Une meilleure indemnisation du chômage partiel

Publié le : 16/04/2009 16 avril avr. 04 2009

L'Unedic a approuvé le texte sur l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel en France. Les salariés concernés pourront percevoir, 75 % de leur salaire brut soit environ 90 % de leur salaire net.

Le chômage partiel indemnisé à 90% du salaire netL'Unedic a approuvé mercredi 15 avril le texte sur l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel en France; L'assurance chômage a décidé de participer à l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel promise par Nicolas Sarkozy en débloquant 150 millions d'euros maximum en 2009, moins que les 200 à 300 millions attendus.

Les salariés concernés pourront percevoir 75% de leur salaire brut, soit environ 90% du net, vraisemblablement début mai.

Actuellement, un salarié au chômage partiel reçoit 60% de son salaire brut, environ la moitié financée par l'Etat via une allocation versée à l'employeur.

En contrepartie du nouveau dispositif, les entreprises devront maintenir dans l'emploi les salariés concernés pendant le double de la durée de la convention d'activité partielle, par exemple ne pas licencier pendant six mois si la convention dure trois mois. Sinon, elles devront rembourser les sommes allouées. Elles devront aussi proposer à ces salariés un entretien de professionnalisation.

Pour porter de 60% à 75% du salaire brut l'indemnisation des salariés, l'Etat versera aux entreprises une allocation complémentaire de 1,9 euro par heure pour les 50 premières heures, puis l'Unedic financera 3,9 euros après la 50e heure.

Le nombre d'heures de chômage partiel autorisées par salarié reste à 800 par an, voire 1.000 dans des secteurs comme l'automobile.

Si la vice-présidente de l'Unedic, Annie Thomas, qui appartient à la CFDT, s'est dit très satisfaite de cette mesure, d'autres syndicats émettent des réserves sur ce dispositif.





Cet article n'engage que son auteur.

Historique

<< < ... 93 94 95 96 97 98 99 ... > >>
Navigateur non pris en charge

Le navigateur Internet Explorer que vous utilisez actuellement ne permet pas d'afficher ce site web correctement.

Nous vous conseillons de télécharger et d'utiliser un navigateur plus récent et sûr tel que Google Chrome, Microsoft Edge, Mozilla Firefox, ou Safari (pour Mac) par exemple.
OK