La loi sur les violences sexistes et sexuelles : quelles nouveautés ?
Publié le :
14/11/2018
14
novembre
nov.
11
2018
Le 21 septembre 2018, l’infraction « d’outrage sexiste » codifiée par l’article 15 de la loi n°2018-703 du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – ajoutant au Code pénal un nouvel un article 621-1 – faisait l’objet de sa toute première application par le Tribunal correctionnel d’EVRY.
Présentée comme une loi visant à assurer l’amélioration de la prévention des violences sexuelles et sexistes mais également l’accompagnement des victimes – outre le renforcement des sanctions pour les agresseurs – ce texte novateur du point de vue de l’interdit pénal (A) ainsi qu’en terme de répression de cet interdit (B), aura fait l’objet de vifs débats en ce qui concerne, notamment, le crime de viol sur mineur par un majeur ; avec la problématique sous-jacente de la présomption de non consentement.
A. Les nouveaux contours de l’interdit pénal en matière de violences sexistes et sexuelles
La loi du 3 août 2018, dite loi SCHIAPPA, a vocation à sanctionner des comportements précis mais prend également le chemin de la prévention en insérant des dispositions novatrices pour sensibiliser les majeurs en devenir à travers le Code de l’éducation (cf article L121-1 dudit code ou encore l’article 10 du texte législatif commenté) mais également les personnes en situation de handicap, les professionnels intervenant auprès de ces derniers et leurs aidant (cf article L114-3 du Code de l’action sociale et des familles).Ces textes portés par une philosophie préventive ont une vocation pédagogique évidente et sont indéniablement nécessaires pour permettre l’évolution des mentalités, des mœurs, voire tout simplement permettre une meilleure diffusion de l’information en ce qui concerne les interdits pénaux en matière sexuelle.
Au-delà, la loi SCHIAPPA a permis l’évolution de la définition du viol en modifiant l’article 222-23 du Code pénal.
En effet désormais aucun doute ne demeure sur l’application de la qualification de viol à un acte de pénétration imposé à une victime sur la personne de l’auteur (voir en sens contraire Crim. 16 décembre 1997, n°97-85455, Bull. crim.n°429, D. 1998. 212). La notion d’inceste a encore été élargie puisqu’elle ne sera plus limitée aux seuls mineurs victimes. La notion de mineur est ainsi désormais exclue de l’article 222-31-1 du Code pénal.
Une attention toute particulière a été portée à l’acte de harcèlement – sexuel et/ou moral – mené sur les réseaux sociaux de sorte que les plus jeunes sont désormais visés par les articles 222-33 et 222-33-2-2 du Code pénal qui disposent, pour la matérialité des faits, que la qualification de harcèlement s’applique :
« 1° Lorsque [les] propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l'instigation de l'une d'elles, alors même que chacune de ces personnes n'a pas agi de façon répétée ;
2° Lorsque [les] propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l'absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition ».
Le Code pénal réprime encore le fait d’user de tout moyen dans le but d’apercevoir les parties intimes d’une personne en profitant de son habillement ou du lieu clos dans lequel celle-ci peut se trouver (nouvel article 226-3-1 du Code pénal). On pense alors à ceux ou celles qui auraient l’idée de filmer « par-dessous » les vêtements d’autrui voire de « piéger » une cabine d’essayage par exemple.
La loi du 3 août 2018 a également créé un nouveau délit « d’administration de substance » ayant pour objet non de tuer, ni même seulement de nuire, mais de favoriser la commission d’une agression sexuelle (article 222-30-1 du Code pénal). Sachant que fort logiquement une telle administration de substance est parallèlement devenue une circonstance aggravante lorsque l’agression sexuelle est effectivement commise. On pourra s’interroger sur l’opportunité de cette qualification qui semble n’être qu’une application particulière – et donc inutile – de l’infraction d’administration de substance nuisible (article 222-15 du Code pénal) et qui correctionnalise une tentative de viol commise à l’aide d’une drogue…
Enfin la loi étudiée crée une nouvelle contravention qualifiée d’outrage sexiste et codifiée à l’article 621-1 du Code pénal qui dispose :
« Constitue un outrage sexiste le fait, hors les cas prévus aux articles 222-13,222-32,222-33 et 222-33-2-2, d'imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ».
