La violation du droit communautaire par la Cour de Cassation...
Publié le :
05/06/2008
05
juin
juin
06
2008
Commentaire sous le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de PARIS en date du 7 mai 2008.
... Echappe t-elle à toute sanction ?● La possibilité d’engager la responsabilité d’un Etat, pour violation du droit communautaire du fait de l’activité juridictionnelle, est reconnu dans son principe par la Cour de Justice des Communautés Européennes (CJCE) depuis le milieu des années 1990.
De manière générale tout d’abord, le juge communautaire a eu l’occasion de dégager le principe de responsabilité d’un Etat membre.
L’arrêt rendu par la CJCE en 1991 affirme que « le droit communautaire impose le principe selon lequel les Etats membres sont obligés de réparer les dommages causés aux particuliers par les violations du droit communautaire qui leur sont imputables »
La CJCE a ensuite précisé que les trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire peuvent voir leur responsabilité engagée lorsqu’ils commettent une violation du droit communautaire.
Dans l’arrêt Brasserie du Pêcheur et Factortame III, la Cour de Justice affirme en effet que le principe de responsabilité est valable « pour toute hypothèse de violation de droit communautaire par un Etat membre et ce quel que soit l’organe de l’Etat membre dont l’action ou l’omission est à l’origine du manquement »
En 2003, dans ses conclusions rendues sous l’affaire Commission/Italie, l’avocat général près la CJCE GEELHOED soutenait que cette responsabilité s’appliquait à tous les organes étatiques y compris les organes juridictionnels.
C’est dans l’arrêt KÖBLER que la CJCE s’est, pour la première fois, prononcée directement sur l’hypothèse d’une violation du droit communautaire imputable à une décision de justice rendue par une juridiction statuant en dernier ressort.
Toutefois, souhaitant prendre en compte la « spécificité de la fonction juridictionnelle ainsi que [les] exigences légitimes de sécurité juridique », le juge communautaire considère que la responsabilité de l’Etat du fait d’une violation du droit communautaire par une décision de justice ne saurait être engagée que « dans le cas exceptionnel où le juge a méconnu de manière manifeste le droit applicable ».
Il apparaît ainsi possible d’engager la responsabilité d’un Etat membre dès lors qu’un de ses organes commet une « violation suffisamment caractérisée » du droit communautaire.
Cette notion s’apprécie au regard du degré de clarté et de précision de la règle violée, du caractère délibéré de la violation, du caractère excusable ou inexcusable de l’erreur de droit, de l’inexécution, par la juridiction en cause, de son obligation de renvoi préjudiciel en vertu de l’article 234, al 3 Traité CE ».
Le principe d’engagement de la responsabilité de l’Etat semble donc acquis en cas de violation du droit communautaire résultant de l’activité juridictionnelle.
● Bien évidemment, le droit communautaire n’a pas vocation à régir les modalités de mise en œuvre de cette responsabilité dans chaque ordre juridique interne.
Ainsi, il est de jurisprudence communautaire constante que « c’est dans le cadre du droit national de la responsabilité qu’il incombe à l’Etat de réparer les conséquences du préjudice causé. En effet, en l’absence d’une réglementation communautaire, c’est à l’ordre juridique interne de chaque Etat membre qu’il appartient de désigner les juridictions compétentes et de régler les modalités procédurales des recours en justice destinés à assurer la pleine sauvegarde des droits que les justiciables tirent du droit communautaire ».
Ce principe d’autonomie procédurale des Etats membres est cependant encadré par une double condition :
D’une part le principe d’équivalence qui exige que « les conditions de fond et de forme, fixées par les diverses législations nationales en matière de réparation des dommages ne sauraient être moins favorables que celles qui concernent des réclamations semblables de nature interne ».
D’autre part le principe d’effectivité qui exige que « les conditions de fond et de forme, fixées par les diverses législations nationales en matière de réparation des dommages ne sauraient être aménagées de manière à rendre pratiquement impossible ou excessivement difficile l’obtention de la réparation ».
