Les limites de la critique admissible à l’égard des magistrats agissant dans l’exercice de leurs fonctions
Publié le :
23/01/2017
23
janvier
janv.
01
2017
Se référant aux dispositions de l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales et reprenant à son compte le principe directeur d’une jurisprudence établie de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), l’assemblée plénière de la Cour de cassation reconnait que les limites admissibles de la liberté d’expression doivent s’apprécier dans un sens plus favorable à celui qui s’exprime dès lors que ses propos s’inscrivent dans un débat d’intérêt général justifiant un droit du public à l’information (Cass. ass. plén., 16 déc. 2016, n° 08-86295).
Dans de nombreux domaines, l’étendue de la liberté d’information et d’expression constitue un enjeu démocratique. Certes, l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ouvre aux états signataires la possibilité de soumettre cette liberté à des restrictions ou à des sanctions lorsque celles-ci sont prévues par la loi. Mais, ces restrictions doivent constituer des mesures strictement nécessaires à la protection d’intérêts légitimes comme, par exemple, la santé ou l’impartialité du pouvoir judiciaire.
Sur le thème de la protection de la santé, la France avait essuyé en 2006 une première condamnation de la CEDH. A cette occasion, la juridiction européenne avait posé pour principe que l’intérêt général présenté par les questions de santé publique autorise des propos immodérés, c’est-à-dire « une dose d’exagération, voire même de provocation » lorsqu’il s’agit de critiquer l’inertie des autorités publiques sanitaires (Affaire Mamère c/ France, CEDH, 7 novembre 2006, Requête n° 12697/3).
Puis, au carrefour de la protection de la santé et de la protection du pouvoir judiciaire, la France avait encore essuyé en 2011 une condamnation de la CEDH pour avoir injustement sanctionné un avocat du chef de la violation du secret professionnel à raison de la divulgation des conclusions d’une expertise ordonnée par un juge d’instruction et mettant en cause la responsabilité d’un laboratoire pharmaceutique dans la commercialisation de thérapeutiques susceptibles de présenter un risque pour la santé de l’homme.
En cette seconde occasion, la CEDH avait estimé que la sanction infligée à cet avocat ne répondait pas à un besoin impérieux et qu’elle apparaissait disproportionnée, dès lors que « les faits concernaient directement une question de santé publique et mettait en cause, non seulement la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques (…), mais également des représentants de l’Etat en charge des questions sanitaires » (Affaire Mor contre France, CEDH, 15 décembre 2011, Requête n° 28198/09).
Dans le même esprit, la CEDH était ensuite venue réaffirmer aux dépens de la France la légitimité du secret des sources, véritable attribut du droit à l’information reconnu aux journalistes, en rappelant que : « à la fonction de la presse qui consiste à diffuser des informations, s’ajoute le droit, pour le public d’en recevoir : il y a un intérêt légitime à ce que le public soit informé de ces questions » (Affaire Ressiot et autres contre France, CEDH, Requêtes 15054/07 et 15066/07, Arrêt du 28 juin 2012).
Au cas d’espèce, l’arrêt censuré par l’assemblée plénière de la Cour de cassation le 16 décembre 2016 touchait au traitement judicaire d’une affaire criminelle ayant eue un retentissement national. Lui refusant le bénéfice de la bonne foi, la Cour d’appel avait condamné un avocat du chef de complicité de diffamation envers les magistrats en charge de l’instruction de cette affaire criminelle. Un grand quotidien, en effet, avait reproduit dans ses colonnes la lettre que cet avocat avait adressé au garde des sceaux pour demander l’ouverture d’une enquête de l’inspection générale des services judiciaires dénonçant publiquement des faits de partialité imputés à ces magistrats dans l’instruction de l’assassinat du juge Bernard BOREL à Djibouti.
La procédure consécutive à cette publication est particulièrement méandreuse. Ces méandre sont le reflet d’une réticence à reconnaitre la dénonciation publique de l’éventuelle partialité des juges comme susceptible de relever d’un débat d’intérêt général, alors que l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales reconnait précisément, en considération de la nécessité de protéger leur impartialité, la légitimité des restrictions apportées en leur faveur à la liberté d’expression.
