Les antennes-relais de téléphonie mobile dans la Copropriété
Publié le :
14/03/2014
14
mars
mars
03
2014
Les dernières décennies ont vu se développer les technologies des réseaux sans fil, tant au service de la téléphonie mobile que de l’internet, et ce, surtout depuis l’essor spectaculaire des téléphones portables.
La croissance exponentielle des téléphones particuliers et notamment les récentes créations de smartphones dotés de connexions internet, ont contraint les opérateurs téléphoniques, sur les dix dernières années, à développer leur couverture réseau sur l’ensemble du territoire, en évitant au maximum de laisser des zones d’ombres téléphoniques.
Pour assurer une couverture optimale de leur réseau, les opérateurs doivent avoir un poste d’émission d’une puissance suffisante pour assurer une connexion téléphonique et internet, et ces postes doivent être relayés par des antennes spécifiques pouvant chacune assurer une certaine surface de couverture réseau.
C’est au niveau de l’installation de ces antennes-relais que les opérateurs se sont rapidement heurtés à un problème particulier, puisque les emplacements doivent être situés dans des périmètres très précis afin d’assurer la continuité de la couverture réseau, et suffisamment en hauteur pour ne pas voir le signal affaibli par d’éventuels éléments extérieurs.
Il est donc devenu rapidement évident aux opérateurs que les antennes-relais devraient être installées sur des toits de bâtiments privés, et le plus souvent de copropriétés ; or, ces antennes ne sont pas du goût de tous les copropriétaires. Se posent alors de grandes interrogations quant à la majorité requise pour faire voter l’installation de ces antennes.
Le vote exigé pour l’installation d’une antenne-relais de téléphonie mobile a subi plusieurs revirements et semble désormais fixé sur la majorité absolue de l’article 25 de la loi de 1965, mais connait des exceptions qui pourraient devenir de nouveaux principes.
I – Le principe actuel : le vote à la majorité de l’article 25 :
Les antennes-relais de téléphonie mobile ont commencé à se développer avec la démocratisation du téléphone portable à la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Le besoin des opérateurs d’occuper les toits des bâtiments afin de pouvoir couvrir au maximum les zones urbaines a conduit à des interrogations évidentes sur la nature d’une telle proposition faite à un Syndicat des Copropriétaires.
La réponse Ministérielle du 14 janvier 2002, n° 68412, considère que cette demande d’installation « se traduit par la réalisation de travaux affectant les parties communes et par la conclusion d’un contrat de location portant sur le toit de l’immeuble, » et que, en conséquence, « la décision d'installation de l'antenne est prise en assemblée générale par un vote à la double majorité de l'article 26 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965. »
Malgré cette réponse ministérielle, les Syndicats des Copropriétaires vont voter de nombreuses installations selon les modalités des articles 25 voire 24 de la loi de 1965.
Rapidement, les Cours d’Appel vont valider le principe du vote sous les conditions de l’article 25, c’est-à-dire la majorité absolue des copropriétaires.
L’argument juridique ayant déterminé la position des juges sur cette majorité est l’existence d’un bail entre l’opérateur téléphonique et la Copropriété, portant sur une partie commune et ayant, en contrepartie de l’occupation, un loyer important.
Cette interprétation est, pour le moins discutable, car l’on pourrait légitimement penser, à l’instar d’ailleurs du contenu de la réponse ministérielle, qu’un bail sur les parties communes d’une dix années devrait légalement dépendre des dispositions du premier alinéa de l’article 26 de la loi de 1965.
En effet, la Jurisprudence ayant établi que seul le bail commercial de 9 ans ou moins revêtait les caractéristique d’un acte d’administration, par parallélisme, il serait possible d’envisager un tel bail de dix ans comme un acte de disposition.
Par ailleurs, l’article 25 énonce précisément, dans son paragraphe j), « l'installation ou la modification d'une antenne collective ou d'un réseau de communications électroniques interne à l'immeuble » comme étant une décision devant être votée à la majorité des copropriétaires.
