est compétent pour autoriser l’occupation de ce réseau ?
Publié le : 01/04/2020 01 avril avr. 04 2020Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicPar un arrêt en date du 24 février 2020 ( CE, 24 févr. 2020, n° 427280, men...
-
Algorithme et préjudice corporel : publication du décret DATAJUST du 27 mars 2020
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Particuliers / Civil / Pénal / VictimesPassé totalement inaperçu en raison de la crise sanitaire liée au COVID 19,...
-
La décision de refus de titularisation d’un agent stagiaire, fondée en tout ou partie sur des fautes disciplinaires, est-elle légale ?
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLe Conseil d’État précise dans quelles conditions des éléments pouvant cara...
-
Covid-19 et référé-liberté : le droit au respect de la vie confronté à la carence du Gouvernement
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeCoronavirusDans le cadre de la pandémie de Covid-19, le Conseil d’Etat a été s...
-
Covid 19 et mesures gouvernementales intéressant le secteur de l’immobilier
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCoronavirusFace à la crise sanitaire que nous traversons, le Gouvernement a rapidement...
-
Crise sanitaire : la modification des délais d’instruction des autorisations d’urbanisme et des délais de recours
Publié le : 31/03/2020 31 mars mars 03 2020Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeCoronavirusLa loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie d...
-
Pas de retrait d'une décision créatrice de droits entachée d'un vice « danthonysable »
Publié le : 30/03/2020 30 mars mars 03 2020Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifDans sa décision du 7 février 2020, le Conseil d’État se prononce sur la co...
-
Employeur : quelle conduite tenir en cas d’information d’un éventuel harcèlement ?
Publié le : 30/03/2020 30 mars mars 03 2020Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéAux termes d’un arrêt rendu le 27 novembre 2019 (n°18-10.551), la Chambre s...