Ouverture du procès du père incestueux autrichien

Publié le : 16/03/2009 16 mars mars 03 2009

Le père incestueux autrichien Josef Fritzl, dont le procès s'est ouvert à Sankt-Pölten, près de Vienne, a plaidé coupable de viols, séquestration et inceste mais non coupable de meurtre et d'esclavage.

Le procès du père incestueuxL'homme a séquestré et violé pendant vingt-quatre ans sa fille dans sa cave, où sont nés sept enfants de cet inceste.

L'enquête judiciaire de près de sept mois a établi qu'Elisabeth avait été enlevée à l'âge de 18 ans le 29 août 1984 par son père, alors âgé de 49 ans. Il avait fait croire à une fugue de l'adolescente qui aurait rejoint une secte. En réalité, il voulait constituer une seconde famille entièrement à sa merci, enfermée dans un réduit aménagé dans le sous-sol de sa maison.

Ce drame familial fut révélé en avril 2008 à la suite de l'hospitalisation de l'aînée des enfants, une jeune fille de 19 ans qui n'avait jamais vu la lumière du jour, comme deux de ses frères.

Interrogé par la présidence du tribunal, Josef Fritzl, 73 ans, a plaidé «non coupable» pour le meurtre d'un des sept enfants né de cet inceste, mort quelques heures après sa naissance. Il a également rejeté l'accusation d'esclavage, jugée pour la première fois en Autriche et passible de 10 à 20 ans de détention.
Il nie aussi avoir menacé de les gazer.

En revanche, l'accusé a reconnu sa culpabilité pour séquestration, viols et inceste, des accusations passibles de peines non cumulables allant d'un an à 15 ans de prison.

Seul l'accusé se rendra au tribunal pendant les cinq jours d'audience, le verdict étant attendu le 20 mars.
L'homme devra répondre de six chefs d'inculpation : homicide, esclavagisme, viol, séquestration, menaces aggravées et inceste.





Cet article n'engage que son auteur.

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