Il est bien évident qu’une antenne-relais de téléphonie mobile ne peut pas entrer dans la même catégorie que l’antenne collective et le réseau de communication interne - lesquels n’ont pas vocation à être le relais d’un service privé destiné à tout consommateur de l’opérateur de téléphonie se trouvant dans le périmètre d’action de cette antenne.
De même, le paragraphe d) de l’article 25 impose ses modalités de votes aux « conditions auxquelles sont réalisés les actes de disposition sur les parties communes ou sur des droits accessoires à ces parties communes, lorsque ces actes résultent d'obligations légales ou réglementaires telles que celles relatives à l'établissement de cours communes, d'autres servitudes ou à la cession de droits de mitoyenneté. »
S’il est vrai que la couverture réseau du territoire participe du service public, vu les conventions passées entre l’Etat et les opérateurs, il n’y a pas encore d’obligation légale ou réglementaire imposant la pose d’un relais en un lieu déterminé.
Si l’on considère donc le bail octroyé à l’opérateur comme un acte de disposition de partie commune, du fait de sa durée et de ses particularismes, celui-ci ne relèvera donc pas des catégories de décisions prévues par l’article 25, mais, au contraire de celles prévues par l’article 26 qui énonce clairement que « sont prises à la majorité des membres du syndicat représentant au moins les « deux tiers des voix» les décisions concernant:
a) Les actes d'acquisition immobilière et les actes de disposition autres que ceux visés à l'article 25 d; »
Le problème récurrent est que les réclamations formées par les copropriétaires à l’encontre des délibérations ayant utilisé l’article 25 comme modalité de vote consistent à en poursuivre leur annulation au motif qu’elles n’ont pas été votées à l’unanimité des copropriétaires.
Or, si ce type de vote a pu être consacré dans un arrêt notable de la Cour d’Appel de PARIS, il est désormais improbable de l’invoquer pour solliciter une annulation de délibération.
II – L’acceptation par défaut du principe de l’article 25 par les Cours d’Appel suite au rejet de l’unanimité :
Le 7 avril 2005, la 23ème Chambre B de la Cour d’Appel de PARIS rendait un arrêt, référencé 05/12610, qui allait à la fois effectuer un revirement total du principe du vote à l’article 25 de l’installation de l’antenne-relais, et, en même temps, consacrer durablement ce même vote à la majorité des copropriétaires.
En effet, cet arrêt intervient à une période où l’incertitude est totale concernant les antennes-relais, tant au niveau du vote nécessaire à leur installation que des conséquences médicales de leur proximité.
Cette incertitude est d’ailleurs telle que la décision d’installer l’antenne-relais avait été votée selon les modalités de l’article 24 de la loi de 1965…
Deux copropriétaires contestent cette décision, au motif que, d’une part, cette installation a atteint directement à la destination de l’immeuble et à la jouissance des parties privatives mais également à la santé des copropriétaires.
Le Juge de Première Instance avait retenu que l’installation laissait courir sur la façade des câbles apparents et nécessitait un libre accès contractuel aux employés de l’opérateur, concluant que cela allait à l’encontre des modalités de jouissance des parties privatives.
De plus, le Tribunal avait aussi considéré que les risques sanitaires n’avaient pas été écartés par les débats scientifiques et qu’aucune preuve du caractère inoffensif de l’installation ne pouvait être rapportée.
Ces deux constatations permettaient au magistrat de première Instance de déterminer que le vote aurait dû être effectué à l’unanimité des copropriétaires, conformément au dernier alinéa de l’article 26.
La Cour d’Appel de PARIS reprenait l’essentiel des moyens de première instance afin de confirmer le Jugement entrepris, l’opérateur se désistant de son pourvoi en Cassation par la suite.
Cet Arrêt aurait donc pu influencer la jurisprudence sur cette question, cependant, dès 2006, et jusqu’en 2013, des rapports médicaux ont été commandés par les pouvoirs publics et ont été rendus par des organismes officiels.
Ces rapports ont compilé des milliers d’articles médicaux et ont conclu, dans leur synthèse, que la proximité d’une antenne-relais de téléphonie mobile ne présentait pas un danger caractérisé susceptible de justifier un quelconque principe de précaution.
