Démission du Maire et acceptation par le Préfet
Publié le :
07/01/2011
07
janvier
janv.
01
2011
Le Conseil d’Etat retient que « la démission du maire devient définitive dès que l’acceptation du préfet lui est notifiée, sans que cette notification coïncide nécessairement avec le moment où il en prend connaissance ».
Election et démission du maire
CE 17 novembre 2010, Ministre de l’Intérieur, de l’outre mer et des collectivités territoriales, c/M. HUGON et autres, req. N°334489.
La décision commentée constitue un exemple des questions juridiques pouvant surgir au détour de tensions politiques locales.
Sur les faits - que d’aucun ont pu considérer comme une « rocambolesque affaire » (Emmanuel Roux, dans son commentaire sur ce même arrêt, AJDA 6 décembre 2010, p.2319 et suivantes)- ayant donné lieu à cette décision, on ne peut faire mieux que de citer le Conseil d’Etat qui rappelle que,
« Le 28 septembre 2009 à 8h30, ont été reçues en mairie de Pont-Saint-Esprit la démission de Mme R., conseillère municipal élue sur la liste « oxygène », ainsi que des courrier par lesquels les vingt-quatre personnes inscrites sur la même liste qu’elle et suivant le dernier élu affirmaient renoncer à occuper le siège devenu vacant ; que le même jour à 11h20, un courrier par lequel le préfet du département du Gard acceptait la démission que le Maire de la Commune de Pont-Saint-Esprit , M.B., lui avait adressée le 4 septembre 2009, était, en l’absence du maire tant de son domicile personnel que de la mairie, remis par un officier de police judiciaire contre récépissé au premier adjoint de la commune ; qu’à 12h36, le préfet recevait une télécopie par laquelle M.B. entendait retirer sa démission ».
C’est dans ces conditions que les électeurs ont été convoqués afin de renouveler le conseil municipal avant que soit élu un nouveau maire.
C’est à l’occasion du recours formé contre cette décision que le juge administratif était saisi de la question relative à la possibilité pour le maire de retirer sa démission dans le contexte appelé plus haut.
Dans un premier temps, le tribunal administratif de Nîmes dans un jugement en date du 11 avril 2010 a considéré que dès lors que le maire n’avait pas été personnellement touché par la notification de l’acceptation de sa démission au moment de sa rétractation, il devait être regardé comme étant valablement revenue sur cette démission.
Une telle solution, eu égard aux zones d’incertitude qu’elle créait, n’était guère satisfaisante.
Elle est donc censurée par le Conseil d’Etat qui retient pour sa part que,
« la démission du maire devient définitive dès que l’acceptation du préfet lui est notifiée, sans que cette notification coïncide nécessairement avec le moment où il en prend connaissance ».
Il a été jugé que, la démission du maire était définitive dès lors que son acceptation par le préfet était portée à sa connaissance (CE 25 juillet 1986, Election du Maire de Clichy-la-Garenne, n°67767, publié au Recueil).
De même il a encore été jugé que, la démission d’un maire devient définitive à compter de la date à laquelle est portée à sa connaissance son acceptation par le préfet (CE 26 mai 1995, n°167914, 168932, publié au Recueil).
La décision qui nous intéresse apporte une précision en retenant que la circonstance que l’intéressé ne prenne effectivement connaissance qu’ultérieurement de l’acceptation de sa démission est sans incidence sur le caractère définitif de celle-ci, et l’impossibilité qui en résulte de procéder utilement à son retrait.
Ainsi, l’arrêt, dans le but louable d’éviter des débats, en pratique difficiles à trancher, sur la question de savoir quant le maire a personnellement pris connaissance de l’acceptation, ne subordonne pas les effets de cette dernière à la prise effective de connaissance de l’acceptation, la notification étant suffisante.
La décision qui nous intéresse ici s’inscrit dans la jurisprudence du conseil d’Etat qui n’impose pas un formalisme excessif à l’acceptation de la démission du maire par le préfet.
Pour autant la solution bienveillante ainsi réaffirmée n’est pas à l’abri de toute critique, en ce qu’elle continue d’une part à retenir une lecture du texte qui ne s’impose pas nécessairement et en ce qu’elle comporte d’autre part une divergence avec la jurisprudence relative à l’existence des actes administratifs.
Il convient d’abord ici de rappeler les dispositions de l’article L 2122-15 du code général des collectivités territoriales.