Récemment, la CJCE a eu à connaître de la réglementation italienne qui « excluait la responsabilité liée à l’interprétation des règles de droit et à l’appréciation des faits et des preuves effectuée dans le cadre de l’activité juridictionnelle » et qui « limitait la responsabilité de l’Etat aux seuls cas du dol et de la faute grave du juge».
Sans dénier toute possibilité d’encadrer les conditions de mise en œuvre de la responsabilité de l’Etat du fait de l’activité juridictionnelle, la CJCE a rappelé que la simple « méconnaissance manifeste du droit communautaire » est suffisante pour engager une telle action.
Nous partageons ainsi l’analyse du Professeur REMY-CORLAY au terme de laquelle :
« La violation manifeste ne saurait cependant être limitée au cas de dol ou faute grave : doivent en particulier être prises en compte la précision de la règle violée, la position prise le cas échéant pas une institution communautaire, et l'inexécution par la juridiction en cause de son obligation de renvoi préjudiciel. Il résulte de ceci que la violation manifeste du droit communautaire pourrait aisément être reçue. En effet de deux choses l'une. Soit la question a déjà été traitée par une institution communautaire - et en particulier par la Cour de justice, et la règle de droit dégagée est désormais claire et précise : sa seule violation doit alors être considérée comme violation manifeste et engager la responsabilité de l'Etat. Soit la question n'a pas encore été traitée et son interprétation est douteuse, mais alors la juridiction nationale saisie avait le devoir de poser sur l'interprétation de la règle communautaire une question préjudicielle (art. 234 Traité CE ; CJCE 6 oct. 1982, Srl CILFIT, aff. 283/81, Rec. p. 3415). Mais alors le fait de ne pas avoir posé cette question constitue en soi une violation manifeste du droit communautaire.
Dès lors et ainsi que suggéré par l’avocat général LEGER, les notions de dol et de faute grave doivent être écartées lorsqu’elles dépassent la notion de « méconnaissance manifeste » du droit communautaire.
● Le jugement commenté est relatif à une action dirigée contre l’Etat français, sur le fondement des dispositions de l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire, en raison d’une méconnaissance alléguée du droit communautaire par la Cour de Cassation.
Il convient de rappeler brièvement les faits de l’espèce.
Monsieur X et Madame Y commercialisaient des compléments alimentaires sur le territoire français.
Par deux arrêts au fond intervenus en 2003, ils ont été condamnés pour falsification de denrées alimentaires, infraction constituée par l’intégration dans des compléments alimentaires de substances dites non autorisées.
Des pourvois ont été formés par Monsieur X et Madame Y, pourvois qui ont été rejetés par deux arrêts de la Cour de cassation en date du 23 mars 2004.
Il apparaît toutefois qu’à la date du prononcé de ces deux décisions judiciaires, les dispositions règlementaires françaises relatives aux compléments alimentaires n’étaient pas conformes au droit communautaire.
En effet, la France n’avait pas transposé la Directive communautaire relative aux compléments alimentaires et le délai de transposition était expiré depuis le 31 juillet 2003.
C’est pourquoi la CJCE, par deux arrêts en date du 5 février 2004, avait mis en exergue l’incompatibilité de la règlementation française par rapport au droit communautaire.
Ces deux arrêts, dont l’un rendu selon la procédure de manquement, avaient bien évidemment été communiqués à la Cour de cassation avant qu’elle ne se prononce le 23 mars 2004.
Dès lors, Monsieur X et Madame Y pouvaient légitimement penser que la Cour de cassation allait reconnaître que la règlementation française était inapplicable et casser les arrêts soumis à sa censure ou, à tout le moins, aurait interrogé la CJCE dans le cadre d’un renvoi préjudiciel.
Tel n’a toutefois pas été le cas puisque la Cour de cassation a maintenu sa jurisprudence antérieure aux deux arrêts rendus par la CJCE le 5 février 2004, alors même que le juge européen avait sanctionné l’analyse prétorienne française au regard du droit communautaire.
Et ce n’est que par un arrêt en date du 27 mars 2007 que la Cour de Cassation opérera le revirement de jurisprudence inéluctable pour se mettre en conformité avec le droit communautaire.