Si la portée pédagogique et préventive de ce texte sont à saluer, il n’en demeure pas moins que sa mise en œuvre risque d’être limitée sur le long terme. La décision du Tribunal correctionnel d’EVRY obligeant sur ce point à un certain optimisme malgré tout même si elle aura été permise grâce à un sursaut citoyen ; l’agresseur ayant été arrêté par un chauffeur de bus témoin de la scène.
Il est patent que ces nouvelles infractions sont autant de nouveautés susceptibles de permettre un changement des mentalités pour, peut-être, permettre un rapport plus mature à la sexualité dans notre société.
Cette loi par contre n’a pas instauré de présomption de non consentement d’un mineur en cas de rapport sexuel avec un majeur contrairement à l’appel de nombreuses voix en ce sens. En lieu et place la loi ajoute deux alinéas à l’article 222-22-1 du Code pénal qui précise désormais que le crime de viol commis sur la personne d’un mineur est caractérisé en cas de contrainte et/ou surprise selon les distinctions suivantes :
« Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur, la contrainte morale mentionnée au premier alinéa du présent article ou la surprise mentionnée au premier alinéa de l'article 222-22 peuvent résulter de la différence d'âge existant entre la victime et l'auteur des faits et de l'autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur la victime, cette autorité de fait pouvant être caractérisée par une différence d'âge significative entre la victime mineure et l'auteur majeur.
Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur de quinze ans, la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l'abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes ».
Ces dispositions peuvent être saluées pour leur dimension pédagogique mais force est de constater qu’elles ne font que codifier un raisonnement que l’autorité judiciaire a bien évidemment toujours appliqué tant cela relève du bon sens.
Concernant le débat sur la présomption de non consentement l’auteur de ces lignes se limitera à faire part de son attachement à la seule et unique présomption qui vaille en matière pénale, à savoir la présomption d’innocence que l’autorité de poursuite a la charge de renverser pendant l’audience.
B. L’aggravation de la répression en matière de violences sexistes et sexuelles
Pour rappel l’article 6 du Code de procédure pénale dispose que :« L'action publique pour l'application de la peine s'éteint par la mort du prévenu, la prescription, l'amnistie, l'abrogation de la loi pénale et la chose jugée ».
Or la question de la prescription de l’action publique en tant qu’obstacle potentiel aux poursuites pénales est également abordée par la loi du 3 août 2018 dans le prolongement de la loi du 27 février 2017 qui a porté à 20 ans la prescription de l’action publique en matière de crime.
Désormais les crimes mentionnés à l’article 706-47 du Code de procédure pénale se prescrivent par trente années dès lors qu’ils sont commis sur des mineurs. Précision faite que cette prescription ne court qu’à compter de la majorité des victimes.
Dans ces conditions une victime de viol pourra voir le crime subi être poursuivi, et donc potentiellement réprimé, jusqu’à l’âge de 48 ans voire plus tard dès lors qu’un acte interruptif et/ou suspensif de prescription sera intervenu en application des dispositions des articles 9-2 et suivants du Code de procédure pénale tel que résultant de la loi susmentionnée du 27 février 2017.
Ainsi, et notamment, est interruptif de prescription « […] Tout acte d'enquête émanant du ministère public, tout procès-verbal dressé par un officier de police judiciaire ou un agent habilité exerçant des pouvoirs de police judiciaire tendant effectivement à la recherche et à la poursuite des auteurs d'une infraction ».