Aux termes du premier alinéa de ce texte,
« La démission du maire ou d’un adjoint est adressée au représentant de l’Etat dans le département. Elle est définitive à partir de son acceptation par le représentant de l’Etat dans le département ou, à défaut de cette acceptation, un mois après un nouvel envoi de la démission constatée par lettre recommandée. »
Le texte ne subordonne par le caractère définitif de la démission à la notification de la décision du préfet, mais bien à son acceptation.
La différence peut apparaître ténue, mais elle existe.
Sur ce point, il convient de rappeler brièvement les règles qui fixent la date à laquelle, en droit administratif, une décision unilatérale de l’administration a une existence juridique.
A titre liminaire, il convient de rappeler que la mention de la date de son édiction sur un acte administratif ne constitue pas une formalité substantielle (CE 30 juin 1952, Sté BALANCIAGA, Rec. 340).
Dès lors, l’absence de la mention de la date sur un acte administratif n’est pas de nature à altérer sa légalité et à emporter son annulation (CE 7 mai 1980, HOUSSEL et LE VACON, Rec. 211).
Par ailleurs, lorsqu’une date est indiquée sur l’acte, le juge administratif retient que la mention de la date est réputée exacte jusqu’à ce que le requérant apporte la preuve contraire (CE 20 février 1948, FERRANDI, Rec. 8).
Au surplus, alors même qu’il est établi qu’une décision a été prise en réalité le lendemain de la date qui y figure, cette circonstance n’est pas de nature à entraîner son annulation, mais est seulement susceptible d’emporter des conséquences quant à la date d’effets de ces dispositions (CE 6 juin 1958, FEDERATION NATIONALE DE L’INDUSTRIE HOTELIERE, Re. 313).
Ces points étant précisés, il convient de rappeler les règles qui régissent la question de l’existence juridique des décisions administratives.
Le droit administratif retient en la matière une règle bien établie qui ne comporte aucune ambiguïté. :
Un acte administratif existe juridiquement à la date de sa signature.
Ainsi, « la date de l’acte est celle du jour où son auteur l’adopte et plus particulièrement le signe » (P. DELVOLVE, L’acte administratif, Sirey, n°441, p186). La décision est donc parfaite en elle-même le jour où elle a été signée (cf ROLLAND, Précis de droit administratif, n° 68).
En effet, c’est la signature seule qui atteste de l’exercice de la compétence administrative qui trouve sa traduction dans l’acte. Elle est une condition de l’acte administratif.
Partant, il n’y pas lieu de tenir compte, s’agissant de l’existence de l’acte des circonstances ultérieures à sa signature.
Ainsi, il est jugé qu’une décision de mise à la retraite
« a été parfaite le jour même ou l’arrêté attaqué a été signé par [son auteur] » (CE 5 mai 1950, PALOQUE, D 1950 p 757 et note ROLLAND).
A contrario, une décision administrative qui n’est pas signée n’existe pas et ne peut produire aucun effet juridique, même si elle a été notifiée (CE 26 janvier 1951, GALY, S 1951,3, p.52 et conclusions ODENT).
La réalisation de formalités postérieures à la signature de l’acte n’a pas d’incidence sur l’existence de l’acte, mais emporte uniquement des conséquences quant à ses effets.
Pour être complet, il faut relever qu’une distinction est opérée selon la nature de l’acte.
S’agissant des actes individuels ils créent des droits au profit de leur bénéficiaire dès leur signature, alors même qu’ils n’ont pas donné lieu à une notification (CE Sect. 19 décembre 1952, Dlle MATTEI, Rec. 594 ; CE 14 mai 1954, CLAVEL, D 1954.574 ; CE Sect. 24 février 1967, DE MAISTRE, Rec. 91 ; CE 7 Février 1968, COMMUNE DE SAINT CLAIR DE LA TOUR, Rec. 94, cités in Delvolvé op. Cit.n°466).
S’agissant des actes à caractère réglementaire, s’ils ne sont pas opposables avant d’avoir fait l’objet d’une publication, ils existent toutefois en tant que règlement dès leur signature, (par exemple CE 18 mai 2005, PLANCKE, n°255945).
Ce principe trouve encore sa confirmation dans la circonstance que la légalité d’un acte administratif s’apprécie à la date à laquelle il a été pris, c'est-à-dire signé (CE Sect. 14 novembre 1969, HOUDEBERT, Rec. 502).
Il en va ainsi alors même qu’une date postérieure à celle à laquelle l’acte a été signé est portée sur celui-ci. Cette circonstance est sans influence sur la légalité de l’acte – qui est appréciée à la date de sa signature – dès lors que,
« le requérant ne se prévaut pas de la survenance entre les deux dates d’un élément de droit ou de fait qui eut été de nature à modifier la décision prise ou à faire obstacle à son intervention » (CE Sect. 4 juin 1954, VINGTAIN, Rec.342).
