Affaire Jérôme KERVIEL acte II : Le Jugement
Publié le :
12/10/2010
12
octobre
oct.
10
2010
Le délibéré (très attendu et commenté) rendu par le Tribunal Correctionnel de PARIS (11ème Chambre 3ème section sous la présidence de M. Dominique PAUTHE), le 5 octobre 2010, jugeant des préventions retenues contre M. Jérôme KERVIEL, a (principalement) condamné ce dernier à :
- 5 ans d'emprisonnement dont 2 ans avec sursis ;
- l'interdiction définitive d'exercer directement ou indirectement une ou plusieurs activités professionnelles, en l'espèce d'exercer les activités d'opérateur de marché et toute activité relative aux marchés financiers ;
- à payer à la SOCIETE GENERALE, la somme de 4 milliards 915 millions 610 mille 154 Euros.
***
A la lecture des longs et très techniques attendus, il apparaît que M. J. KERVIEL a été condamné tant pour ce qu'il a fait que pour ce qu'il est.
1) La condamnation des actes
D'abord, il n'a fait aucun doute pour le Tribunal que, les éléments matériels et intentionnels des incriminations retenues à son encontre, étant réunis, M. J. KERVIEL s'est rendu coupable :
- d'abus de confiance, "en passant sur les marchés […] des ordres exorbitants au regard tant dans leurs nominaux cumulés que des risques qui en découlaient pour la banque, Jérôme KERVIEL a sciemment, à l'insu de la banque, détourné les moyens techniques mis à sa disposition en les utilisant à d'autres fins que celles au service desquelles ils lui avaient été confiés" ;
- d'introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé, en saisissant sciemment "des opérations sans réalité économique, qu'il a par la suite pour partie annulées, dans le seul but de masquer ses engagements hors mandats et hors limites" ;
- de faux (altération frauduleuse de la vérité dans un écrit) et d'usage de faux en écritures, étant auteur "d'une succession de transferts de message [qui] ne répondait qu'à un seul souci : masquer la réalité tout en donnant à ses affirmations des accents d'authenticité et aux opérations qu'il savait fictives, une apparence trompeuse de réalité ; que ces manœuvres engageaient les services comptables et les ont conduits à valider les ajustements proposés et à admettre la fausse réalité des opérations concernées ; que les messages étaient en cela destinés à établir l'existence de faits ayant des conséquences juridiques […]".
2) La condamnation de la personne
Pour justifier les condamnations prononcées et refuser toutes circonstances réductrices de responsabilité, le Tribunal a estimé devoir stigmatiser comme suit :
- "La diversité des techniques de falsifications ou dissimulations utilisées par Jérôme KERVIEL n'a d'égal que la réactivité fulgurante, le sang froid permanent et l'impassibilité trompeuse dont il a su faire preuve quotidiennement, au fil de ces nombreux mois" ;
- "Jérôme KERVIEL a persisté au cours des débats, en parfaite cohérence avec l'attitude adoptée en cours d'instruction, à rejeter sur la banque l'essentiel de la responsabilité, jusqu'aux modalités selon lesquelles le débouclage de ses positions est intervenu" ;
- " […] la trahison de la confiance professionnelle, le cynisme des agissements de Jérôme KERVIEL s'est exprimé lorsqu'il a prétendu que la Société Générale avait fait preuve d'opportunisme en se saisissant de son affaire pour relativiser les pertes découlant de la crise des subprimes" ;
- "qu'il a mené une campagne de communication, prenant à témoin cette fois-ci l'opinion publique, véhiculant l'image d'un individu en quête d'anonymat, antinomique avec le retentissement qu'il s'est attaché à donner à l'affaire dans les médias au cours des différentes phases de l'instruction et à l'approche de son procès, voire pendant celui-ci" ;
-" […] il a mis en péril la solvabilité de la banque qui employait les 140.000 personnes dont il faisait partie et dont l'avenir se trouvait gravement hypothéqué ; que par leur ampleur, leur spécificité et le contexte de crise dans lequel ils se sont inscrits, ses actes ont incontestablement porté une atteinte à l'ordre public économique international dont l'impact financier a pu être circonscrit par la réactivité de la banque".
***
L'immédiateté et l'exhaustivité des commentaires effectués à l'égard de ce jugement, témoignent de l'importance de cette affaire au-delà de ses répercutions médiatiques.