Sachant que pour rappel une simple plainte n’est en principe pas interruptive de prescription lorsque l’article 9-3 du Code de procédure pénale qui consacre la jurisprudence de la Haute Cour dispose que « Tout obstacle de droit, prévu par la loi, ou tout obstacle de fait insurmontable et assimilable à la force majeure, qui rend impossible la mise en mouvement ou l'exercice de l'action publique, suspend la prescription » - ce qui pourrait relever de l’hypothèse, loin d’être un seul cas d’école, d’un viol commis sur une victime à un âge où sa mémoire est en pleine construction et dont la connaissance interviendrait grâce à l’intervention de tiers.
De sorte qu’en pratique le crime de viol commis sur mineur devient quasi-imprescriptible et offre aux victimes la possibilité de dénoncer les faits subis même très tardivement.
S’il faut saluer cette avancée sur le principe, on peut craindre qu’en pratique cela ne soit l’occasion de nourrir des espoirs vains pour certaines victimes puisqu’en pareille hypothèse la reine des preuves reste évidemment l’aveu. Un auteur pourra donc profiter du temps écoulé pour nier les faits sans qu’aucun élément matériel ne soit susceptible de battre en brèche sa position. Et la victime de voir s’effondrer ses espoirs face à l’impuissance de l’autorité de poursuite malgré l’allongement du délai de prescription applicable.
Une appréhension « optimiste » de la loi, si l’on se place du côté de la victime, pourrait tempérer ce constat puisque l’allongement de la prescription permet justement aux enquêteurs d’envisager des mesures coercitives telles que la garde à vue ; mesure coercitive par excellence qui permet parfois « d’obtenir » les aveux souhaités.
On rappellera à ce propos l’importance de l’intervention de l’avocat dès le début de la garde à vue au bénéfice d’un mis en cause en application de l’article 63-1 du Code de procédure pénale tel que réformé par la loi du 14 avril 2011 tout en soulignant que ce dernier n’a toujours pas d’accès au dossier à ce stade de l’enquête...
La loi du 3 août 2018 a donc indéniablement renforcé la répression des viols commis sur les mineurs puisque le temps n’est presque plus un obstacle aux poursuites.
Enfin cette loi a encore été l’occasion de renforcer la sanction encourue par un majeur ayant une relation sexuelle consentie avec un mineur de quinze ans. C’est l’hypothèse de l’atteinte sexuelle réprimée par l’article 227-25 du Code pénal. Ce dernier disposant désormais :
« Hors le cas de viol ou de toute autre agression sexuelle, le fait, par un majeur, d'exercer une atteinte sexuelle sur un mineur de quinze ans est puni de sept ans [et non plus cinq ans] d'emprisonnement et de 100 000 € d'amende ».
En conclusion, la loi SCHIAPPA renforce la protection des mineurs face aux pulsions sexuelles de majeurs. Son application va poser des difficultés certaines d’un point de vue pratique – et l’on pense ici au délit d’outrage sexiste notamment – mais également juridique – des QPC sont en effet à prévoir pour confronter ces nouveaux textes aux principes cardinaux du droit pénal – mais son adoption est un message lourd de symbole dans une société où la sexualité reste une question d’intérêt général difficile à appréhender.
Cet article n'engage que son auteur.
Crédit photo : © PiX'art photographie - Fotolia.com
Auteur
Alexandre FARELLY
Avocat Collaborateur
CDMF avocats
GRENOBLE (38)
Historique
-
Retours sur la journée Transformation numérique, révolution juridique du 23/11/2018 à STATION F
Publié le : 05/12/2018 05 décembre déc. 12 2018Actualités EUROJURISLe droit est un outil de la transformation numérique des entreprises. En ef...
-
Etablissements publics de coopération intercommunale et communes: plus que 2 ans pour profiter du décret 2014–768 et des aides majorées pour l'investissement des PME dans les territoires
Publié le : 05/12/2018 05 décembre déc. 12 2018Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesLe décret numéro 2014–758 pris le 2 juillet 2014 est relatif aux zones d'aide...
-
La clause de réserve de propriété dans la vente d'immeubles : condition ou sûreté ?
Publié le : 04/12/2018 04 décembre déc. 12 2018Particuliers / Patrimoine / GestionLorsque le paiement de l’achat d’un immeuble n’est pas effectué comptant so...
