Un quart des hôteliers-restaurateurs fraude l'Urssaf

Publié le : 13/08/2007 13 août août 08 2007

Le président du Synhorcat, deuxième organisation patronale de l'hôtellerie-restauration, s'est déclaré, lundi, « choqué » par l'interprétation qui a été faite d'une enquête révélant que plus d'un quart des hôtels, cafés ou restaurants fraudaient l'Urssaf.

Un préjudice énorme pour la sécurité socialeLe Bilan 2006 de la lutte contre le travail illégal, réalisé par l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), qui fédère les Urssaf, indique que, sur près de 2.400 établissements contrôlés, 26,5% étaient en infraction, un chiffre qui monte même à 61 % en Ile-de-France. Un préjudice énorme pour la sécurité sociale, et pour les salariés eux-mêmes, qui sont pénalisés. Selon cette même étude, près d'un salarié sur dix serait employé au noir.

Une étude critiquéeDidier Chenet, président du Synhorcat, a critiqué le fait que cette étude « porte sur 2.400 établissements et 7.000 salariés. Or, notre profession compte plus de 200.000 établissements et 800.0000 salariés. On extrapole à partir d'un panel de 1% de la population, tout en citant des chiffres extravagants de 26,5% de la profession » qui frauderaient. Il a ajouté : « Je ne peux pas accepter que l'on traîne une profession dans l'opprobre avec simplement 1% du panel ».

Assainir la situationIl a également rappelé que la profession avait signé récemment une charte pour lutter contre le travail illégal avec les organisations gouvernementales, tout en mettant en place le permis d'exploitation. Ce permis impose que toute personne qui exploite doit avoir suivi une formation de trois jours portant sur l'hygiène, la sécurité et notamment le travail. « Je pense que cela va très sérieusement assainir la situation », a assuré le président du Synhorcat.





Cet article n'engage que son auteur.

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