Il en ressort surtout l'incompréhension d'une condamnation, au titre de l'action civile de la SOCIETE GENERALE, d'un individu à une somme si importante (près de 5 milliards d'Euros) qu'il lui faudrait vivre 170.000 ans pour la payer.
A contrario, les condamnations prononcées contre M. J. KERVIEL au titre de l'action publique, à savoir, emprisonnement ferme de trois années et interdiction d'exercer son activité de financier, sont quasiment passées sous silence.
Faut-il y comprendre une adhésion générale au principe de la condamnation de M. J. KERVIEL mais pas à ses conséquences, uniquement pécuniaires toutefois ?
En tout état de cause, à retenir la cohérence juridique de ce jugement, il faut toutefois en admettre sa portée dérangeante.
1) un jugement cohérent
Le droit et son application judiciaire repose sur des principes (presque) simples et constants, il s'agit de donner une traduction juridique à des situations de fait dans le but d'en dégager des solutions de droit.
En pratique, le raisonnement juridique notamment dans son application judiciaire, repose sur un raisonnement en trois phases :
Phase 1 : l'analyse des faits ;
Phase 2 : la détermination (par traduction) du droit applicable ;
Phase 3 : la mise en œuvre des conséquences juridiques (par exemple, les sanctions applicables).
Ainsi, dès l'instant où en matière pénale comme en l'espèce, la matérialité des faits et la certitude des intentions les animant, caractérisent les critères retenus dans des infractions légalement prévues (dans le respect du principe dit de légalité), les conséquences juridiques les sanctionnant (pénales et civiles), ont vocation, en toute régularité juridique, à être mises en œuvre.
En conséquence, dès l'instant où le Tribunal Correctionnel de PARIS a considéré que :
- M. J. KERVIEL était coupable des infractions poursuivies, le principe de sa condamnation, était certain ;
- la SOCIETE GENERALE n'a commis aucun manquement susceptible d'exclure ou réduire son droit à indemnisation : "les négligences imputables à la partie civile ne sauraient être prises en compte dans la détermination de l'étendue de ses droits à indemnisation résultant de la commission d'infractions volontaires ; qu'en effet, Jérôme KERVIEL a été l'unique concepteur, initiateur et réalisateur du système de fraude ayant provoqué des dommages causés à la partie civile ; qu'il s'ensuit que la Société Générale est en droit d'obtenir la réparation de l'intégralité du préjudice financier qui en découle".
- l'indemnisation de cette dernière à hauteur des sommes réclamées, était automatique quel qu'en fut le montant.
Certes, il s'agit d'une somme astronomique, inhumaine dans ses conséquences. Pour autant, l'hallali qui a suivi cet aspect du jugement, témoigne d'une appréhension non juridique ou judiciaire de la difficulté posée.
En toute cohérence, le Tribunal ne pouvait juger autrement.
Cohérence ne signifie pour autant pas satisfaction pour les parties concernées.
En effet, cette décision apparaît dérangeante.
2) un jugement dérangeant
Finalement, le ressenti public d'un excès dans la condamnation pécuniaire prononcée contre M. J. KERVIEL au bénéfice de la SOCIETE GENERALE, constitue le plus grand atout du prévenu en cause d'appel (interjeté contre le présent jugement ainsi que Me METZER, avocat de M. J. KERVIEL l'a indiqué dès le prononcé du jugement).
Paradoxalement, cette condamnation extraordinaire devrait servir à la défense de M. J. KERVIEL devant la Cour saisi de son appel.
En effet, c'est une victoire à la Pyrrhus à laquelle la SOCIETE GENERALE semble confrontée.
Alors qu'aucune responsabilité n'a été retenue contre elle par le Tribunal (non par la Commission Bancaire qui l'a condamnée à une amende pour ses manquements à ses obligations de contrôle), la SOCIETE GENERALE adopte profil d'autant plus bas qu'elle se trouve, du fait de la réaction publique à cette condamnation pécuniaire, contrainte d'indiquer renoncer à tout ou (plus grande partie) de son indemnisation.
On pourrait y objecter qu'elle devrait être satisfaite de la reconnaissance de son droit à indemnisation intégrale et de son absence de responsabilité dans les événements litigieux.
Pourtant, telle n'est pas l'impression laissée. Au contraire, un certain malaise demeure et cette éventuelle renonciation ne pourra que lui être préjudiciable.