Enfin, il résulte encore de l’existence de la décision à la date de sa signature que lorsqu’une date extrême est fixée pour l’intervention d’une décision, la décision est légale si elle est prise avant cette date, même si elle n’est publiée qu’après la survenance de la dite date (CE Sect. 23 décembre 1949, ALBONICO, Rec. 572, cité in ODENT, Contentieux administratif, T II, P 294).
De ce qui précède, il résulte que l’acte administratif existe juridiquement à la date de sa signature et que c’est celle-ci qui constitue la date de l’acte.
S’agissant de la question de l’acceptation de la démission d’un maire il en résulte que dès lors que le préfet a signé son acceptation, on devrait retenir, non seulement, comme le fait l’arrêt, qu’il importe peu que le maire est effectivement pris connaissance de cette acceptation, mais encore, et indépendamment de la date de sa notification, que cette acceptation rend impossible le retrait de sa démission.
Une telle solution a du reste été admise s’agissant de la démission d’un fonctionnaire et il a été jugé qu’il n’avait pu la retirer ultérieurement à la date de la signature de l’acceptation, alors même que son retrait était intervenu avant la notification (CE 5 mai 1976, n°92908).
Retenir dans l’espèce qui nous intéresse une telle solution aurait présenté plusieurs avantages. D’une part, la solution ne nécessitait pas d’ajouter une condition qui n’existe pas dans les dispositions du CGCT, d’autre part, elle était cohérente avec les règles définissant la date de l’existence de l’acte administratif, enfin, elle était compatible avec l’absence d’exigence de la connaissance effective par le maire de la décision d’acceptation du préfet que retient l’arrêt.
De ce point de vue l’arrêt laisse un goût d’inachevé.
Cet article n'engage que son auteur.
Crédit photo : © Roman Sigaev - Fotolia.com
Auteur
PICHON Christophe
Avocat Associé
CORNET, VINCENT, SEGUREL PARIS
PARIS (75)
Historique
-
Point sur la notion de conseiller intéressé
Publié le : 23/01/2024 23 janvier janv. 01 2024Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa notion de conseiller intéressé est un sujet utilisé par bon nombre de re...
-
Détournement de fonds publics : précisions sur le cumul d’infraction et la notion de remise de fonds
Publié le : 03/06/2022 03 juin juin 06 2022Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesCollectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Maire d’une commune a souhaité favoriser l’embauche d’une employée munic...
-
L’établissement par le Maire de la liste des enfants de la commune soumis à l'obligation scolaire
Publié le : 29/01/2021 29 janvier janv. 01 2021Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluL'article L. 2122-27 du code général des collectivités territoriales, relatif...
-
Diffamation : est-il possible de diffamer avec un simple lien hypertexte ?
Publié le : 03/11/2020 03 novembre nov. 11 2020Particuliers / Consommation / Informatique et InternetCollectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluOui, il est possible de diffamer avec un simple lien hypertexte ! Une él...
-
Agression des élus, la circulaire vient de paraître !
Publié le : 09/09/2020 09 septembre sept. 09 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluDans le prolongement de la circulaire du 29 juin dernier, qui invitait les...
-
Quid de la présidence des commissions municipales ?
Publié le : 16/06/2020 16 juin juin 06 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluL’article L. 2121-22 code général des collectivités territoriales, dispose qu...
-
Covid-19 : quelle est la responsabilité pénale des autorités locales dans la loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire ?
Publié le : 15/05/2020 15 mai mai 05 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCoronavirusLa mise en place de l’état d’urgence sanitaire, depuis mars 2020, est venue...
-
Déconfinement et Covid-19 : quelle responsabilité pénale pour les élus ?
Publié le : 12/05/2020 12 mai mai 05 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCoronavirusA l’heure du déconfinement et de la réouverture notamment des écoles, placé...
-
Déconfinement et responsabilité des élus : Qui peut être jugé responsable au civil comme au pénal d’une contamination dans un établissement scolaire ?
Publié le : 06/05/2020 06 mai mai 05 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCoronavirusL’État, et c’est le paradoxe, mène sa stratégie de déconfinement, mais risque...
-
Covid-19 : quels sont les pouvoirs de police générale du maire dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ?
Publié le : 04/05/2020 04 mai mai 05 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCoronavirusA l’heure où fleurissent les arrêtés municipaux édictant des mesures pour f...