La moitié de l'argumentation issue de l’arrêt du 7 avril 2005 s’évanouissait donc en fumée, et ce, même si un arrêt d’appel est venu ordonner la démolition d’une antenne-relais le 4 février 2009 (CA Versailles n°08-08775), le dernier rapport de l’ANSES sur le sujet, au mois d’octobre 2013, écartant la dangerosité manifeste des installations relais.
La deuxième partie, concernant les modalités de jouissance des parties privatives s’évaporait également puisque l’évolution des antennes relais n’imposait plus la présence de câbles apparents et la mention contractuelle du libre-accès aux employés étaient astucieusement supprimée des contrats.
L’arrêt de la 23ème Chambre ne pouvait donc plus être invoqué devant un juge, puisque vidé de toute sa substance par les évolutions médicales et technologiques.
Les arguments de cet arrêt continueront cependant à être utilisés devant les Cours d’Appel, les copropriétaires soulevant donc l’obligation d'un vote à l’unanimité en raison de potentiels dangers pour la santé et d’atteinte à la jouissance des parties communes.
Ces arguments sont régulièrement écartés par les juges qui retiennent naturellement les rapports médicaux versés par les parties adverses, et qui excluent donc l’application de l’unanimité pour ces raisons.
De même, les juges considèrent qu’il n’y a aucune cession de partie commune et que, en conséquence, la conclusion du bail ne doit pas relever de l’unanimité.
Aucun copropriétaire n’a, pour l’instant, soulevé la nullité du vote en invoquant l’application de l’alinéa 1er de l’article 26.
En conséquence, dans l’ensemble des arrêts existants, les Cours d’Appel consacrent finalement par défaut le vote à l’article 25, car celui-ci a été contesté au profit d’un vote qui est encore moins approprié.
La Cour de Cassation a implicitement reconnu cet état de fait dans son arrêt en date du 24 février 2009, n°08-11003, puisqu’elle rejette un pourvoi au motif que le copropriétaire n’a « pas soutenu devant la Cour d’Appel que la résolution complémentaire aurait dû intervenir à la majorité qualifiée de l’article 26. »
Cela est caractéristique du contentieux de l’installation des antennes-relais et n’a donc pas permis à ce jour à la Cour de Cassation de réellement trancher sur ce problème, laissant donc le Syndic décider du type de vote à appliquer.
III – Le vote à la discrétion du Syndic : l’intervention des articles 24 et 26:
Il ressort de certaines décisions que les installations d’antenne-relais ont été autorisées par des votes passés selon les modalités de l’article 24 ou par l’article 26.
Le premier cas de vote à l’article 24 autorisant l’installation d’antenne-relais concerne en fait l’application de l’article 25-1 de la loi de 1965.
Le premier vote à l’article 25 ayant échoué, le second vote a été organisé par le Syndic sur les bases de l’article 24, emportant cette fois majorité des copropriétaires présents.
Cette utilisation de l’article 25-1 a été consacrée par l’arrêt de la Cour d’Appel de PARIS en date du 3 février 2010, n°08/09191.
Il est bien évident que dans ce cas, c’est l’article 25 qui est en fait utilisé pour effectuer le vote, mais l’on remarque que la Cour d’Appel considère que ce type d’installation peut parfaitement relever de l’article 25-1, au même titre que les installations de panneaux solaires, qui pourtant n’impliquent pas location de parties communes.
Outre cette application de l’article 25-1, l’article 24 est parfois utilisé directement pour effectuer le vote.
C’était exactement le cas dans l’espèce de l’arrêt du 7 avril 2005, où la Cour avait retenu l’unanimité.
Or, dans cet arrêt, la Cour n’a critiqué l’utilisation de l’article 24 pour ce type d’installation qu’uniquement pour les risques sanitaires et l’atteinte à la destination.
En se dispensant de se prononcer sur la validité d’un tel vote, la Cour d’Appel n’a donc pas érigé l’interdiction du recours à l’article 24.
On pourrait s’étonner que le vote se fasse sur l’article 24, ce qui reviendrait à considérer que l’installation de l’antenne-relais, ne serait qu’une simple mesure d’administration de la copropriété et pourrait être assimilée finalement à une mise à disposition précaire d’une partie commune.