Car, si depuis les arrêts de la première chambre civile du 24 octobre 2006 (Pourvoi n° 04-16.706, Bull. n° 437) et de la chambre criminelle du 11 mars 2008 (Pourvoi n° 06-84.712, Bull. n° 59), la Cour de cassation, en suivant la jurisprudence de la CEDH, avait pu prendre en compte un degré de liberté plus grand lorsque les propos incriminés portaient sur « un sujet d’intérêt général » s’agissant notamment du traitement des affaires judiciaires (Crim. 12 mai 2009, pourvoi n° 08-85.732, Bull. n° 88) c’était aux conditions cumulatives que les propos tenus se fondent sur une base factuelle suffisante, que leur auteur ait procédé à une enquête sérieuse (Crim. 15 décembre 2015, pourvoi n° 14-83.481) et que ces propos ne caractérisent aucune attaque personnelle (Crim. 26 mai 2010, pourvoi n° 09-87.083 ; 1ère Civ, 3 février 2011, pourvois n° 09-10.301, Bull. 2011, I, n° 21, 09-10.303 ; Crim. 16 octobre 2012, pourvoi n° 11-88.715).
Mais, en considération de ce cumul d’exigences, la liberté d’expression des avocats dans la sphère publique n’était pas mieux assurée que celle des justiciables ordinaires.
L’avocat de la veuve du Juge BOREL avait ainsi été déclaré coupable par le tribunal correctionnel de Nanterre d’une complicité de diffamation envers les magistrats en charge d’instruire la procédure d’assassinat, le tribunal assimilant la publication de la critique à la manifestation nécessaire d’une animosité personnelle. La Cour d’appel de Versailles avait confirmé ce jugement.
La Cour de cassation avait censuré l’arrêt de la Cour de Versailles, mais uniquement pour un motif de forme. L’affaire avait été rejugée devant la Cour d’appel de Rouen et celle-ci avait de nouveau condamné l’avocat de la veuve du juge Bernard BOREL. La Cour de cassation avait ensuite rejeté le pourvoi formé à l’encontre de cet arrêt.
Saisie d’un recours, la CEDH avait condamné la France à l’occasion d’un premier arrêt de section. Mais, cette condamnation se limitait à sanctionner le défaut d’impartialité d’un des conseillers de la Cour de cassation, ce premier arrêt de la CEDH considérant comme justifiée la condamnation de l’avocat de la veuve du juge BOREL (Morice c/ France, CEDH, 5éme chambre, 11 juillet 2013, Req. n° 29369/10).
Au terme de cette longue procédure, la Grande Chambre de la CEDH fut cependant conduite à statuer dans un sens contraire et à considérer, enfin, que la condamnation de l’avocat de la veuve du juge BOREL pour complicité de diffamation constituait une atteinte disproportionnée à sa liberté d’expression (Morice c/ France, CEDH, Grande Chambre, 23 avril 2015, Req. n° 29369/10).
C’est à la suite de cette condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme et dans le cadre d’une demande de révision de la condamnation de l’avocat de la veuve du juge BOREL que l’assemblée plénière de la Cour de cassation venait à se prononcer le 16 janvier 2016.
L’assemblée plénière devait tout d’abord apprécier la valeur d’un premier moyen tiré de l’article 41 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 qui garantit aux avocats l’immunité des propos qu’ils sont conduits à tenir dans le cadre de leurs activités juridictionnelles. Mais, la Cour de cassation écarte ce moyen en retenant que la lettre adressée au garde des sceaux dans le but d’obtenir l’ouverture d’une enquête de l’inspection générale des services judiciaires sur les dysfonctionnements imputés aux deux juges d’instruction ne constitue pas un acte de saisine du Conseil supérieur de la magistrature et que la reproduction de cette lettre dans un article de presse ne saurait relever de l’immunité des actes juridictionnels.
Ce n’est donc pas sur le fondement de l’immunité de principe de l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 qu’un avocat peut être fondé à poursuivre dans les médias la critique d’un dysfonctionnement judiciaire.
C’est donc dans l’analyse concrète de l’expression publique qu’il importait de rechercher si les limites de la critique légalement admissible à l’égard de magistrats ayant agi dans l’exercice de leurs fonctions pouvaient avoir été dépassées. C’est ainsi qu’après avoir relevé que les propos tenus par l’avocat de la veuve du juge BOREL dans sa lettre au garde des sceaux « portaient sur un sujet d’intérêt général relatif au traitement judiciaire d’une affaire criminelle ayant eu un retentissement national et reposaient sur une base factuelle suffisante (…) ne dépassait pas les limites admissibles de la liberté d’expression d’un avocat dans la critique et le jugement de valeurs portés sur l’action des magistrats et ne pouvaient être réduits à la simple expression d’une animosité personnelle envers ces derniers » l’assemblée plénière de la Cour de cassation peut retenir que la Cour d’appel de Rouen avait violé les garanties offertes par l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales en condamnant l’avocat de la veuve du juge BOREL.