-
Covid-19 et réouverture des écoles : Comment protéger la responsabilité des élus ?
Publié le : 30/04/2020 30 avril avr. 04 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCoronavirusLes maires ne veulent pas faire les frais de la réouverture des écoles.Au t...
-
Le maire sortant candidat et la gestion de la communication auprès de la presse quotidienne régionale
Publié le : 24/01/2020 24 janvier janv. 01 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluÀ deux mois du scrutin municipal, les maires sont régulièrement sollicités...
-
Quid de la communication en période électorale depuis le 1er septembre 2019 ?
Publié le : 16/01/2020 16 janvier janv. 01 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluDepuis le 1er septembre 2019, aucune campagne de promotion de réalisation o...
-
Déprogrammation du film J'accuse de Roman Polanski et pouvoir de police administrative générale
Publié le : 08/01/2020 08 janvier janv. 01 2020Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluDéprogrammer le film « J’accuse » de Roman POLANSKI, ou comment détourner (...
-
Contrat conclu au nom d’une commune : attention à vérifier les pouvoirs du maire signataire
Publié le : 06/05/2019 06 mai mai 05 2019Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCassation commerciale 6 mars 2019, n° 16-25117 FS-PB Pour toute une sér...
-
Le délicieux délit de concussion
Publié le : 05/04/2018 05 avril avr. 04 2018Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluIl s'agit de la situation dans laquelle un maire va faire entrer dans la ca...
-
Absentéisme d’un conseiller municipal : que faire ?
Publié le : 06/12/2017 06 décembre déc. 12 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluQue faire face à des absences régulières voire quasi systématiques d’un con...
-
Moralisation de la vie publique : publication de la loi pour la confiance dans la vie politique
Publié le : 21/09/2017 21 septembre sept. 09 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluAprès le feu vert du conseil constututionnel reçu le 8 septembre 2017, les...
-
Conseiller intéressé : vigilance extrême
Publié le : 25/07/2017 25 juillet juil. 07 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa circonstance qu'un conseiller municipal intéressé au classement d'une pa...
-
Sur les déclarations de patrimoine des candidats à l’élection présidentielle - La transparence n'est rien sans la clarté
Publié le : 19/04/2017 19 avril avr. 04 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'élu(Quelques réflexions impertinentes sur les déclarations de patrimoine des ca...
-
La rémunération des élus et du personnel politique : état des lieux, quelles réformes ?
Publié le : 28/02/2017 28 février févr. 02 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Juge et le Politique Pour lire la première partie de l'article de Pasca...
-
Sur le parquet financier et le "délit d'emploi fictif"
Publié le : 28/02/2017 28 février févr. 02 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Juge et le Politique Le juge et le Politique ont toujours eu des rapports...
-
Emploi fictif : Cela rapporte mais peut coûter cher !
Publié le : 01/02/2017 01 février févr. 02 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluUlysse, est le personnage central de l’Odyssée. Sage orateur, il est très app...
-
Élu intéressé: le juge administratif valide le PLU
Publié le : 05/01/2017 05 janvier janv. 01 2017Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa participation d’un conseiller municipal au vote d’une délibération à laque...
-
Responsabilité pénale: augmentation sensible du nombre d'élus poursuivis
Publié le : 02/02/2016 02 février févr. 02 2016Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluDans la Gazette des Communes du 11 janvier 2016, il est possible de prendre l...
-
Conseiller municipal intéressé par l'affaire
Publié le : 03/12/2014 03 décembre déc. 12 2014Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluUn conseiller municipal intéressé par l'affaire soumise à délibération ne doi...
-
Signature d'un contrat par le maire sans autorisation préalable du Conseil municipal
Publié le : 18/11/2014 18 novembre nov. 11 2014Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Conseil d'Etat vient de décider qu'une commune ne pouvait se prévaloir de...
-
Les conditions de la procédure de destitution du Président de la République précisées
Publié le : 23/10/2014 23 octobre oct. 10 2014Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Parlement vient d'adopter définitivement les modalités de destitution du P...
-
La communication du Maire sortant en période pré-électorale
Publié le : 26/11/2013 26 novembre nov. 11 2013Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluCompte tenu de la période pré-électorale qui s’engage, l’on peut s’interroger...
-
Collectivités, plainte pour diffamation ou injure
Publié le : 21/11/2013 21 novembre nov. 11 2013Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Conseil Constitutionnel a statué sur une QPC portant sur la possibilité po...