Or, ce type d’installation revêt la forme d’un bail, d’une durée généralement supérieure à dix ans, et qui a un impact direct sur une partie commune de l’immeuble, excluant ainsi sa qualification d’acte d’administration courante de l’ensemble immobilier.
Par ailleurs, il ressort de certaines décisions que le syndic a fait voter l’installation à la majorité qualifiée de l’article 26, considérant donc que ce type d’installation relevait de l’acte de disposition, mais, par contre, a fait voter le renouvellement du bail selon les termes de l’article 25.
L'incertitude ressurgit quant au vote à adopter, puisque, pour un renouvellement pur et simple, on pourrait parfaitement envisager les modalités de vote de l’article 24, vu que les Cours ont tendance à considérer la décision comme étant un acte d’administration.
En revanche, si l’on valide le principe de l’installation voté à l’article 26, le renouvellement du contrat ne pourrait pas être voté autrement, la décision étant considérée comme suffisamment importante pour devoir être votée à la même majorité.
Là encore, l’absence de contestation réelle des copropriétaires empêche les juges de trancher clairement la question.
IV – Les évolutions envisageables :
On peut déterminer deux types d’évolution de la question de l’installation des antennes-relais. D’une part, celui concernant les modalités du vote, d’autre part, celui se rattachant au risque sanitaire.
L’évolution la plus probable découlerait de contestations basées sur l’article 26 et non l’unanimité du vote.
Ce type de contestations pourrait conduire la Cour de Cassation à trancher donc définitivement sur le vote à adopter pour ces installations, et leur renouvellement.
Néanmoins, il n’est pas forcément avantageux pour le copropriétaire récalcitrant de souhaiter voir le vote s’effectuer à la majorité qualifiée de l’article 26.
En effet, la consécration de l’unanimité dans le vote conduit à ce qu’un seul copropriétaire puisse s’opposer à l’installation d’une antenne-relais.
Même si les conditions de l’article 26 alinéa premier sont exigeantes, un copropriétaire isolé ne pourra pas s’opposer au vote, puisque la moitié des copropriétaires représentant au moins 2/3 des tantièmes peuvent imposer le vote.
On comprend aisément pourquoi, tactiquement, la majorité des arrêts revendiquent l’unanimité : il s’agit pour chaque cas de copropriétaires uniques qui s’opposent à la décision, et non d’un groupe de propriétaires pouvant éventuellement représenter plus des deux tiers des voix.
En conséquence, tant que la contestation provient de propriétaires isolés ou ne représentant pas les deux tiers des voix, la demande d’annulation de la résolution sera faite au motif que le vote aurait dû intervenir à l’unanimité.
Cette contestation paraissant vouée à l’échec à ce jour, nous ne sommes pas prêts à voir une réponse claire apportée à ce débat.
Par contre, il est tout à fait possible que les récentes évolutions technologiques changent quelque peu les données médicales sur les ondes téléphoniques.
En effet, à ce jour, nous sommes en l’état de rapports scientifiques qui compilent des articles médicaux sur les dix dernières années et qui concernent principalement des technologies de téléphonie qui deviennent de jour en jour plus obsolètes.
Les connexions téléphoniques et internet actuelles se font aujourd’hui par des ondes dites 3G et c’est sur cette technologie qu’a été basé le dernier rapport en date du mois d’octobre 2013.
Aujourd’hui ce développe la technologie dite 4G qui consiste en un débit beaucoup plus puissant au niveau des connexions internet, pouvant même décupler le débit actuel offert par la 3G.
Il est même à se demander si les antennes-relais actuelles pourront être capable d’assurer de tels transits d’informations ou si elles ne devront pas être modifiées.
En effet, pour permettre ce débit plus intense, il va bien évidemment être nécessaire d’amplifier les forces des signaux et des impulsions d’ondes au niveau de ces antennes.
Cette augmentation radicale des débits, puisque ceux-ci vont aller jusqu’à décupler, rendra obsolètes les rapports médicaux basés sur la 3G et nécessitera de nouvelles expertises afin de déterminer la dangerosité de cette nouvelle technologie.