-
Un rapport d'expertise déposé à l'issue d'une expertise à laquelle la partie n'a pas participé lui est-il opposable ?
Publié le : 04/12/2018 04 décembre déc. 12 2018Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa question récurrente de l’opposabilité à une partie d’un rapport d’expert...
-
Collectivités territoriales et vidéosurveillance sur la voie publique
Publié le : 03/12/2018 03 décembre déc. 12 2018Collectivités / Environnement / Principes générauxUn nombre sans cesse croissant de collectivités s’équipe de systèmes de vid...
-
Prélèvement à la source : les mesures que doit mettre en place mon entreprise avant le 1er janvier 2019
Publié le : 03/12/2018 03 décembre déc. 12 2018Entreprises / Finances / FiscalitéPlus que quelques semaines avant l’entrée en vigueur du prélèvement à la so...
-
Préjudice lié à une erreur médicale : quelle est la marche à suivre ?
Publié le : 03/12/2018 03 décembre déc. 12 2018Particuliers / Santé / Préjudice corporelLorsque le dommage survient, l’urgence n’est pas psychologiquement à la reche...
-
Les principes d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité des biens du domaine public sont -ils conformes à la constitution ?
Publié le : 03/12/2018 03 décembre déc. 12 2018Collectivités / Environnement / Principes générauxPar une décision rendue le 27 octobre 2018, le Conseil constitutionnel a...
-
Plus-values immobilières : les matériaux acquis par le cédant peuvent-ils être pris en compte ?
Publié le : 29/11/2018 29 novembre nov. 11 2018Particuliers / Patrimoine / FiscalitéCollectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesLe Conseil d’Etat, dans un arrêt du 18 octobre 2018, vient de mettre fin à...
-
Entrée en vigueur des dispositions de la LOI ELAN impactant la rédaction des commandements de payer les loyers en matière de baux d’habitation
Publié le : 29/11/2018 29 novembre nov. 11 2018Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLa loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l...
-
Acquisition du caractère distinctif par l’usage des marques de l’Union Européenne
Publié le : 28/11/2018 28 novembre nov. 11 2018Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsPour prouver l’acquisition du caractère distinctif par l’usage d’une marque...
-
La jurisprudence Czabaj s’étend aux recours contre les autorisations d’urbanisme
Publié le : 21/11/2018 21 novembre nov. 11 2018Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeUn permis de construire dont l’affichage est incomplet ne saurait être cont...
-
En cas de liquidation amiable d’une société, le remboursement du capital social échappe-t- il au droit de partage ?
Publié le : 20/11/2018 20 novembre nov. 11 2018Entreprises / Contentieux / Entreprises en difficultés / procédures collectivesLa Cour de cassation dans un arrêt du 26/09/2018, vient de répondre à cette...
-
Fonction publique et don de congé à un collègue aidant un proche handicapé ou dépendant
Publié le : 20/11/2018 20 novembre nov. 11 2018Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLe dispositif permettant aux agents des trois fonctions publiques de faire...
-
Appropriation par la commune de terrains délaissés
Publié le : 19/11/2018 19 novembre nov. 11 2018Particuliers / Famille / SuccessionsCollectivités / Urbanisme / ExpropriationSept ans après le décès de leur propriétaire, des parcelles sont déclarées va...
-
Félicitations à Ajer DAHMANI qui remporte le prix du public au concours du CNB Projets Innovants
Publié le : 19/11/2018 19 novembre nov. 11 2018Actualités EUROJURISAjer DAHMANI, avocate au Cabinet Bosqué & Associés, a remporté le 15 novemb...
-
Artisans : cédez ou reprenez une entreprise facilement, grâce à la Bourse nationale pour Entreprendre dans l’artisanat
Publié le : 19/11/2018 19 novembre nov. 11 2018Entreprises / Vie de l'entreprise / Cession d'entrepriseLes chambres de métiers et de l'artisanat proposent la Bourse nationale pou...