Pour ces motifs notamment, Monsieur X et Madame Y ont souhaité engager la responsabilité de l’Etat pour méconnaissance manifeste du droit communautaire par une juridiction.
● Le droit français ne connaît pas de disposition expresse permettant l’engagement de la responsabilité de l’Etat dans une telle hypothèse.
Toutefois, la jurisprudence a pu timidement affirmer qu’ « un acte juridictionnel, même définitif, peut donner lieu à une mise en œuvre de la responsabilité de l’Etat ».
Au terme de l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire, « l’Etat est tenu de réparer le dommage causé par le fonctionnement défectueux du service de la justice. Sauf dispositions particulières, cette responsabilité n’est engagée que par une faute lourde ou par un déni de justice ».
Cette disposition semblant être la seule appropriée à l’action introduite devant le Tribunal de Grande Instance de PARIS, Monsieur X et Madame Y ont souhaité s’en prévaloir à l’appui de leurs demandes.
Le Tribunal de Grande Instance de PARIS, suivant en cela une jurisprudence communautaire établie, a écarté l’argument tiré du principe d’autorité de la chose jugée attachée aux décisions rendues par la Cour de cassation le 23 mars 2004.
Il n’a cependant pas fait droit aux demandes des requérants.
Pour ce faire, la juridiction a procédé à un rappel de l’interprétation de la notion de « faute lourde », terme employé par l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire et ayant déjà donné lieu à une appréciation extensive.
C’est ainsi que la faute lourde, au sens de l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire est caractérisée par : « toute déficience caractérisée par un fait ou une série de faits traduisant l’inaptitude du service public de la justice à remplir la mission dont il est investi ».
Ce considérant, qui n’est autre que la reprise littérale de l’arrêt rendu par la Cour de cassation en formation d’assemblée plénière le 23 février 2001, permet au Tribunal de Grande Instance de PARIS d’en tirer comme conséquence que « l’erreur de droit contenue dans une décision judiciaire nationale, fût-elle commise au regard du droit communautaire, ne saurait constituer la faute lourde susceptible d’engager la responsabilité de l’Etat en application de l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire ».
Les demandeurs avaient pourtant invoqué une série de faits susceptible de recevoir la qualification de faute lourde : méconnaissance du Traité CE, de la Directive n°2002/46, des arrêts de la CJCE en date du 5 février 2004, de l’obligation de renvoi préjudiciel…
Ils avaient également entendu se prévaloir de l’arrêt rendu par la CJCE le 13 juin 2006 en ce qu’il prohibe toute limitation de l’engagement de la responsabilité d’un Etat aux seuls cas de dol ou de faute grave du juge.
Toutefois, le Tribunal de Grande Instance de PARIS rejette l’argument en considérant que « l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire n’a pas pour objet d’exclure la responsabilité de l’Etat en cas de violation manifeste du droit communautaire mais de définir les conditions de mise en œuvre de la responsabilité de l’Etat sur le fondement de la faute lourde à laquelle ne peut être assimilée une méconnaissance manifeste du droit communautaire ».
Cette motivation est pour le moins surprenante et est peu satisfaisante.
A la lecture de l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire, il paraît évident que cette disposition limite, sans toutefois l’exclure formellement, la possibilité d’introduire une action en responsabilité de l’Etat en raison de la méconnaissance du droit communautaire puisqu’elle exige du demandeur qu’il rapporte la preuve d’une faute lourde.
Il est certes exact que la jurisprudence communautaire permet au droit national de préciser « les critères, relatifs à la nature ou au degré d’une violation, qui doivent être remplis pour que la responsabilité de l’Etat puisse être engagée du fait d’une violation du droit communautaire imputable à une juridiction nationale statuant en dernier ressort ».
Toutefois, ces critères ne peuvent aller au-delà de la notion de méconnaissance manifeste du droit communautaire, telle qu’elle est définie par la CJCE.
Le Tribunal de Grande Instance de PARIS, en déniant la possibilité d’assimiler la notion de méconnaissance manifeste du droit communautaire à celle de faute lourde, et en ne recherchant pas si les critères prétoriens de la méconnaissance manifeste étaient réunis, n’a pas satisfait les obligations découlant de la jurisprudence communautaire.