Quid donc du risque pour les usagers et pour les copropriétaires ?
En présence d’antennes développant cette nouvelle technologie et en l’absence de certitude scientifique sur celle-ci, nous risquons de revenir à la Jurisprudence établie par l’Arrêt du 7 avril 2005 qui avait imposé l’unanimité des copropriétaires, dans l’attente d’un consensus scientifique établi sur la dangerosité de la technologie 4G.
Cet article n'engage que son auteur.
Crédit photo : © delkoo - Fotolia.com
Auteur
BROGINI Benoît
Historique
-
L’action en élagage appartient au propriétaire voisin et au titulaire d’une servitude de passage
Publié le : 18/04/2014 18 avril avr. 04 2014Particuliers / Patrimoine / CopropriétéL'action en élagage, est un droit absolu découlant de la propriété immobilièr...
-
La réponse adéquate des personnels médicaux aux demandes judiciaires
Publié le : 17/04/2014 17 avril avr. 04 2014Particuliers / Santé / Responsabilité médicalePar principe, le médecin est tenu de déférer à réquisition comme le précise l...
-
Destruction des biens saisis lors d'une enquête: inconstitutionnalité de l'article 41-4 du CPP
Publié le : 16/04/2014 16 avril avr. 04 2014Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLe Conseil constitutionnel a été saisi le 13 février 2014 d'une question prio...
-
Publication du rapport annuel sur l'application de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne
Publié le : 16/04/2014 16 avril avr. 04 2014Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireLe 14 avril 2014, la Commission européenne a publié son quatrième rapport ann...
-
Avis de tempête sur les crédits à la consommation
Publié le : 15/04/2014 15 avril avr. 04 2014Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsEt Rodolphe BIGOTRodolphe BIGOT est Docteur en droit de l’Université de Tour...
-
Politique de rémunération des conseillers de sociétés en Espagne
Publié le : 11/04/2014 11 avril avr. 04 2014Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesLa Loi sur les Sociétés de Capitaux sera modifiée concernant l’Assemblée Géné...
-
Conventions d’occupation du domaine public et assujettissement à TVA
Publié le : 10/04/2014 10 avril avr. 04 2014Collectivités / Finances locales / Fiscalité/ Gestion de fait/ Chambre des ComptesIl s’agit de la question de l’assujettissement des personnes morales de Droit...
-
Inconstitutionnalité de l'effet suspensif du recours contre les dérogations préfectorales au repos dominical
Publié le : 10/04/2014 10 avril avr. 04 2014Entreprises / Ressources humaines / Temps de travailLe Conseil constitutionnel a déclaré non conforme à la Constitution l’article...
-
Licence unique pour les activités exercées en Espagne
Publié le : 10/04/2014 10 avril avr. 04 2014Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa licence obtenue dans un territoire autonome pour le développement d’une ac...
-
Déclaration de candidature et retrait inattendu d’un colistier
Publié le : 09/04/2014 09 avril avr. 04 2014Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifEst-ce que le retrait d’un colistier, au stade de la déclaration de candidatu...
-
Modifications à la résiliation du contrat de location en Espagne
Publié le : 09/04/2014 09 avril avr. 04 2014Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementSuite à l’adoption de la Loi 4/2013 du 4 juin sur les mesures d’assouplisseme...
-
L'investissement immobilier en Espagne
Publié le : 09/04/2014 09 avril avr. 04 2014Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementSur une période de janvier à décembre 2013, l’investissement dans l’immobilie...
-
Licenciements objectifs plus chers en Espagne
Publié le : 09/04/2014 09 avril avr. 04 2014Entreprises / Ressources humaines / Discipline et licenciementSuite à l’adoption de la nouvelle Loi 22/2013 du 23 décembre sur le Budget Gé...
-
La société limitée de formation successive introduite par la loi entrepreneur
Publié le : 09/04/2014 09 avril avr. 04 2014Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLa Loi de soutien à l’Entrepreneur et d’Internationalisation adoptée récemmen...
-
Expérimentation du certificat de projet et de l'autorisation unique en matière d'ICPE
Publié le : 08/04/2014 08 avril avr. 04 2014Collectivités / Environnement / EnvironnementLe gouvernement a lancé l'expérimentation des simplifications de procédure en...