On en comprend, certes, les motifs commerciaux et les exigences en termes de communication mais cette réaction (trop rapide ?) en réponse à la clameur publique pourra se retourner contre elle… au profit de M. J. KERVIEL qui pourra s'en saisir avec profit en cause d'appel.
En outre, indépendamment de l'amende prononcée par la Commission Bancaire, il existe rétroactivement, une incongruité entre la présente absolution judiciaire et la purge passée dans le staff directionnel (à commencer par son Président de l'époque) et technique de la Banque.
Ces évictions posent dorénavant difficulté. M. J. KERVIEL pourrait également s'y appuyer.
Surtout, comment comprendre la contrariété de solutions entre une Commission Bancaire qui sanctionne des négligences de la Banque et une Juridiction pénale qui a estimé que la Banque, abusée par son employé, avait été particulièrement diligente dans ses réactions lors de la découverte des opérations litigieuses de M. J. KERVIEL.
Sauf à considérer qu'il s'agit là de deux domaines différents, l'un disciplinaire et l'autre judiciaire et que l'on ne peut éprouver l'un à l'aune de l'autre (c'est la position du Tribunal), la contrariété de solution ne pourra qu'être exploitée par M. J. KERVIEL en appel.
Ensuite, mais au corps défendant du Tribunal, certains des attendus de son jugement fragilisent son équilibre global.
En premier lieu, alors qu'il pouvait circonscrire le litige à la seule dimension interne à la SOCIETE GENERALE, le Tribunal a souhaité souligner la portée "macro-économique" des actes incriminés de M. J. KERVIEL, considérant notamment "que par leur ampleur, leur spécificité et le contexte de crise dans lequel ils se sont inscrits, ses actes ont incontestablement porté une atteinte à l'ordre public économique international".
Le propos est clair M. J. KERVIEL par ses actes a "porté une atteinte à l'ordre public international".
Ainsi, le Tribunal a estimé que le litige ne se limitait pas aux relations internes à une entreprise d'un salarié avec son employeur.
Cette considération pèche cependant par excès et par défaut pour les mêmes raisons, à savoir que cette référence à l'ordre public international a été uniquement retenue à charge contre M. J. KERVIEL sans avoir été appréhendée ni même analysée comme ses avocats semblaient le demander, à la décharge du prévenu.
Nul doute cependant qu'en cause d'appel, les défenseurs du prévenu, sur le fondement même du jugement dont ils auront relevé appel, ne manqueront pas d'élargir le contexte de l'affaire au système financier dont la SOCIETE GENERALE est un des importants rouages.
En second lieu, le Tribunal a reproché à M. J. KERVIEL d'avoir "mené une campagne de communication, prenant à témoin cette fois-ci l'opinion publique, véhiculant l'image d'un individu en quête d'anonymat, antinomique avec le retentissement qu'il s'est attaché à donner à l'affaire dans les médias au cours des différentes phases de l'instruction et à l'approche de son procès, voire pendant celui-ci".
Cette critique était-elle indispensable à la justification des condamnations prononcées contre M. J. KERVIEL ?
Il est permis d'en douter.
Si sa conséquence première est de créer un doute dans l'esprit du prévenu sur la stratégie qui lui a été conseillée et sur les auteurs de ces conseils, dans un second temps, elle ravive l'éternel conflit du pot de terre contre le pot de fer.
S'il n'est pas interdit au prévenu de médiatiser sa défense, pourquoi lui en faire un si dur reproche ?!
Seul confronté à la puissance du système financier et à la rigueur du système judiciaire, Monsieur J. KERVIEL aurait-il dû rester silencieux hors les murs des instructeurs de son dossier et de la salle d'audience de jugement ?
La médiatisation de cette affaire devait-elle échapper au (seul) principal concerné ?
Alors que ce grief "d'égo-surmédiatisation" n'était, pour le Tribunal, nécessaire ni à l'établissement des fautes de M. J. KERVIEL ni à la récusation de la responsabilité de la Banque, il permet au contraire au prévenu de justifier sa ligne de défense du "seul contre tous", argument qui peut être, dans certains contextes, d'une grande efficacité.
***
Dans notre précédent article à propos de l'ouvrage de M. J. KERVIEL (site Eurojuris – 12/05/2010 – Mémoires d'un trader – Analyse de l'ouvrage de M. JEROME KERVIEL), nous estimions que celui-ci décrivait mieux le système judiciaire que le système financier.