-
Le programme action cœur de ville entre en phase opérationnelle
Publié le : 19/11/2018 19 novembre nov. 11 2018Collectivités / Finances locales / Droit public économiqueOn se souvient de la présentation du programme action cœur de ville, destin...
-
La loi sur les violences sexistes et sexuelles : quelles nouveautés ?
Publié le : 14/11/2018 14 novembre nov. 11 2018Particuliers / Civil / Pénal / VictimesLe 21 septembre 2018, l’infraction « d’outrage sexiste » codifiée par l’artic...
-
Dissimulation d’un cumul d’emplois par le salarié : quelle sanction ?
Publié le : 13/11/2018 13 novembre nov. 11 2018Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionEntreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementUn salarié peut être titulaire de plusieurs contrats de travail et travailler...
-
Facebook et la liberté d’expression des salariés
Publié le : 09/11/2018 09 novembre nov. 11 2018Particuliers / Emploi / Licenciements / DémissionEntreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementLorsque les propos sont diffusés sur un espace privé, ils ne peuvent pas êt...
-
Sécheresse et responsabilité décennale : l'analyse de la Cour de cassation
Publié le : 09/11/2018 09 novembre nov. 11 2018Particuliers / Patrimoine / ConstructionDans une décision du 18 octobre 2018 sous le numéro 17-25814, non publiée a...
-
Pour transiger, il faut notifier le licenciement en LR+AR
Publié le : 08/11/2018 08 novembre nov. 11 2018Entreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementLa cour de la cassation a confirmé, dans une affaire en date du 10 octobre...
-
Assurances et déclaration des activités garanties: vigilance dans la rédaction et la lecture du contrat !
Publié le : 08/11/2018 08 novembre nov. 11 2018Particuliers / Patrimoine / AssurancesEntreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéDans une décision du 18 octobre 2018 sous le numéro 17–23741, destinée à être...
-
Un échange de mails peut avoir la même valeur qu’un contrat écrit
Publié le : 06/11/2018 06 novembre nov. 11 2018Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionLorsqu'un écrit est exigé pour la validité d'un contrat, il peut être établ...
-
Entrée en vigueur du permis de faire
Publié le : 05/11/2018 05 novembre nov. 11 2018Particuliers / Patrimoine / ConstructionCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeDans une ordonnance numéro 2018-937 du 30 octobre 2018, le président de la ré...
-
EUROJURIS au Grenelle du Droit
Publié le : 05/11/2018 05 novembre nov. 11 2018Actualités EUROJURISVendredi 16 novembre 2018 - Palais Brongniart à PARIS L’AFJE et le Cercle...
-
Incendie propagé à un local commercial et garantie de l'assureur du bailleur
Publié le : 05/11/2018 05 novembre nov. 11 2018Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierUn incendie s’est déclaré dans une salle de spectacle et s’est propagé aux lo...
-
Validité de l'arrêt de la prise en charge des mensualités de prêts lorsque l’assuré est admis à la retraite ?
Publié le : 05/11/2018 05 novembre nov. 11 2018Particuliers / Patrimoine / AssurancesAttention à l’interprétation des clauses des contrats d’assurance ! Un parti...
-
Concurrence déloyale et tierce complicité
Publié le : 30/10/2018 30 octobre oct. 10 2018Entreprises / Marketing et ventes / ConcurrenceLa chambre commerciale de la Cour d’Appel de Caen, par un arrêt du 18 octob...
-
Contrats internationaux : de la nécessité de prendre en compte un contexte évolutif
Publié le : 25/10/2018 25 octobre oct. 10 2018Entreprises / Marketing et ventes / Contrats commerciaux/ distributionEn raison de l’internationalisation de la vie des affaires, les développement...
-
La notion d'ensemble immobilier unique
Publié le : 23/10/2018 23 octobre oct. 10 2018Particuliers / Patrimoine / AssurancesCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeDans un arrêt rendu le 27 juin 2018 non publié, le conseil d'État sous le n...