-
La CJUE invalide la directive sur la conservation des données
Publié le : 08/04/2014 08 avril avr. 04 2014Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireDans un arrêt du 8 avril 2014 la Cour de justice de l'Union européenne invali...
-
La rémunération conditionnelle de l'administrateur en Espagne
Publié le : 08/04/2014 08 avril avr. 04 2014Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesIl est nécessaire que les statuts spécifient si l’administrateur est rémunéré...
-
La rémunération des administrateurs dans les statuts de la société en Espagne
Publié le : 08/04/2014 08 avril avr. 04 2014Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesComment déterminer la rémunération des administrateurs dans les statuts de la...
-
Les arrhes selon le système juridique espagnol
Publié le : 08/04/2014 08 avril avr. 04 2014Particuliers / Patrimoine / GestionNous pouvons définir les arrhes comme un « acompte » qui se remet en argent d...
-
Le rôle du notaire dans l'acquisition d'un immeuble en Espagne
Publié le : 07/04/2014 07 avril avr. 04 2014Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementUne forte demande en provenance des investissements étrangers a été enregistr...
-
Nouvelles règles pour les agents contractuels de l'Etat
Publié le : 07/04/2014 07 avril avr. 04 2014Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifLe Décret du 21 mars 2014 modifie les règles relatives aux conditions d'emplo...
-
Indemnités kilométriques: fixation du nouveau barème
Publié le : 07/04/2014 07 avril avr. 04 2014Particuliers / Patrimoine / FiscalitéLe nouveau barème des indemnités kilométriques pour 2014, applicable aux reve...
-
La loi ALUR et la rénovation des règles d’urbanisme
Publié le : 04/04/2014 04 avril avr. 04 2014Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeLa loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, en discussion depuis...
-
Pas de recours contentieux direct contre l'avis de l'ABF sur une demande de permis de construire
Publié le : 03/04/2014 03 avril avr. 04 2014Collectivités / Urbanisme / Permis de construire/ Documents d'urbanismeDans un arrêt du 19 février 2014, le Conseil d'Etat juge que le recours dirig...
-
Assureur dommages ouvrage et effet interruptif d'une citation en justice
Publié le : 02/04/2014 02 avril avr. 04 2014Collectivités / Urbanisme / Ouvrages et travaux publics/ConstructionLe conseil d’Etat par arrêt du 12 mars 2014 fait application de la technique...
-
Elections municipales 2014 : les résultats du 2nd tour
Publié le : 01/04/2014 01 avril avr. 04 2014Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicLes résultats des élections municipales du 30 mars 2014 sont consultables sur...
-
L’action en divorce des majeurs placés sous un régime de protection
Publié le : 01/04/2014 01 avril avr. 04 2014Particuliers / Famille / DivorcesL’action en divorce des majeurs placés sous un régime de protection de type t...
-
Voie de fait nouvelle formule: vers une mort annoncée?
Publié le : 01/04/2014 01 avril avr. 04 2014Collectivités / Contentieux / Tribunal administratif/ Procédure administrativeLa théorie jurisprudentielle de la voie de fait a connu plusieurs évolutions...
-
Sur la preuve des heures supplémentaires ...
Publié le : 01/04/2014 01 avril avr. 04 2014Entreprises / Ressources humaines / Temps de travailLe législateur a prévu, en matière de contrôle de la durée du travail, une ré...
-
Bail rural à long terme et fixation du prix du fermage
Publié le : 28/03/2014 28 mars mars 03 2014Entreprises / Gestion de l'entreprise / Construction ImmobilierLa Cour de Cassation vient de se prononcer sur l’application de la majoration...
-
Diffamation et qualité de fonctionnaire public
Publié le : 28/03/2014 28 mars mars 03 2014Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL'article 31 de la loi du 29 juillet 1881 réprime la diffamation envers un fo...
-
Protection fonctionnelle des membres de la famille du fonctionnaire
Publié le : 27/03/2014 27 mars mars 03 2014Collectivités / Services publics / Fonction publique / Personnel administratifL'article 11 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des f...