Le Tribunal Correctionnel de PARIS dans son jugement du 5 octobre 2010 a quant à lui, catégoriquement estimé que M. J. KERVIEL n'était pas convainquant dans sa ligne de défense.
Nul doute que M. J KERVIEL affinera ses arguments en cause d'appel.
Mais nous avancerions-nous trop si on augurait d'ores et déjà que la Cour d'appel saisie n'appréhendera certainement pas l'affaire comme l'a fait la 11ème Chambre du Tribunal Correctionnel de PARIS ?
Au prochain acte…alors.
L'auteur de cet article:Stéphane ASENCIO, avocat à Bordeaux
Cet article n'engage que son auteur.
Historique
-
Taux d’intérêt légal pour le 2nd semestre 2015
Publié le : 06/07/2015 06 juillet juil. 07 2015Entreprises / Finances / Banque et financeUn arrêté du 24 juin 2015 fixe les taux de l’intérêt légal pour le 2e semestr...
-
Interdiction du paiement en espèces de certaines créances
Publié le : 30/06/2015 30 juin juin 06 2015Entreprises / Finances / Banque et financeLe décret pris pour l'application de l'article L. 112-6 du code monétaire et...
-
Comptabilité des comités d'entreprise (CE)
Publié le : 23/04/2015 23 avril avr. 04 2015Entreprises / Finances / Banque et financeDeux décrets du 27 mars 2015, pris pour l'application de l'article 32 de la l...
-
Micro-entreprises: allégement des obligations de publicité des comptes annuels
Publié le : 21/10/2014 21 octobre oct. 10 2014Entreprises / Finances / Banque et financeUn décret du 15 octobre 2014 allège les obligations de publicité des comptes...
-
De nouvelles obligations pour les établissements de crédit, de paiement et de monnaie électronique
Publié le : 03/09/2014 03 septembre sept. 09 2014Entreprises / Finances / Banque et financeA la suite de recommandations de la Cour des Comptes, la loi du 13 juin 2014...
-
Les nouvelles normes de paiement européen SEPA obligatoires à compter du 1er août
Publié le : 24/07/2014 24 juillet juil. 07 2014Entreprises / Finances / Banque et financeA compter du 1er août 2014, virements et prélèvements européens devront tous...
-
Projet de loi de finances rectificative pour 2014
Publié le : 12/06/2014 12 juin juin 06 2014Entreprises / Finances / Banque et financeLe ministre des finances et des comptes publics et le secrétaire d'Etat charg...
-
Les contribuables ne devront plus payer pour les faillites bancaires
Publié le : 18/04/2014 18 avril avr. 04 2014Entreprises / Finances / Banque et financeTrois mesures visant à garantir que les dettes des banques ne soient plus épo...
-
Chefs d'entreprise, facilitez vos relations avec vos banques
Publié le : 11/02/2014 11 février févr. 02 2014Entreprises / Finances / Banque et financeLa médiation du crédit vient de rééditer son guide « Chefs d'entreprise, fa...
-
La jurisprudence fleuve sur le formalisme de la mention manuscrite se poursuit
Publié le : 06/12/2013 06 décembre déc. 12 2013Entreprises / Finances / Banque et financeLa question du formalisme de la mention manuscrite ne cesse de donner du trav...
-
Sanction de l'omission de mots dans la mention manuscrite d'un cautionnement
Publié le : 05/12/2013 05 décembre déc. 12 2013Entreprises / Finances / Banque et financeL'omission des termes « mes biens » dans la mention manuscrite prévue à l'art...
-
Le dépôt obligatoire des fonds en CARPA vu par la Cour de cassation
Publié le : 10/10/2013 10 octobre oct. 10 2013Entreprises / Finances / Banque et financeDans un arrêt de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation en date du 23...
-
Modifications apportées aux mentions manuscrites dans les engagements de caution
Publié le : 10/07/2013 10 juillet juil. 07 2013Entreprises / Finances / Banque et financeUn engagement de caution n'est pas nul dès lors que le sens et la portée des...
-
Préfinancement du CICE : suppression des frais de dossiers pour les demandes de moins de 25 000 €
Publié le : 21/06/2013 21 juin juin 06 2013Entreprises / Finances / Banque et financeLes frais d’inscription sont désormais gratuits pour les entreprises qui dema...
-
Que reste t-il du soutien abusif?