L’arrêt de l’assemblée plénière harmonise ainsi de manière heureuse les jurisprudences de la CEDH et de la Cour de Cassation en jugeant que les propos relatifs au fonctionnement du pouvoir judiciaire participent d’un débat d’intérêt général et en rappelant que, si les juges ont besoin de la confiance du public pour garantir l’Etat de droit et qu’il convient de les protéger contre des attaques dénuées de fondement, la défense d’un justiciable par son avocat peut légitimement se poursuivre dans les médias afin d’informer le public sur d’éventuels dysfonctionnements de l’institution judiciaire.
Car, ce faisant, un avocat agit en qualité d’acteur de la justice et se trouve directement impliqué dans le fonctionnement de celle-ci. Agissant pour la défense des intérêts du justiciable, l’avocat se trouve directement impliqué dans le fonctionnement de la justice.
Dans ce cadre, sa liberté d’expression doit pouvoir bénéficier d’un niveau de protection élevé. Ce niveau de protection s’applique aux critiques des magistrats agissant dans l’exercice de leurs fonctions. Toutefois, la critique admissible ne doit pas s’étendre à des attaques personnelles portant sur des accusations étrangères à ces fonctions et que ne sauraient en aucun cas justifier les intérêts de la défense d’un justiciable.
Cet article a été rédigé par François HONNORAT, avocat (Paris).
Cet article n'engage que son auteur.
Crédit photo : © Paty Wingrove - Fotolia.com
Historique
-
Les droits de la défense des étrangers et le formulaire des droits du gardé à vue
Publié le : 03/03/2017 03 mars mars 03 2017Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileEn septembre 2015, M. S , de nationalité Indienne, a été interpellé à son dom...
-
De l'usage du français devant les juridictions françaises à l'heure de l'intelligence artificielle
Publié le : 02/03/2017 02 mars mars 03 2017Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileThe use of the French language before the French courts in these times of art...
-
Actes de perquisition filmés par des journalistes et secret de l'enquête
Publié le : 25/01/2017 25 janvier janv. 01 2017Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileDes enquêteurs ne peuvent sans conséquences pour la validité de leurs actes...
-
Les limites de la critique admissible à l’égard des magistrats agissant dans l’exercice de leurs fonctions
Publié le : 23/01/2017 23 janvier janv. 01 2017Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileSe référant aux dispositions de l’article 10 de la Convention européenne de s...
-
L'accès au dossier pénal et l'introduction du contradictoire dans les enquêtes préliminaires des Parquets
Publié le : 11/01/2017 11 janvier janv. 01 2017Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileAvant l’entrée en vigueur de la loi du 3 juin 2016, l’article 77-2 du code de...
-
Extension de la territorialité des poursuites pénales en matière de cybercriminalité
Publié le : 10/01/2017 10 janvier janv. 01 2017Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLes dispositions de l’article 113-1 du code pénal rendent la loi française ap...
-
L’acquisition et la détention d’armes à feu ou d’armes blanches
Publié le : 05/01/2017 05 janvier janv. 01 2017Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLes tragiques attentats terroristes survenus en France ont poussé de nombreux...
-
Perquisitions administratives dans le cadre de l'état d'urgence avant la loi du 20 novembre 2015: censure du conseil constitutionnel
Publié le : 23/09/2016 23 septembre sept. 09 2016Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileDans une décision du 23 septembre 2016, le Conseil constitutionnel a considér...
-
Le secret absolu des délibérations
Publié le : 31/08/2016 31 août août 08 2016Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe secret des délibérations de la Cour d’assises s’impose aux juges qui y ont...
-
Principe de la concentration des appels
Publié le : 13/06/2016 13 juin juin 06 2016Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa complexité de la procédure d’appel nécessite une vigilance particulière. L...
-
Consultation publique sur la réforme de la responsabilité civile : donnez votre avis!
Publié le : 17/05/2016 17 mai mai 05 2016Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileJean-Jacques URVOAS, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a lancé le 29...