-
Qualification d'un marché public par le critère du caractère onéreux du contrat
Publié le : 27/03/2014 27 mars mars 03 2014Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationUn contrat passé par une personne publique pour répondre à ses besoins en mat...
-
La charge de la preuve des heures supplémentaires en cas de litige en droit français et espagnol
Publié le : 27/03/2014 27 mars mars 03 2014Particuliers / Emploi / Contrat de travailEn Espagne il s’opère une dissociation plus nette de la répartition de la cha...
-
Temps partiel : les nouveautés 2014
Publié le : 27/03/2014 27 mars mars 03 2014Entreprises / Ressources humaines / Temps de travailLa loi du 14 juin 2013 a t-elle transcrit la volonté affichée de l’ANI du 11...
-
Les parts sociales d'une personne publique sont saisissables
Publié le : 26/03/2014 26 mars mars 03 2014Entreprises / Contentieux / Voies d'exécutionCession forcée des actions d'une personne publique dans le capital d'une soci...
-
Le nouveau CCAG est arrivé
Publié le : 26/03/2014 26 mars mars 03 2014Collectivités / Marchés publics / Procédure de passationLe précédent Cahier des Clauses Administratives Générales datait de 1976 et a...
-
Données personnelles: L’UFC-Que Choisir attaque les réseaux sociaux
Publié le : 25/03/2014 25 mars mars 03 2014Particuliers / Consommation / Informatique et InternetAprès plusieurs mois de discussions avec les trois principaux réseaux sociaux...
-
Elections municipales 2014 : les résultats
Publié le : 24/03/2014 24 mars mars 03 2014Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicLes résultats des élections municipales du 23 mars 2014 sont consultables sur...
-
Délégation de service public et modification en cours de consultation
Publié le : 21/03/2014 21 mars mars 03 2014Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicQuelles sont les conditions des adaptations de l'objet du contrat de délégati...
-
Modification de programme et rémunération du maître d'œuvre
Publié le : 20/03/2014 20 mars mars 03 2014Collectivités / Marchés publics / ExécutionUn avenant est-il nécessaire pour augmenter la rémunération du maitre d'œuvre...
-
Publication de la loi relative à la consommation
Publié le : 20/03/2014 20 mars mars 03 2014Particuliers / Consommation / ProcéduresLa loi relative à la consommation a été publiée au Journal officiel du 18 mar...
-
Entrée en vigueur en France de la convention du travail maritime
Publié le : 20/03/2014 20 mars mars 03 2014Entreprises / Gestion de l'entreprise / Gestion des risques et sécuritéLa convention du travail maritime de l’Organisation internationale du travail...
-
Divorce d’un couple binational ou le casse-tête des divorces internationaux
Publié le : 19/03/2014 19 mars mars 03 2014Particuliers / Famille / DivorcesQuel est le tribunal compétent ? Quel est le droit applicable ? Depuis le règ...
-
Le fichier positif des crédits à la consommation censuré par le Conseil constitutionnel
Publié le : 14/03/2014 14 mars mars 03 2014Particuliers / Consommation / ProcéduresPar sa décision n° 2014-690 DC du 13 mars 2014, le Conseil constitutionnel s'...
-
Les antennes-relais de téléphonie mobile dans la Copropriété
Publié le : 14/03/2014 14 mars mars 03 2014Particuliers / Patrimoine / CopropriétéLes dernières décennies ont vu se développer les technologies des réseaux san...
-
Dématérialisation des tickets-restaurant possible à partir du 2 avril
Publié le : 13/03/2014 13 mars mars 03 2014Entreprises / Ressources humaines / Salaires et avantagesLe décret relatif aux conditions d'émission et de validité et à l'utilisation...
-
Modalités de vote pour les personnes détenues
Publié le : 13/03/2014 13 mars mars 03 2014Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicLes personnes détenues peuvent voter, comme tous citoyens sous réserve qu’ell...
-
Le Parlement renforce les moyens de lutte contre la contrefaçon
Publié le : 13/03/2014 13 mars mars 03 2014Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsLe Sénat a adopté définitivement, le 26 février 2014, dans le cadre d’une pro...