Publié le : 05/06/2013 05 juin juin 06 2013Entreprises / Finances / Banque et financeEn créant l’article L650-1 du Code de commerce la loi du 26 juillet 2005 a mi...
-
Contributions volontaires obligatoires
Publié le : 21/05/2013 21 mai mai 05 2013Entreprises / Finances / Banque et financeCréée dans les années 1970, cette redevance est destinée à faire fonctionner...
-
Le trading haute fréquence sur la sellette :le projet de loi sur la régulation et la séparation des activités bancaires devant le Sénat
Publié le : 18/03/2013 18 mars mars 03 2013Entreprises / Finances / Banque et financeLe projet de loi sur la séparation et la régulation des activités bancaires a...
-
Quand les transactions financières se mêlent aux embargos Etats-uniens
Publié le : 13/02/2013 13 février févr. 02 2013Entreprises / Finances / Banque et financeING, Barclays, JP Morgan Chase: la liste est longue des banques qui ont fait...
-
Commercial : pas de compensation entre des factures impayées et l'indemnité pour rupture de relations commerciales
Publié le : 13/02/2013 13 février févr. 02 2013Entreprises / Finances / Banque et financeDans quelles conditions une compensation de créances peut-elle intervenir lor...
-
Le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires soumis à la sagacité des députés
Publié le : 12/02/2013 12 février févr. 02 2013Entreprises / Finances / Banque et financeUn projet de loi pragmatique luttant avec véhémence contre la spéculation bou...
-
Le projet de loi français "portant réforme bancaire et financière"
Publié le : 19/12/2012 19 décembre déc. 12 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLe projet de loi portant réforme bancaire et financière était présenté le mer...
-
Création de la Banque Publique d’Investissement (BPI) : adoption du projet en première lecture à l’Assemblée Nationale
Publié le : 04/12/2012 04 décembre déc. 12 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLe projet de loi portant création de la Banque Publique d’Investissement a ét...
-
La forclusion biennale et l'action en responsabilité contre la banque
Publié le : 09/10/2012 09 octobre oct. 10 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLe délai biennal de forclusion n'est pas applicable aux actions en responsabi...
-
Les obligations du banquier en matière d'encaissement de chèque
Publié le : 28/09/2012 28 septembre sept. 09 2012Entreprises / Finances / Banque et financeDans le cas de l'espèce, la Banque a inscrit le montant du chèque sur un comp...
-
Aides d'état aux entreprises: nouveau plafond d'aides de minimis
Publié le : 02/05/2012 02 mai mai 05 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLa commission européenne vient de publier un règlement comportant des règles...
-
Cautionnement et compte courant
Publié le : 19/03/2012 19 mars mars 03 2012Entreprises / Finances / Banque et financeUne caution peut-elle invoquer la déchéance des intérêts contractuels si elle...
-
Intermédiaires en opérations de banque et en service de paiement: les nouveautés
Publié le : 28/02/2012 28 février févr. 02 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLa loi du 22 octobre 2010 de régulation bancaire et financière voit aujourd'h...
-
Ressources européennes communes pour les PME: un fonds de garantie à destination des PME de PACA
Publié le : 27/02/2012 27 février févr. 02 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLe Fonds européen d’investissement et le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte...
-
Entente sur les coûts des traitements des chèques: la Cour d'appel désavoue l'Autorité de la concurrence
Publié le : 24/02/2012 24 février févr. 02 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLa Cour d'Appel de Paris a infirmé, jeudi 23 février, la décision prise en 20...
-
Cautions solidaires et caractère manifestement disproportionné de l'engagement des cautions
Publié le : 17/01/2012 17 janvier janv. 01 2012Entreprises / Finances / Banque et financeCautions solidaires : comment s'apprécie le caractère manifestement dispropor...
-
Publication d'un Livre vert « Vers un marché européen intégré des paiements par carte, Internet et mobile »
Publié le : 16/01/2012 16 janvier janv. 01 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLa Commission européenne a adopté le 11 janvier 2012 un Livre vert "Vers un m...
-
Difficile distinction entre cautionnement et garantie autonome
Publié le : 16/01/2012 16 janvier janv. 01 2012Entreprises / Finances / Banque et financeCelui qui se rend caution d'une obligation, se soumet envers le créancier à s...
-
Des circonstances de validation du système des dates de valeur en matière de chèque
Publié le : 10/01/2012 10 janvier janv. 01 2012Entreprises / Finances / Banque et financeLa pratique bancaire des dates de valeur qui a essentiellement pour origine,...