Venir affirmer que l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire est inapplicable place le demandeur devant un « no man’s land juridique » puisqu’il n’existe aucune autre disposition nationale permettant d’engager la responsabilité de l’Etat du fait de son activité juridictionnelle.
Il faut donc en revenir aux règles générales issues de la jurisprudence communautaire et, notamment, aux principes d’équivalence et d’effectivité.
Au vu de ces deux principes, leTribunal de Grande Instance de PARIS devait soit accepter de faire application de l’article L. 141-1 du Code de l’organisation judiciaire soit reconnaître un droit, sui generis, à voir appliquer la notion de « méconnaissance manifeste du droit communautaire ».
Il est tout de même surprenant de la part du juge de reconnaître un droit, la possibilité de voir prospérer une action en cas de violation de ce droit, tout en faisant une application restrictive de la faute lourde pour finalement considérer qu’aucun fondement juridique interne ne permet d’obtenir une quelconque réparation.
La Cour d’Appel de PARIS, saisie du litige, devra nécessairement se prononcer au regard de l’ensemble de ces éléments, au besoin en faisant application de la procédure de renvoi à la juridiction communautaire.
Auteurs de l'articleMaître Patrick BEUCHER, Avocat,
&
Monsieur Flavien MEUNIER, Juriste,
Membres du Cabinet d'avocats BDH & Associés
Cabinet d'avocats à Angers, à Saumur et à Paris.
Cet article n'engage que son auteur.
Auteur
LEXCAP
Cabinet(s)
ANGERS (49)
Historique
-
Intérim et requalification des contrats de travail
Publié le : 24/06/2008 24 juin juin 06 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailUn arrêt rendu par la Cour de cassation le 28 novembre 2007 serait-il une nou...
-
L'affaire du mariage annulé sera jugée le 22 septembre
Publié le : 20/06/2008 20 juin juin 06 2008Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileLa Cour d’appel de Douai a suspendu l’annulation du mariage prononcée par le...
-
Rejet de l'inscription des langues régionales de la Constitution
Publié le : 19/06/2008 19 juin juin 06 2008Collectivités / Environnement / Principes générauxLe Sénat a rejeté l’inscription de la reconnaissance des langues régionales d...
-
Suppression des avoués à la Cour
Publié le : 18/06/2008 18 juin juin 06 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLa Ministre ayant, enfin, accepté de recevoir le Président de la Chambre Nati...
-
La décision du Tribunal d'annuler le mariage
Publié le : 18/06/2008 18 juin juin 06 2008Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileLe jugement du Tribunal de Grande Instance de LILLE du 1er avril 2008 est-il...
-
L'Académie française contre l'inscription des langues régionales
Publié le : 17/06/2008 17 juin juin 06 2008Collectivités / Environnement / Principes générauxL’Académie française se lève contre l’inscription des langues régionales dans...
-
Nouvelle procédure de saisie immobilière et JEX
Publié le : 17/06/2008 17 juin juin 06 2008Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLa Cour d'appel d'Aix en Provence a rendu un arrêt en matière de saisie immob...
-
Vincent Lamanda a remis son rapport sur la rétention de sûreté
Publié le : 16/06/2008 16 juin juin 06 2008Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileEn février dernier, le Conseil constitutionnel avait estimé que le texte sur...
-
La discrimination à l'embauche dans les entreprises du CAC 40
Publié le : 16/06/2008 16 juin juin 06 2008Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailLa Halde a épinglé trois entreprises du Cac 40 pour discriminations à l'embau...
-
Ouverture du marché français des jeux en ligne
Publié le : 12/06/2008 12 juin juin 06 2008Entreprises / Marketing et ventes / ConcurrenceEric Woerth, le ministre du budget, a confirmé en conseil des ministres l'ouv...
-
EBay condamné pour contrefaçon
Publié le : 11/06/2008 11 juin juin 06 2008Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsLe site d’enchère en ligne eBay a été condamné par le Tribunal de Grande Inst...