-
Coiffeurs, garagistes, carrossiers : des aides financières pour améliorer vos conditions de travail
Publié le : 22/10/2018 22 octobre oct. 10 2018Entreprises / Finances / Banque et financeCoiffeurs, garagistes et carrossiers indépendants peuvent bénéficier d'aides...
-
Fin des cotisations chômage au 1er octobre
Publié le : 11/10/2018 11 octobre oct. 10 2018Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesAu 1er octobre, les cotisations chômage des salariés du privé disparaissent...
-
Dématérialisation des demandes de permis de conduire : nombreuses difficultés rencontrées par les usagers
Publié le : 10/10/2018 10 octobre oct. 10 2018Collectivités / Services publics / UsagersDématérialisation des demandes de permis de conduire et de certificat d'imm...
-
Création du Cabinet d'avocats DESARNAUTS ET ASSOCIES à Toulouse
Publié le : 09/10/2018 09 octobre oct. 10 2018Actualités EUROJURISMaîtres Virginie DESPIERRES, Caroline HORNY, et Vincent ROBERT, avec l’acco...
-
Les conditions d'occupation du domaine public : la question de la durée
Publié le : 09/10/2018 09 octobre oct. 10 2018Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicL'occupation domaniale est, on le sait, parfaitement autorisée à des fins d'e...
-
Votre maison a été détruite par un incendie : l’intervention de votre assureur et l’indemnisation de votre sinistre
Publié le : 08/10/2018 08 octobre oct. 10 2018Particuliers / Patrimoine / AssurancesNous avons tous dans notre entourage ou nos connaissances une personne dont...
-
L’acquéreur d’un site pollué, nouveau responsable de l’obligation de remise en état ?
Publié le : 08/10/2018 08 octobre oct. 10 2018Collectivités / Environnement / EnvironnementDans un contexte de réhabilitation de friches industrielles et d’aménagemen...
-
Quelle indemnisation pour une victime cumulant la qualité de victime et d'auteur de l'infraction ?
Publié le : 05/10/2018 05 octobre oct. 10 2018Particuliers / Civil / Pénal / VictimesDans un arrêt du 5 juillet 2018, la Cour de cassation vient de rappeler que...
-
Bail commercial : valeur locative et clause d'indexation
Publié le : 05/10/2018 05 octobre oct. 10 2018Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierLa Cour de cassation a eu à se prononcer sur un problème souvent complexe à t...
-
Loi ELAN : feu vert de l'Assemblée Nationale
Publié le : 05/10/2018 05 octobre oct. 10 2018Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementCollectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeLa loi Elan (Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique) vient...
-
Employeur et salarié face à la modification du contrat de travail
Publié le : 04/10/2018 04 octobre oct. 10 2018Particuliers / Emploi / Contrat de travailEntreprises / Ressources humaines / Contrat de travailModifications du contrat de travail : lesquelles sont autorisées sans l'acc...
-
Le membre d’une famille ayant cédé tous ses droits sur une marque célèbre de champagne peut-il continuer à faire usage de son nom patronymique pour vendre un autre champagne?
Publié le : 04/10/2018 04 octobre oct. 10 2018Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsLe profit indûment tiré de la renommée de la marque doit être apprécié glob...
-
Quelles sont les conséquences de l’annulation du retrait d’un acte créateur de droits ?
Publié le : 03/10/2018 03 octobre oct. 10 2018Collectivités / Services publics / UsagersPossibilités de contester la décision rétablie par l'annulation contentieus...
-
Comment qualifier le harcèlement moral au travail ?
Publié le : 03/10/2018 03 octobre oct. 10 2018Particuliers / Emploi / Contrat de travailLe harcèlement moral au travail est réprimé, à ce jour, et depuis la loi du 4...
-
Quel est le régime de responsabilité de l'Etat à l'égard des victimes d'actes de terrorisme à raison des carences des services de renseignement ?
Publié le : 02/10/2018 02 octobre oct. 10 2018Particuliers / Civil / Pénal / VictimesCollectivités / Contentieux / Responsabilité administrativeSeule une faute lourde est de nature à engager la responsabilité de l'Etat...