-
Action en recouvrement des établissements de crédit et délai de forclusion
Publié le : 10/01/2012 10 janvier janv. 01 2012Entreprises / Finances / Banque et financeL'article L.311-37 qui prévoyait un délai biennal de forclusion opposable à l...
-
Un droit de crise pour un monde en crise fin 2011?
Publié le : 04/01/2012 04 janvier janv. 01 2012Entreprises / Finances / Banque et financeQue le droit nous vienne en aide ! L'appel à l'Etat, Démiurge des temps moder...
-
Le devoir de vigilance du banquier
Publié le : 14/12/2011 14 décembre déc. 12 2011Entreprises / Finances / Banque et financePar un arrêt du 22 novembre, la Haute Juridiction a sanctionné un établisseme...
-
Caution et banque
Publié le : 15/11/2011 15 novembre nov. 11 2011Entreprises / Finances / Banque et financePar arrêt de rejet en date du 25 octobre 2011 largement diffusé, la Chambre c...
-
Actualités en droit bancaire
Publié le : 04/10/2011 04 octobre oct. 10 2011Entreprises / Finances / Banque et financeDeux lois majeures, accompagnées de leurs décrets d'application, sont venues...
-
Prêt aux assistants maternels pour l'amélioration du lieu d'accueil de l'enfant
Publié le : 02/09/2011 02 septembre sept. 09 2011Entreprises / Finances / Banque et financeLe décret du 16 août met en place à compter du 1er septembre 2011 des prêts p...
-
Responsabilité de la banque à l'égard de la caution
Publié le : 25/05/2011 25 mai mai 05 2011Entreprises / Finances / Banque et financeIl convient de rappeler, en ce qui concerne la définition de l'acte de cautio...
-
Prêts bancaires: responsabilité de la banque
Publié le : 19/04/2011 19 avril avr. 04 2011Entreprises / Finances / Banque et financeTrès nombreuses sont les entreprises viticoles qui ont eu un jour ou l'autre...
-
Notaire et banquier: non respect des modalités de versement de fonds à un emprunteur immobilier
Publié le : 15/02/2011 15 février févr. 02 2011Entreprises / Finances / Banque et financeNotaire et banquier: partage de responsabilité en cas de non respect des moda...
-
Obligation pour les banques d'indiquer les prix des services de base
Publié le : 31/12/2010 31 décembre déc. 12 2010Entreprises / Finances / Banque et financeA partir du 1er janvier 2011, les banques doivent indiquer sur leur site Inte...
-
Les rebondissements de l'affaire Kerviel dans les affres de la fiscalité
Publié le : 12/10/2010 12 octobre oct. 10 2010Entreprises / Finances / Banque et financeLa Société Générale aurait récupéré 1,69 milliards d'euros sur les 4,9 millia...
-
Affaire Jérôme KERVIEL acte II : Le Jugement
Publié le : 12/10/2010 12 octobre oct. 10 2010Entreprises / Finances / Banque et financeLe délibéré (très attendu et commenté) rendu par le Tribunal Correctionnel de...
-
Le cautionnement en faveur de la société en participation n'est pas possible
Publié le : 16/09/2010 16 septembre sept. 09 2010Entreprises / Finances / Banque et financeL'acte de cautionnement pris par l'associé n'est pas valable car la société e...
-
Le versement en lieu unique (VLU) pour les entreprises dépendant de plusieurs Urssaf
Publié le : 09/06/2010 09 juin juin 06 2010Entreprises / Finances / Banque et financeLe versement en lieu unique permet de centraliser les déclarations et le paie...
-
Mémoires d'un trader: analyse de l'ouvrage de Jérôme Kerviel
Publié le : 12/05/2010 12 mai mai 05 2010Entreprises / Finances / Banque et financeDans son ouvrage, si Jérôme Kerviel admet avoir effectué des actes pouvant so...
-
La loi tendant à favoriser l'accès au crédit des PME
Publié le : 07/12/2009 07 décembre déc. 12 2009Entreprises / Finances / Banque et financeCette loi vise à améliorer le suivi des financements "fléchés à destination d...
-
L'entreprise et son banquier
Publié le : 10/11/2009 10 novembre nov. 11 2009Entreprises / Finances / Banque et financeL'entreprise est toujours en relation immanquablement avec un banquier, et ce...