-
Condamné pour avoir transmis le sida à sa compagne
Publié le : 10/06/2008 10 juin juin 06 2008Particuliers / Santé / Préjudice corporelUn homme de 41 ans a été condamné à trois ans de prison dont deux ferme par l...
-
La reconnaissance des langues régionales
Publié le : 10/06/2008 10 juin juin 06 2008Collectivités / Environnement / Principes générauxL'Assemblée nationale a voté, à la quasi-unanimité, un amendement surprise au...
-
Les clauses bénéficiaires des contrats d’assurance décès
Publié le : 10/06/2008 10 juin juin 06 2008Particuliers / Patrimoine / AssurancesLe contentieux en matière d’assurance et de décès du souscripteur est pour le...
-
Rapport de la Commission nationale de l'informatique et des libertés
Publié le : 06/06/2008 06 juin juin 06 2008Entreprises / Marketing et ventes / E-commerceLe rapport annuel pour l'année 2007 de la Commission nationale de l'informati...
-
L'affaire du mariage annulé pour cause de non virginité
Publié le : 06/06/2008 06 juin juin 06 2008Particuliers / Famille / Mariage / PACS / Concubinage / Vie civileSuite au tollé qu'avait suscité la décision du Tribunal de Lille d'annuler le...
-
La violation du droit communautaire par la Cour de Cassation...
Publié le : 05/06/2008 05 juin juin 06 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireCommentaire sous le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de PARI...
-
Réforme européenne de la filière viti-vinicole
Publié le : 04/06/2008 04 juin juin 06 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireLa filière viti vinicole est actuellement en voie d'être réformée sur le plan...
-
Entrée en vigueur de la loi sur la consommation
Publié le : 03/06/2008 03 juin juin 06 2008Particuliers / Consommation / DistributionPlus de 6 mois après son vote, la loi Chatel pour "le développement de la con...
-
Indemnisation du négociateur privé de sa commission
Publié le : 02/06/2008 02 juin juin 06 2008Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsDans cette affaire, un couple avait usé d'une fausse identité pour visiter un...
-
Liens commerciaux, mots-clefs et notion de marque
Publié le : 28/05/2008 28 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / Marques et brevetsLa question de savoir quelle est la responsabilité d’une régie publicitaire q...
-
Droit public: les risques de la construction pour les tiers
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Collectivités / Urbanisme / Ouvrages et travaux publics/ConstructionLe tiers (usager ou non) victime d'un dommage causé par une opération de trav...
-
Annulation (première) d'un partenariat public-privé
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicPar l'arrêt en référence, le Tribunal administratif d'Orléans a annulé la déc...
-
Un décret sur l'encellulement individuel
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Collectivités / Services publics / Service public / Délégation de service publicRachida Dati a annoncé, le 19 mai, la prochaine parution d’un décret afin d'o...
-
Avec quelle composition le Red Bull est-il autorisé à la vente?
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / DistributionRed Bull, la boisson "énergisante" vient d'être autorisée à la vente en Franc...
-
Assurance vie, acceptation du bénéficiaire
Publié le : 27/05/2008 27 mai mai 05 2008Particuliers / Patrimoine / AssurancesUne Loi du 17 DECEMBRE 2007 vient régler une difficulté qui s’était développé...
-
La loi sur les OGM définitivement adoptée
Publié le : 22/05/2008 22 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / AgroalimentaireDans un ultime vote, le Sénat permet au Parlement d'adopter la loi sur les OG...
-
Mise en application du droit au logement opposable
Publié le : 22/05/2008 22 mai mai 05 2008Particuliers / Patrimoine / Immobilier / LogementLe droit au logement opposable a été appliqué pour la première fois par le Tr...
-
Le droit à la protection des données personnelles...
Publié le : 21/05/2008 21 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / E-commerceLe Président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (la...
-
Arrêt de travail et autorisation de sortie
Publié le : 20/05/2008 20 mai mai 05 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLa loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 et le décret d'applica...
-
Perte ou vol de carte bancaire
Publié le : 16/05/2008 16 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / Contrats de vente / PrêtsUn Arrêt, rendu le 2 OCTOBRE 2007, par la Chambre Commerciale de la Cour de C...