-
La métamorphose de l’art. Numéro 1382 du code civil : un traumatisme après plus de 40 ans de barre
Publié le : 17/02/2016 17 février févr. 02 2016Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLes raisons de la réforme du droit des obligations tiennent parait-il à un so...
-
Irrecevabilité ou non de l'appel à défaut d'acquittement du timbre fiscal (article 963 du CPC)
Publié le : 29/01/2016 29 janvier janv. 01 2016Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe 1er octobre 2015, la Cour d'Appel de DOUAI a déclaré irrecevable un appel...
-
Pêche maritime, droit pénal et infractions
Publié le : 17/12/2015 17 décembre déc. 12 2015Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe domaine maritime, même s’il présente plus de liberté que le monde terrestr...
-
Anticipation des délais par l'appelant
Publié le : 27/10/2015 27 octobre oct. 10 2015Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileSignification des conclusions d’appel à partie et constitution de l’intimé le...
-
Publication de la loi portant adaptation de la procédure pénale au droit de l'Union européenne après la censure de plusieurs articles par le Conseil constitutionnel
Publié le : 19/08/2015 19 août août 08 2015Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa loi portant adaptation de la procédure pénale au droit de l'Union européen...
-
Procédure civile: sur les dispositions 18, 19 et 21 du décret n° 2015-282 du 11 mars 2015 applicables à compter du 1er avril 2015
Publié le : 07/04/2015 07 avril avr. 04 2015Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLes dispositions 18, 19 et 21 du décret n° 2015-282 du 11 mars 2015 (JO 14 ma...
-
Financement et gouvernance de l’aide juridictionnelle
Publié le : 29/10/2014 29 octobre oct. 10 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileJean-Yves Le Bouillonnec a remis à la garde des Sceaux, lundi 27 octobre 2014...
-
Lutte contre le terrorisme: adoption du projet de loi
Publié le : 18/09/2014 18 septembre sept. 09 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileCe jeudi 18 septembre matin, l'Assemblée Nationale a adopté, après engagement...
-
Sauvetage d'un appel caduc pour expiration du délai de conclusions
Publié le : 25/04/2014 25 avril avr. 04 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileNous sommes tous attentifs au délai de conclusions de l’appelant fixé par l’a...
-
Les animaux reconnus comme "des êtres vivants doués de sensibilité"
Publié le : 18/04/2014 18 avril avr. 04 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileAlors que jusqu'à maintenant le code civil les considérait comme « des biens...
-
Destruction des biens saisis lors d'une enquête: inconstitutionnalité de l'article 41-4 du CPP
Publié le : 16/04/2014 16 avril avr. 04 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe Conseil constitutionnel a été saisi le 13 février 2014 d'une question prio...
-
Mode d'emploi de l'aide juridictionnelle pour les avocats
Publié le : 13/02/2014 13 février févr. 02 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileRappel aux avocats dont le client bénéficie de l'aide juridictionnelle des po...
-
Successions - Demandes nouvelles ou additionnelles?
Publié le : 11/02/2014 11 février févr. 02 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileSi, par principe, les demandes nouvelles sont irrecevables en appel, tel n’es...
-
Le sort des dépens et des frais irrépétibles dans le cadre d’une procédure de référé probatoire
Publié le : 05/02/2014 05 février févr. 02 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileDans un arrêt rendu le 28 janvier 2014 (Cour d’appel d’Angers, 28 janvier 201...
-
L'expertise judiciaire
Publié le : 28/01/2014 28 janvier janv. 01 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileL'expertise judiciaire est une mesure d'instruction ordonnée par le Tribunal...
-
Autorité de la chose jugée et faits nouveaux invoqués
Publié le : 17/01/2014 17 janvier janv. 01 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileA priori le mécanisme est simple : lorsque deux ou plusieurs parties sont en...
-
Le rapport sur Le juge du 21ème siècle - Un citoyen acteur, une équipe de justice
Publié le : 03/01/2014 03 janvier janv. 01 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe 9 décembre 2013, Christiane Taubira, Garde des sceaux, ministre de la Just...
-
Procédure d’appel et signification par voie électronique
Publié le : 04/12/2013 04 décembre déc. 12 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa recevabilité des conclusions d’appel est conditionnée à leur signification...