-
Célébration des mariages de personnes de même sexe: pas de clause de conscience pour l'officier d'état civil
Publié le : 22/10/2013 22 octobre oct. 10 2013Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluDans une décision rendue le 18 octobre 2013, le Conseil constitutionnel refus...
-
Que risquent les officiers d'état civil qui refusent de célébrer le mariage de personnes de même sexe?
Publié le : 01/07/2013 01 juillet juil. 07 2013Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluUne Circulaire en date du 19 juin 2013 rappelle les sanctions encourues par l...
-
Liberté d'expression de l'élu local : l'affaire Lesquen du Plessis-Casso c/ France
Publié le : 10/04/2013 10 avril avr. 04 2013Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluPar un arrêt du 12 avril 2012 (Affaire de Lesquen du Plessis-Casso contre Fra...
-
Le crédit preneur peut-il demander l'annulation du contrat signé par le maire sans habilitation?
Publié le : 08/03/2013 08 mars mars 03 2013Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluOUI.Il convient tout d'abord de rappeler que le Maire doit être au préalable...
-
Le pouvoir de rappel à l'ordre du Maire
Publié le : 18/07/2012 18 juillet juil. 07 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe secrétariat général du Comité Interministériel de prévention de la délinqu...
-
Interdiction de véhicules équipés de haut parleurs à des fins de propagande électorale
Publié le : 05/07/2012 05 juillet juil. 07 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe maire peut-il interdire, de façon générale, l'utilisation de véhicules équ...
-
Condamnation pénale d'un élu et inéligibilité
Publié le : 04/07/2012 04 juillet juil. 07 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe préfet doit-il déclarer démissionnaire d'office un élu devenu inéligible à...
-
L’arrêté du maire interdisant l’activité de ball-trap…plombé par le juge des référés
Publié le : 29/06/2012 29 juin juin 06 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluAu motif que quelques voisins se sont plaints des nuisances sonores émanant d...
-
Police spéciale du Préfet pour décider de fermer un restaurant
Publié le : 15/06/2012 15 juin juin 06 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa décision du Préfet ordonnant la fermeture d'un restaurant, fondée sur l'ar...
-
Habilitation du Maire à signer un contrat
Publié le : 13/06/2012 13 juin juin 06 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa conclusion d'un contrat par le Maire avant la transmission au contrôle de...
-
Gens du voyage et panneaux d'interdiction de stationner
Publié le : 26/04/2012 26 avril avr. 04 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Ministre de l'Intérieur a adressé au Préfet des recommandations pour la pr...
-
Anonymat des parrainages: le Conseil constitutionnel déboute Marine Le Pen
Publié le : 22/02/2012 22 février févr. 02 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Conseil constitutionnel a annoncé, mardi 21 février 2012, qu'il maintenait...
-
Habilitation du Maire pour ester en justice en matière d'urbanisme
Publié le : 17/01/2012 17 janvier janv. 01 2012Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluDe quelle habilitation le Maire a-t-il besoin pour interjeter appel d'un juge...
-
Le pouvoir de police du Maire et l’implantation d'antenne relais
Publié le : 05/12/2011 05 décembre déc. 12 2011Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Conseil d'Etat a eu l'occasion de décider que le Maire n'était pas compéte...
-
Démission du Maire et acceptation par le Préfet
Publié le : 07/01/2011 07 janvier janv. 01 2011Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLe Conseil d’Etat retient que « la démission du maire devient définitive dès...
-
Campagnes de publicité en période préélectorale: Gare aux cantonales !
Publié le : 28/12/2010 28 décembre déc. 12 2010Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluIl n’est pas rare de voir des élus, candidats ou supporters, éprouver le souh...
-
L'information des élus: une nécessité régulièrement rappelée
Publié le : 22/09/2010 22 septembre sept. 09 2010Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluIl appartient au requérant de démontrer qu'au regard des circonstances de l'e...
-
Création de la commission de réflexion pour la prévention des conflits d'intérêts dans la vie publique
Publié le : 15/09/2010 15 septembre sept. 09 2010Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLa commission de réflexion pour la prévention des conflits d'intérêts dans la...
-
Candidat à une élection régionale: conditions d'éligibilité et gestion des comptes de campagne
Publié le : 27/01/2010 27 janvier janv. 01 2010Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLes dispositions des articles L 52-12 et suivants du code électoral vont de n...
-
Les comptes de campagne des candidats: le Conseil d'Etat ne transige pas
Publié le : 28/08/2009 28 août août 08 2009Collectivités / Contentieux / Responsabilité civile et pénale de l'éluLes comptes de campagne des candidats, notamment aux élections municipales, s...