-
Leclerc gagne en appel contre les pharmaciens
Publié le : 15/05/2008 15 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / Publicité/ marketingLa Cour d'appel a rendu sa décision le 7 mai 2008, dans le conflit opposant l...
-
Abattement pour durée de détention sur les Plus Values à Long Terme
Publié le : 15/05/2008 15 mai mai 05 2008Entreprises / Finances / FiscalitéL’article 36 de la loi de finances rectificative pour 2005 instaure un nouvea...
-
Revalorisation du SMIC
Publié le : 14/05/2008 14 mai mai 05 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLe SMIC fait l'objet au 1er mai 2008 d'une revalorisation automatique de 2,3%...
-
Les nouvelles règles applicables au contrat de travail
Publié le : 14/05/2008 14 mai mai 05 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLes partenaires sociaux ont conclu le 11 janvier 2008 un accord relatif à la...
-
Publication du bilan 2008-2009 de l'AMF
Publié le : 13/05/2008 13 mai mai 05 2008Entreprises / Finances / Banque et financeL'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a publié son premier bilan 2008-2009...
-
Le texte sur la fin de vie de 2005 ne sera pas révisé
Publié le : 09/05/2008 09 mai mai 05 2008Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLe comité d'éthique, consulté par la mission d'évaluation de la loi Léonetti...
-
Médiation en matière civile et commerciale
Publié le : 09/05/2008 09 mai mai 05 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireLe Parlement européen a adopté le 23 avril 2008 une directive portant sur cer...
-
Le monopole pharmaceutique
Publié le : 07/05/2008 07 mai mai 05 2008Particuliers / Consommation / DistributionAlors que Mr Leclerc lance une campagne pour libérer la vente de certains méd...
-
L'ami caution ou le choix des armes
Publié le : 06/05/2008 06 mai mai 05 2008Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseLes nouveaux textes des articles L330-1 et L.332-9 du code de la consommation...
-
Le projet de loi de modernisation de l'économie
Publié le : 05/05/2008 05 mai mai 05 2008Entreprises / Marketing et ventes / ConcurrenceLe projet de loi de modernisation de l’économie, porté par Christine Lagarde,...
-
Rapport annuel de la Cour de cassation
Publié le : 05/05/2008 05 mai mai 05 2008Particuliers / Civil / Pénal / Procédure pénale / Procédure civileLa Cour de cassation a rendu le 17 avril 2008 son rapport annuel.Cour de cass...
-
Faut-il dépénaliser le droit des affaires?
Publié le : 04/05/2008 04 mai mai 05 2008Entreprises / Contentieux / Justice commercialeAu mois d’août 2007, à l’occasion de l’université d’été du MEDEF, le Présiden...
-
Le contrat de travail en Pologne, par Me Blanc De la Naulte et Me Miszczuk
Publié le : 02/05/2008 02 mai mai 05 2008Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailL'embauche, les contrats de travail, la rémunération, le coût salarial, la du...
-
Entrepreneur individuel et création d'entreprise
Publié le : 02/05/2008 02 mai mai 05 2008Entreprises / Vie de l'entreprise / Création de l'entrepriseSuffit-il pour créer des entreprises de protéger outre mesure l’entrepreneur...
-
Il ne faut pas tuer la loi Leonetti
Publié le : 01/05/2008 01 mai mai 05 2008Particuliers / Santé / Responsabilité médicaleLa Loi LEONETTI maintient l’interdiction formelle de donner la mort volontair...
-
Conflit de nationalités et de juge
Publié le : 30/04/2008 30 avril avr. 04 2008Collectivités / International / Droit Européen / Droit communautaireLa Cour de cassation constate que le litige présente des questions d'interpré...
-
Droit du travail en Pologne
Publié le : 28/04/2008 28 avril avr. 04 2008Entreprises / Ressources humaines / Contrat de travailGuide EUROJURIS FRANCE: Le Contrat de Travail en PologneDroit du travail en P...
-
Le devenir du lundi de Pentecôte
Publié le : 28/04/2008 28 avril avr. 04 2008Particuliers / Emploi / Contrat de travailLa loi relative à la journée de solidarité a été publiée au Journal officiel...