-
Les diffamations et les injures
Publié le : 26/11/2013 26 novembre nov. 11 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa loi du 29 juillet 1881 régit les infractions ayant trait à la liberté d’ex...
-
Création d'un office central de lutte contre les crimes contre l'humanité
Publié le : 14/11/2013 14 novembre nov. 11 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileUn Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides...
-
Clause de conciliation préalable obligatoire: nécessité de l'information des parties
Publié le : 22/10/2013 22 octobre oct. 10 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileIl n’est pas rare que les notaires insèrent dans leurs actes une clause de co...
-
Arbitrage: La Cour de Cassation rappelle l’étendue des pouvoirs du Juge de l’annulation
Publié le : 21/10/2013 21 octobre oct. 10 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileDans une décision rendue le 11 septembre 2013, la première Chambre Civile de...
-
Prescription des peines et détenus libérés
Publié le : 16/08/2013 16 août août 08 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileSuite aux décisions de la Cour de cassation du 26 juin 2013, 22 détenus ont d...
-
La taxe de 35 euros pour saisir la justice bientôt supprimée
Publié le : 24/07/2013 24 juillet juil. 07 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa garde des sceaux vient d'indiquer que la taxe de 35 euros facturée aux par...
-
Recevabilité des conclusions d'intimé: pas de séances de rattrapage
Publié le : 22/07/2013 22 juillet juil. 07 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileL’article 909 du code de procédure civile fait obligation à l’intimé de concl...
-
Justice: bilan d'un an d'action du gouvernement
Publié le : 05/06/2013 05 juin juin 06 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileDans un rapport publié le 30 mai 2013, la garde des Sceaux Christiane Taubira...
-
La carte et le territoire ou "une réforme poker de la carte judiciaire"
Publié le : 06/05/2013 06 mai mai 05 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileDéjà en 1998 les pouvoirs publics nommaient un délégué à la réforme de la car...
-
Communication de pièces et office du Juge
Publié le : 03/05/2013 03 mai mai 05 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe déroulement normal d’un procès nécessite l’échange oral ou écrit des argum...
-
Devoir de conseil de l'avocat et aléa du droit du travail
Publié le : 25/03/2013 25 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileSi à l'impossible nul n'est tenu, le devoir de conseil qui incombe à l'avocat...
-
Compte-rendu du débat sur la République et l'égalité des droits de Christiane Taubira à la Sorbonne
Publié le : 18/03/2013 18 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileAvec la faconde qui est la sienne Christiane Taubira traitera de sujets aussi...
-
Christiane Taubira fossoyeur des jurys populaires en correctionnelle
Publié le : 18/03/2013 18 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileAlors que Christiane Taubira s’apprête à intervenir devant des étudiants de l...
-
Droit à l'image et diffusion d'un film
Publié le : 15/03/2013 15 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLorsqu'un film est susceptible de porter atteinte au droit à l'image ainsi qu...
-
UEJF / Twitter : l'obligation de communication des données d'identification
Publié le : 15/03/2013 15 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe 24 janvier dernier, le TGI de Paris rendait une ordonnance de référé satis...
-
CEDH : requête irrecevable pour The Pirate Bay
Publié le : 13/03/2013 13 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe groupe de libertariens de The Pirate Bay prônant un téléchargement sans ve...
-
Le monopole du conseil juridique des avocats et la question écrite de Marc Le Fur
Publié le : 06/03/2013 06 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe magazine Numerama a fait justement remarquer que le député Marc Le Fur ava...
-
Piqure de rappel sur la responsabilité du fait des choses inertes
Publié le : 01/03/2013 01 mars mars 03 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileUn récent arrêt de la Cour de cassation est l'occasion de traiter de la respo...
-
Droit des femmes, laïcité et entrée de la Turquie dans l’Union Européenne
Publié le : 27/02/2013 27 février févr. 02 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileSi dans les années 70 les hôtesses de Turkish Airlines portaient la jupe cour...
-
Récidive: les prémisses d'une grande loi pénale
Publié le : 14/02/2013 14 février févr. 02 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileAprès la loi sur le mariage pour tous, la Ministre de la Justice Christiane T...
-
CEDH : les Pussy Riot saisissent la Cour strasbourgeoise
Publié le : 07/02/2013 07 février févr. 02 2013Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileL’esprit contestataire des Pussy Riot, ce groupe de rock russophone qui a déf...